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‘C’était l’État’ mexicain de la ‘guerre sale’ à Ayotzinapa, assure un rapport

Le mécanisme de clarification historique (MEH) a présenté le rapport ‘C’était l’État : 1965-1990’ sur la répression du gouvernement mexicain pendant cette période de la ‘guerre sale’, et a dénoncé que les forces armées et de sécurité continuent de cacher des informations cruciales, avec le soutien du président, Andrés Manuel López Obrador.

Contrairement au chiffre officiel de 1 500 victimes de la « guerre sale », période de répression du gouvernement contre les dissidents, le MEH a documenté 8.594 victimes de 11 violations graves des droits de l’homme entre 1965 et 1990, dont l’État était responsable.

Carlos Pérez Ricart, commissaire du mécanisme susmentionné, a souligné dans la présentation du rapport que de nombreuses personnes ont subi de multiples violations, même si elles sont mineures, ce qui porte le nombre de victimes à 11.743, mais a souligné que ce ne sont que les cas avec des preuves.

« N’ayant même pas pu enquêter pendant 30 ans, nous aurions pu avoir un nombre proche du nombre réel de victimes », a-t-il noté, ajoutant que ce chiffre n’inclut pas les plus de 123 000 victimes de déplacement forcé dont il y a un enregistrement.

Le rapport de plus de 4 700 pages révèle que l’État mexicain a utilisé une stratégie systématique de répression, y compris la torture et les disparitions forcées, et que cette violence a persisté sous prétexte de la guerre contre la drogue.

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Les preuves générées par le mécanisme de la Commission de la vérité, créée par López Obrador, à travers plus de 1 000 témoignages et 90 archives ouvertes, montrent que ces pratiques se poursuivent, comme en témoigne la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa en 2014.

En particulier, le commissaire David Fernandez a averti que des institutions comme l’armée continuent de protéger des informations clés qui révéleraient leur responsabilité dans ces violations, violant ainsi les mandats présidentiels qui ordonnent un accès illimité aux archives militaires.

« La large marge d’action de l’armée après 1990 est un facteur de persistance aujourd’hui d’inerties institutionnelles qui maintiennent l’impunité, c’est-à-dire qu’il existe des pactes de dissimulation », a déclaré le militant.

Il a également noté que « le rapport atteste du déni et de la dissimulation d’informations dans les archives militaires et de renseignement malgré le mandat présidentiel, qui est également un autre facteur important de persistance ».

Fernandez a ajouté qu’ils n’ont pas non plus pu accéder aux archives de l’état-major présidentiel ou déclassifier les archives du Mexique aux États-Unis parce qu’ils avaient besoin « d’un soutien de la présidence et de la chancellerie qu’ils n’ont jamais pu obtenir.

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Pérez Ricart a précisé que dans le rapport « Les formes du silence », les chercheurs du mécanisme ont documenté comment « ils ont été maltraités dans les archives historiques de la Sedena (Secrétariat de la Défense nationale) », au point qu’ils n’ont pas pu poursuivre les éclaircissements historiques.

Il a donc assuré que « il est faux que Sedena ait ouvert ses dossiers », comme l’a soutenu López Obrador.

« Nous étions une commission présidentielle sans le soutien présidentiel pour accéder aux archives. Les choses telles qu’elles sont », a-t-il dénoncé.

Le commissaire a ajouté que le défunt Centre de recherche et de sécurité nationale (Cisen), maintenant Centre national de renseignement (CNI), a purgé et retiré des documents des Archives générales de la nation avant 2018, ce qu’il a qualifié de « pillage de l’histoire du Mexique ».

« Il est faux que les fichiers de renseignement aient été donnés aux Archives générales de la Nation, contre ce que le président de la république a assuré à l’époque et voici les preuves à ce sujet », a-t-il déclaré.

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Parmi les 142 recommandations à 22 autorités, les auteurs ont exhorté la présidence à « former une Commission de la Vérité qui connaît les graves violations des droits de l’homme perpétrées à partir de 1990 »

Des survivants et leurs proches, tels qu’Irma Pineda, Alicia de los Ríos, Denisse Valverde et Tita Radilla, ont assisté à la présentation du rapport au Centre culturel Tlatelolco.

« Parce que vivants, ils les ont emmenés, vivants, nous les voulons ! » et « État meurtrier, qu’ils livrent les dossiers », a résonné dans l’auditorium après une minute de silence pour les victimes.

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Escalade des frappes israéliennes sur le Liban : crainte d’une guerre totale

L’aviation israélienne a intensifié ses frappes sur le sud du Liban ce samedi, alimentant les craintes d’une guerre totale, un jour après un bombardement qui a tué 37 personnes, dont des hauts dirigeants du Hezbollah, dans une banlieue de Beyrouth.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a annulé sa participation à l’Assemblée générale de l’ONU à New York, invoquant les « horribles massacres israéliens » au Liban.

Le Hezbollah, mouvement pro-iranien et acteur politique et militaire influent au Liban, a ouvert un front à la frontière avec Israël il y a près d’un an, après le début de la guerre dans la bande de Gaza, en soutien à son allié islamiste, le Hamas.

À Gaza, dévastée par le conflit, la Défense civile a annoncé samedi la mort d’au moins 21 personnes lors d’un bombardement israélien sur une école où s’abritaient des déplacés, mais qui, selon l’armée israélienne, servait de base à des « terroristes ».

Dans le nord d’Israël, à la frontière avec le Liban, les tensions se sont intensifiées, avec des échanges de tirs quasi quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah depuis le début de la guerre à Gaza il y a presque un an.

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Israël a mené samedi de nouveaux bombardements sur le sud du Liban, bastion du Hezbollah, affirmant avoir attaqué « des milliers de plateformes de lancement » de roquettes « prêtes à être utilisées » pour tirer sur son territoire.

Dans la soirée, Israël a annoncé de nouvelles frappes contre des « objectifs de l’organisation terroriste Hezbollah au Liban », sans donner plus de détails.

Le Hezbollah a pour sa part déclaré avoir tiré des dizaines de roquettes sur des positions militaires dans le nord d’Israël, « environ 90 » selon l’armée israélienne.

 

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Trump refuse un second débat avec Harris, affirmant qu’il est « trop tard »

L’ancien président américain Donald Trump a déclaré ce samedi qu’il est « trop tard » pour organiser un nouveau débat avec son adversaire aux élections du 5 novembre, la démocrate Kamala Harris, qui l’a à nouveau défié pour une seconde confrontation télévisée.

« Le problème d’organiser un autre débat est qu’il est simplement trop tard, les élections ont déjà commencé », a déclaré le candidat républicain lors d’un meeting électoral en Caroline du Nord, en référence au vote par correspondance qui a déjà débuté dans certains États du pays.

Après un premier débat le 10 septembre, où selon l’opinion générale elle a dominé la discussion, Harris a de nouveau lancé ce samedi un défi à son adversaire, l’invitant à débattre sur la chaîne CNN le 23 octobre. Les élections aux États-Unis auront lieu le 5 novembre.

« La vice-présidente Harris est prête pour une autre occasion de partager la scène avec Donald Trump », a déclaré Jen O’Malley Dillon, directrice de campagne, dans un communiqué. « Trump ne devrait avoir aucun problème à accepter ce débat ».

Trump a rejeté l’invitation une nouvelle fois, bien qu’il ait reconnu ce samedi qu’il aimerait débattre pour son « valeur de divertissement », et a ajouté que bien que la chaîne CNN ait été « très juste » lors de son débat en juin avec le président Joe Biden, « ils ne le seront plus ».

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Lors du premier débat, diffusé sur la chaîne ABC, Harris a réussi à agacer son adversaire sur plusieurs sujets sensibles : l’affluence à ses meetings, ses relations avec ses anciens alliés politiques et sa réputation internationale, entre autres.

Cela n’a pas empêché Trump d’affirmer qu’il avait « gagné » le débat et d’attaquer l’impartialité des deux journalistes d’ABC qui ont modéré la rencontre.

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Culiacán : Violents affrontements entre factions du Cartel de Sinaloa, 10 morts signalés

Les autorités mexicaines ont rapporté ce samedi des fusillades dans les rues du centre de Culiacán, capitale de l’État de Sinaloa (nord-ouest), ainsi que des blocages dans des avenues principales lors d’une journée violente qui a fait 10 morts, selon des rapports journalistiques.

Ces incidents marquent le douzième jour consécutif d’une insurrection criminelle due à l’affrontement entre les factions du Cartel de Sinaloa, un puissant groupe narcotrafiquant, après l’arrestation, le 25 juillet dernier, de leur leader Ismael « El Mayo » Zambada par les autorités américaines.

La capture du chef, enlevé au Mexique par l’un de ses associés et transporté en avion vers les États-Unis, a déclenché une guerre interne qui, depuis le 9 septembre dernier, a fait environ 70 morts, selon un bilan basé sur des chiffres officiels et des rapports de presse.

Ce samedi, trois incidents ont eu lieu dans le quartier central de Tres Ríos, où se trouve le bureau du procureur de l’État de Sinaloa.

Le premier a été une fusillade entre la police et des sicaires présumés, suivie d’un blocage d’avenues par des inconnus à moto et en voiture, qui se sont installés à environ 200 mètres du bureau du procureur.

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Le troisième événement s’est produit lorsque des civils armés ont attaqué des agents de sécurité avant de se réfugier dans un immeuble résidentiel. Une fusillade s’en est suivie, laissant trois criminels présumés abattus, un suspect arrêté et deux soldats blessés, a rapporté le gouverneur de l’État, Rubén Rocha Moya, sur X.

« Les forces de sécurité ont réussi à évacuer six adultes et une enfant de l’immeuble où les agresseurs s’étaient retranchés », a ajouté Rocha, qui s’est rendu ce samedi à Mexico pour rencontrer la présidente élue Claudia Sheinbaum, qui prendra ses fonctions le 1er octobre.

Le gouvernement central a envoyé ce samedi 600 soldats pour renforcer la sécurité à Sinaloa.

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