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International

Le Premier ministre haïtien se rend au Kenya et aux Émirats arabes unis pour demander de l’aide alors que la violence frappe le pays

Le Premier ministre d’Haïti, Garry Conille, a entrepris ce samedi un voyage à l’étranger qui le mènera au Kenya et aux Émirats arabes unis (EAU) pour chercher plus de soutien à la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS), dirigée par le pays africain, tandis que la violence des bandes armées continue de frapper la nation caribéenne déprimée.

Au Kenya, selon un communiqué, Conille rencontrera le président William Ruto, avec qui il parlera de l’arrivée des prochains contingents de police, dans le cadre du déploiement du MMSS.

Lors d’une visite le mois dernier en Haïti, Ruto a annoncé l’arrivée de 600 soldats de son pays pour rejoindre la Mission, qui, sous la direction du Kenya, a commencé à être déployée il y a trois mois dans le pays des Caraïbes pour aider la police à faire face aux bandes armées sanglantes.

Actuellement, seuls 400 policiers kenyans sont déployés en Haïti, tous à Port-au-Prince, et bien qu’il y ait des pays des Caraïbes, d’Afrique et d’Asie qui ont montré leur volonté d’envoyer des agents jusqu’à atteindre le nombre souhaité de 2 500, aucun ne l’a encore fait par manque de fonds, car cette mission dépend exclusivement de dons volontaires, contrairement à ceux des « casques bleus » (forces de maintien de la paix des Nations Unies), pour lesquels un fonds est toujours disponible.

Les réunions de Conille

En ce qui concerne le voyage aux Émirats arabes unis, Conille rencontrera son homologue, Mohamed bin Rashid, pour discuter des technologies et de l’assistance technique dans les domaines de la sécurité.

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D’autres réunions sont prévues avec les autorités de plusieurs pays africains pour discuter de la crise de la sécurité sociale et des opportunités pour Haïti, ajoute la note.

Le voyage de Conille intervient après une attaque tôt jeudi matin par le groupe armé Gran Grif à Pont Sondé, dans la commune de Saint-Marc, à Artibonite, à environ 100 kilomètres de Port-Prince, qui a fait plus de 70 morts, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ce qui a choqué le pays qui est plongé dans une crise qui ne fait qu’empirer.

Selon le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (Binuh), au moins 1 379 personnes ont été victimes de la violence des bandes armées, entre morts et blessés, au cours du deuxième trimestre de 2024, portant le nombre de victimes à près de 3 900 au premier semestre de l’année.

En 2023, la violence a fait, entre morts et blessés, 8 000 victimes en Haïti, selon les chiffres de l’ONU.

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International

La Corée du Nord intensifie les tensions avec le Sud et commence à influencer l’Ukraine

Plusieurs mouvements nord-coréens ont contribué à renforcer cette semaine l’atmosphère de confrontation dans la péninsule coréenne et menacent également de générer une plus grande instabilité sur le front ukrainien, au rythme de la coopération militaire croissante entre Pyongyang et Moscou.

Ce sont les dernières étapes franchies par le régime de Kim Jong-un au niveau régional et quelques-unes de ses actions possibles pour influencer une guerre qui se déroule aux portes de l’Union européenne (UE) et qui menace de se transformer de plus en plus en un conflit subsidiaire impliquant des tiers.

Réforme constitutionnelle pour définir le Sud comme hostile

Début octobre, la Corée du Nord a tenu une session de son Parlement pour, entre autres, modifier la Constitution afin de refléter ce que son dirigeant, Kim Jong-un, a dit au début de l’année.

Le troisième maréchal de la dynastie Kim a alors proclamé que la Corée du Sud (avec laquelle il n’y a pas eu de dialogue depuis cinq ans) est désormais le principal ennemi national et que Pyongyang ferme les portes à la réconciliation ou à la réunification, un tournant radical de ce qui a été la stratégie diplomatique nord-coréenne à l’égris de son voisin depuis plus de 30 ans et qui semble articuler les décisions du régime depuis plus d’un an.

Pour l’instant, ni la propagande ni aucun organisme nord-coréen n’a révélé publiquement le contenu exact de cet amendement, ce qui est courant dans la dictature asiatique hermétique.

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Destruction des liaisons de transport avec le Sud

Ce même jeudi, les médias nord-coréens ont fait la référence la plus directe à ce jour sur les conséquences que cette réforme constitutionnelle entraîne pour la relation avec le voisin.

L’agence KCNA a rendu compte aujourd’hui du démontage, réalisé mardi par la Corée du Nord, des deux seuls corridors frontaliers qui relient les deux Corées par la route et le rail et a déclaré qu’il s’agissait d’une « mesure inévitable et légitime prise pour répondre aux exigences de la Constitution », qui « définit la République de Corée (nom officiel du Sud) comme un État hostile ».

Bien que Pyongyang refortifie depuis près d’un an son côté de la frontière et prépare l’amputation de ces voies de communication, les détonations elles-mêmes certifient sans ambages la détermination de Pyongyang à miser sur un virage stratégique radical.

Cette action indique également que l’amendement constitutionnel implique également une redéfinition unilatérale des frontières nord-coréennes, ce qui peut être un terrain fertile pour des affrontements de guerre autour de la zone démilitarisée qui sépare les deux voisins ou de la frontière maritime contestée dans la mer Jaune.

Envois de propagande

Le 11 octobre dernier, Pyongyang a accusé Séoul d’être derrière l’envoi de plusieurs drones photographiés au-dessus de la capitale nord-coréenne et chargés de pasquins de propagande contre le régime de Kim Jong-un.

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L’armée sud-coréenne a nié – bien que de manière quelque peu ambiguë – cet extrême, d’où la pensée que les responsables de cette action pourraient être les militants qui envoient régulièrement des ballons du Sud au Nord avec ce type de propagande.

Indépendamment de qui se cache derrière ces drones, Kim lui-même a ordonné lundi à huit brigades d’artillerie déployées le long de la frontière sud d’ouvrir le feu si des avions sans pilote en provenance du pays voisin sont détectés, ce qui contribue à resserrer encore plus les esprits et à augmenter la nervosité des deux côtés du 38e parallèle.

Coopération croissante entre Pyongyang et Moscou

Le secrétaire d’État adjoint américain, Kurt Campbell, a déclaré mercredi lors de sa visite à Séoul que « le soutien matériel (en termes d’armement) de la Corée du Nord à la Russie augmente vraiment au point que son impact se fait sentir sur le champ de bataille ».

Diverses sources en Corée du Sud, aux États-Unis ou en Ukraine considèrent qu’il est prouvé que depuis 2023 Pyongyang a fourni à Moscou des millions de touts d’artillerie de 122 et 125 millimètres et de missiles tactiques dont les restes ont été localisés sur le front.

Au soutien matériel pourrait maintenant s’ajouter un prétendu envoi de troupes au front de l’Ukraine, une possibilité qui ouvrirait une nouvelle et dangereuse phase du conflit.

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Ces derniers jours, des sources en Ukraine ou en Corée du Sud ont assuré que Pyongyang se préparait à envoyer à la fin de l’année ou qu’il avait déjà envoyé (certaines de ces sources parlent de 10 000 effectifs) des troupes au front, ce que Moscou a qualifié de « canular ».

Cette mesure s’inscrirait dans le cadre du pacte stratégique signé en juin par Kim Jong-un et le président russe Vladimir Poutine, et qui comprend une clause de soutien mutuel en cas d’attaque de l’un des deux pays.

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International

Un tribunal du Bangladesh émet un mandat d’arrêt contre l’ancienne Première ministre Sheikh Hasina

Le Tribunal pénal international du Bangladesh a émis jeudi un mandat d’arrêt contre l’ancienne Première ministre du pays, Sheikh Hasina, et contre 45 autres personnes liées à sa formation politique, la Ligue Awami, pour avoir commis des crimes contre l’humanité lors de la répression des manifestations qui ont eu lieu dans le pays entre juillet et août.

Selon le journal bangladais The Business Standard, le tribunal de ce pays asiatique a demandé un mandat d’arrêt contre Hasina, qui a démissionné de ses fonctions le 5 août et a fui le Bangladesh, assiégé par des manifestations qui ont été durement réprimées et au cours desquelles plus de 700 personnes sont mortes, selon l’actuel exécutif provisoire du Bangladesh.

L’arrestation de Hasina et de ses alliés devra avoir lieu avant le 18 novembre, selon le journal The Daily Star.

Hasina et ses collaborateurs font face à des centaines d’accusations

Le Tribunal pénal international du Bangladesh est une cour des crimes de guerre interne créée en 2009 pour enquêter et poursuivre les suspects du génocide commis en 1971 pendant la guerre de libération du Bangladesh.

L’ancienne Première ministre Hasina, qui restait au pouvoir sans interruption depuis 2009, a été contrainte de quitter le pouvoir le 5 août dernier après l’intensification des mobilisations antigouvernementales qui ont commencé en juillet.

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Les manifestations ont été menées par des étudiants qui ont manifesté contre un système controversé de quotas d’emploi public pour les descendants d’anciens combattants de la guerre de libération du Bangladesh, mais elles se sont rapidement transformées en une « révolution » qui a conduit Hasina à quitter le pouvoir.

Après sa fuite en Inde, un gouvernement intérimaire a été formé dans le pays, dirigé par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, et dont certains des dirigeants étudiants font partie.

Pour la répression qui s’est produite pendant les manifestations, Hasina – actuellement à New Delhi – et plusieurs de ses plus proches alliés font face à des centaines de charges.

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International

Quatre des 16 migrants transférés en Albanie retournent en Italie parce qu’ils sont mineurs et vulnérables

Quatre des 16 premiers migrants transférés par l’Italie en Albanie pour traiter leurs demandes d’asile dans des centres construits dans ce pays, sont de retour en Italie, deux parce qu’ils sont mineurs et deux autres en raison de leur statut de vulnérabilité.

Comme l’ont confirmé jeudi des sources de l’Intérieur à EFE, « deux mineurs du Bangladesh et deux d’Égypte en situation de fragilité sont partis pour l’Italie », sans préciser plus de détails.

Les quatre faisaient partie du groupe de 16 hommes – 10 Bangladais et 6 Égyptiens – secourus dimanche dernier par les garde-côtes italiens dans les eaux internationales, qui ont été transférés par un navire de la marine militaire italienne pour procéder à leur identification et rester dans les centres controversés construits par l’Italie sur le territoire albanais.

Les deux plus jeunes ont déclaré être mineurs à leur arrivée en Albanie, c’est pourquoi, par mesure de précaution, leur retour en Italie a été déterminé pour être évalués par les autorités.

Pendant ce temps, les deux Égyptiens reviennent en présentant des signes évidents de fragilité, selon les médias locaux.

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Les conditions de l’accord entre l’Italie et l’Albanie

Selon l’accord conclu entre l’Italie et l’Albanie, les migrants transférés vers les centres albanais de Schengenin et de Gjader doivent être des hommes adultes, majeurs et en bonne santé, secourus dans les eaux internationales ou italiennes uniquement par les navires de la Garde côtière ou de la Garde financière.

Les femmes, les enfants et les personnes en situation de fragilité sont immédiatement emmenés à Lampedusa et pris en charge par le système d’accueil italien.

La Première ministre italienne, l’extrême droite Giorgia Meloni, a signé cet accord en novembre 2023 avec son homologue albanais, le socialiste Edi Rama, le défendant comme un possible « modèle » pour l’Europe et comme « une nouvelle et courageuse voie » dans le contrôle migratoire.

Il a également assuré que la juridiction dans ces centres sera « italienne et européenne ».

La Commission européenne étudie le modèle italien

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé d’explorer l’idée de développer des « centres de retour » pour les migrants illégaux en dehors de l’Union européenne (UE) car, selon elle, des « leçons » peuvent être tirées de l’accord entre l’Italie et l’Albanie.

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De leur côté, les ONG qui sauvent des immigrants en Méditerranée ont demandé l’annulation de l’accord avec l’Albanie pour « mettre en danger les droits de l’homme et le droit international », dans un contexte d’ »externalisation des frontières européennes ».

L’opposition italienne a également accusé le gouvernement de dépenser plus de 800 millions d’euros qui auraient pu être affectés à la santé, dans une initiative qui viole les droits de l’homme.

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