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International

Une entreprise japonaise enquête pour savoir si ses talkies-walkies ont été utilisés dans les explosions au Liban

La société de télécommunications japonaise Icom a indiqué qu’elle enquêtait pour savoir si certains des « talkies-walkies » qu’elle fabrique ont été utilisés dans les explosions qui ont touché la veille des membres de la milice chiite du Hezbollah au Liban.

Icom s’est ainsi prononcé sur « les informations recueillies par les médias internationaux » qui indiquaient que des appareils émetteurs-récepteurs portables avec leur logo avaient explosé au Liban la veille, dans une deuxième vague d’explosions simultanées sur des appareils de communication sans fil après celles qui se sont produites la veille avec des dispositifs de recherche de personnes.

« Nous enquêtons sur les faits entourant cette question. Nous publierons des informations mises à jour dès que nous les aurons disponibles », a déclaré la société japonaise dans un communiqué.

‘exécutif japonais est également au courant des informations susmentionnées « et est en train de compiler des détails sur la question », a déclaré aujourd’hui le porte-parole de l’exécutif japonais, Yoshimasa Hayashi, lors d’une conférence de presse.

La nouvelle vague d’explosions simultanées dans les appareils de communication subie par Hizbulá a fait 14 morts la veille, ce qui, ajouté à ceux de mardi, a porté le bilan total à 26 morts, selon les dernières données provisoires.

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La défense civile libanaise a indiqué dans un communiqué que ses équipes ont participé à l’extinction d’incendies déclenchés dans des dizaines de bâtiments et de véhicules en raison des détonations d’ »appareils sans fil et de lecteurs d’empreintes digitales ».

Les incidents sans précédent de ces derniers jours ont de nouveau déclenché les craintes du déclenchement d’une guerre ouverte au Liban, contre laquelle Israël avait déjà intensifié sa rhétorique les jours précédents, insistant sur la nécessité de mettre fin à la présence du Hezbollah à la frontière.

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International

Joe Biden prolonge le TPS pour 900 000 immigrants, retardant les tentatives de Trump de mettre fin aux protections

Le gouvernement de Joe Biden a renouvelé vendredi la suspension de la déportation qui couvre actuellement 900 000 immigrants en provenance du Venezuela, du Salvador, d’Ukraine et du Soudan, une mesure qui retarderait toute tentative du président élu Donald Trump de mettre fin à ces protections.

Le Département de la sécurité intérieure (DHS) a étendu l’inscription au programme de Statut de Protection Temporaire (TPS) pour ces pays, offrant aux immigrants un sursis de déportation et un accès à des permis de travail pour 18 mois supplémentaires. Le démocrate Biden a considérablement augmenté le nombre d’immigrants pouvant bénéficier du TPS depuis qu’il a pris ses fonctions en 2021. Le statut, qui est disponible pour les personnes dont le pays d’origine a connu une catastrophe naturelle, un conflit armé ou un autre événement extraordinaire, couvre désormais plus d’un million de personnes de 17 pays.

Trump, un républicain qui retournera à la Maison Blanche le 20 janvier, a tenté de mettre fin à la plupart des inscriptions au TPS pendant son mandat de 2017 à 2021, mais les tribunaux américains l’en ont empêché.

Trump a remporté un autre mandat en promettant une répression massive de l’immigration et on s’attend à ce qu’il tente à nouveau de mettre fin à la plupart des protections du programme de Statut de Protection Temporaire.

L’équipe de transition de Trump n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires.

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International

Les États-Unis saisissent 20 millions de dollars liés à des pots-de-vin de l’homme d’affaires vénézuélien Naman Wakil

Le gouvernement des États-Unis a saisi plus de 20 millions de dollars provenant d’un réseau de pots-de-vin liés à l’homme d’affaires vénézuélien d’origine syrienne, Naman Wakil, décédé, a annoncé vendredi le Département de la Justice.

L’argent saisi est le résultat d’une plainte civile déposée en août 2023 par le Département de la Justice, qui alléguait que « les fonds provenaient de crimes de corruption internationale et de blanchiment d’argent » commis entre 2008 et 2014, selon un communiqué diffusé aujourd’hui.

Pendant cette période, Wakil, qui contrôlait plusieurs entreprises vendant des produits alimentaires, a payé des dizaines de millions de dollars en pots-de-vin à plusieurs présidents de la Corporation d’approvisionnement et de services agricoles (CASA) pour obtenir des contrats avec cette agence alimentaire d’État du Venezuela.

« À la suite de ces pots-de-vin, Wakil, par l’intermédiaire de ses entreprises, a obtenu des centaines de millions de dollars de profits sur des comptes qu’il contrôlait dans les îles Caïmans et en Suisse », a expliqué le Département de la Justice, ajoutant que Wakil a blanchi ces gains dans le sud de la Floride, entre autres endroits.

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Amérique centrale

Le procès de Romeo Vásquez : des manifestants exigent justice pour Isis Obed Murillo

Des dizaines de partisans du parti officieliste Liberté et Rétablissement (Libre) se sont rassemblés ce vendredi devant le tribunal à Tegucigalpa où comparaissent l’ex-chef de l’État-major général des Forces armées du Honduras, Romeo Vásquez, et deux autres militaires accusés de meurtre, pour exiger justice pour les « martyrs » du coup d’État de 2009 contre le président de l’époque, Manuel Zelaya.

« Nous avons besoin que justice soit rendue pour chaque martyr, pour la vie d’Isis Obed, parce que lui et tous les martyrs ont été assassinés, ils ne sont pas morts parce qu’ils voulaient mourir, ils sont morts parce qu’on a voulu les tuer », a déclaré aux journalistes Silvia Mencías, la mère d’Isis Obed Murrillo.

Vásquez, l’ex-sous-chef de l’institution militaire Venancio Cervantes et l’ex-commandant du Commandement des opérations spéciales Carlos Roberto Puerto, sont accusés par le ministère public (le procureur général) de « meurtres et de blessures graves » contre les citoyens Isis Obed Murillo et Alex Roberto Zavala, partisans de Zelaya, le mari et conseiller de la présidente du Honduras, Xiomara Castro.

Murillo est décédé le 5 juillet 2009 d’une balle dans la tête alors qu’il participait à une manifestation, ce jour-là, lorsque Manuel Zelaya a tenté de revenir dans le pays par voie aérienne, ce que les forces armées ont empêché en bloquant la piste de l’aéroport international de Toncontín à la capitale hondurienne.

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