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International

La présidente de la Cour suprême du Mexique présente sa démission au Sénat

La présidente de la Cour suprême de justice de la nation du Mexique (SCJN), Norma Piña, a présenté mercredi sa démission avec celle de sept autres des onze ministres de l’organisme, dans ce qu’elle a qualifié d’ »acte de congruence », au milieu des protestations contre la réforme judiciaire controversée promue par la présidente, Claudia Sheinbaum.

« Cette démission n’implique pas mon accord avec la séparation du poste pour lequel j’ai été initialement nommé jusqu’au 10 décembre 2030, mais un acte de congruence et de respect pour le texte constitutionnel qui nous régit aujourd’hui », a déclaré Piña dans la lettre, envoyée au président du Sénat, le parti au pouvoir Gerardo Fernández Noroña.

De même, Piña a indiqué que sa décision de décliner sa « candidature à participer aux élections ordinaires des juges qui occuperont, entre autres, les postes de ministres et de ministres de la SCJN », est prise en référence à l’électionpour le vote populaire promue par la réforme judiciaire.

Fernández Noroña a confirmé que celles des ministres Margarita Ríos-Farjat, Alberto Pérez Dayán, Javier Laynez Potisek, Juan Luis González Alcántara Carrancá, Jorge Pardo, Alfredo Gutiérrez Ortiz Mena et Luis María Aguilar ont été reçues, avec celle de Piña.

« Les huit ont décidé de ne pas participer au processus électoral », a déclaré le président du Sénat.

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Le processus électoral

Les seuls ministres qui ont exprimé leur intérêt à participer au processus électoral sont Lenia Batres, Yazmín Esquivel et Loreta Ortiz, qui sont alignés sur le gouvernement actuel.

En réponse aux démissions, la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a insisté lors de sa conférence du matin sur le fait que les lettres répondent à l’intérêt des ministres à prendre leur retraite avec leurs pensions.

La réforme judiciaire de septembre dernier stipule que les ministres qui ne se présentent pas ou ne sont pas élus en 2025 perdront le droit à un avoir de retraite, sauf s’ils démissionnent avant la clôture de l’appel.

Le processus électoral qui marquera un changement historique à la Cour suprême au Mexique se déroule au milieu de débats sur l’indépendance judiciaire et la transparence des avantages économiques pour les hauts fonctionnaires du pouvoir judiciaire.

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International

Adhésion à l’OTAN : l’Ukraine intensifie sa demande, Moscou réagit vivement

L’Ukraine a intensifié ce mardi sa pression sur l’OTAN pour obtenir davantage d’armes et des garanties de sécurité, y compris la possibilité d’adhérer à l’alliance militaire, un scénario que la Russie juge « inacceptable ».

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré que la seule garantie de sécurité « réelle » pour le pays est une adhésion « pleine et entière » à l’OTAN, une déclaration qui a immédiatement suscité une réaction de la Russie.

À Moscou, le porte-parole du gouvernement russe, Dmitri Peskov, a affirmé que l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est « inacceptable » pour la Russie, car elle représenterait « un événement menaçant pour nous ».

L’empressement de l’Ukraine s’explique par le retour imminent de Donald Trump à la présidence des États-Unis dans moins de deux mois et par sa volonté désespérée d’obtenir une position de force avant toute éventuelle négociation avec la Russie pour mettre fin au conflit armé.

À Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN entament ce mardi une réunion de deux jours. Lors d’un point de presse, le secrétaire général de l’alliance, Mark Rutte, a opté pour la prudence.

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International

Les États-Unis expriment leur inquiétude face à la loi martiale en Corée du Sud

Les États-Unis se disent préoccupés par la déclaration de la loi martiale en Corée du Sud, l’un de leurs principaux alliés, et espèrent que le vote des parlementaires sud-coréens contre cette mesure « sera respecté ».

« Nous suivons les récents événements en République de Corée avec une grande inquiétude » et nous espérons que « tout différend politique sera résolu pacifiquement et dans le respect de l’État de droit », a déclaré le vice-secrétaire d’État, Kurt Campbell.

« Je tiens à souligner que notre alliance avec la République de Corée est solide et que nous soutenons la Corée dans ces moments d’incertitude », a-t-il ajouté.

La Maison Blanche affirme ne pas avoir été informée « au préalable » de la déclaration de la loi martiale par le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui a accusé l’opposition d’être des « forces antiétatiques » cherchant à « renverser le régime ».

Le président américain Joe Biden est au courant de la crise.

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« Je viens d’être informé » de la situation, a déclaré Biden aux journalistes voyageant avec lui en Angola, où il est arrivé tard lundi pour sa première visite en Afrique subsaharienne en tant que président.

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International

L’Argentine prévoit de faire payer universités et soins médicaux aux étrangers non résidents

Le gouvernement du président argentin Javier Milei prépare une « série de modifications du régime migratoire » visant à faire payer l’éducation dans les universités publiques et les soins dans les hôpitaux aux étrangers non résidents, a annoncé ce mardi le porte-parole Manuel Adorni.

Avec cette réforme du régime migratoire, « il sera établi que les universités nationales pourront imposer des frais de scolarité aux étudiants étrangers non résidents » et également « mettre fin à la gratuité des soins médicaux pour les étrangers non résidents dans le pays », a déclaré Manuel Adorni lors d’une conférence de presse ce mardi.

En Argentine, les soins médicaux et l’éducation, jusqu’au niveau universitaire, sont gratuits dans le cadre du système public.

En tant que pays fédéral, l’Argentine limite le pouvoir du gouvernement national aux hôpitaux qui relèvent de sa compétence, tandis que les provinces jouissent d’une autonomie en matière de gestion.

Cette année, certaines provinces ont déjà commencé à facturer les soins médicaux aux étrangers non résidents, comme Mendoza (ouest), Santa Cruz (sud) et, au nord, Jujuy et Salta.

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