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International

La Cour ouvre une enquête sur les anciens présidents du Sénat et de la Chambre de Colombie pour corruption

La Cour suprême de justice de Colombie a ouvert mardi une enquête contre les anciens présidents du Sénat Iván Name et de la Chambre des représentants Andrés Calle pour leur lien présumé dans des actes de corruption dans une unité d’État, qui parsème plusieurs membres du gouvernement et du Congrès.

Le sénateur Name, de l’Alliance verte, et le représentant Calle, du Parti libéral, les ont accusés des délits de corruption inappropriée et de détournement de fonds en faveur de tiers, dans une enquête relative à l’attribution de contrats de l’Unité nationale pour la gestion des risques de catastrophe (UNGRD), a détaillé la Cour.

Dans ces embauches, a ajouté l’information, les membres du Congrès « seraient intervenus » en tant que « présidents du Sénat et de la Chambre des représentants » et « auraient reçu des paiements en espèces de la part de l’ancien directeur adjoint de la gestion des catastrophes » de l’UNGRD Sneyder Pinilla.

Enquête en Colombie sur le scandale de corruption

« Les législateurs se seraient engagés, en échange de la prétendue livraison des ressources, à promouvoir des réformes qui étaient en cours au Congrès et qui avaient été déposées par le gouvernement national. Cet argent, apparemment, aurait été alloué par les membres du Congrès pour financer des campagnes pour les élections locales et régionales (de 2023) », a détaillé la Cour.

Comme l’a révélé Pinilla le 3 mai dernier, l’argent de l’UNGRD a été utilisé en 2023 pour payer des millions de comms à Name et Calle.

Cet argent aurait été détourné de celui alloué à l’achat de 40 camions-citernes pour approvisionner en eau le département caribéen de La Guajira, un projet dans lequel les ressources ont été détournées parce que les véhicules achetés ne remplissaient pas les conditions techniques, entre autres défaillances.

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Hauts fonctionnaires du gouvernement impliqués

Le scandale de corruption au sein de l’UNGRD, un organisme chargé de répondre et de prévenir les urgences causées par des catastrophes naturelles dans le pays, a été découvert par la presse en février dernier et depuis lors, il s’est développé pour atteindre de hauts fonctionnaires du gouvernement.

Parmi les personnes désignées figure le ministre des Finances, Ricardo Bonilla, qui, selon le bureau du procureur, a été déterminant, en coordination avec l’ancien directeur de l’UNGRD Olmedo López, pour l’attribution de trois contrats de 92 milliards de pesos (environ 20,7 millions de dollars) au profit de six membres du Congrès en échange de soutien à l’extension du quota d’endettement du gouvernement.

De même, l’ancien directeur de la Direction nationale du renseignement (DNI) de Colombie, Carlos Ramón González, l’une des personnes les plus proches du président Gustavo Petro, a reçu des accusations du bureau du procureur comme la personne qui a ordonné l’année dernière le paiement de pots-de-vin à deux importants membres du Congrès en échange d’un soutien législatif au gouvernement.

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International

La Cour Confirme la Condamnation de Cristina Kirchner à Six Ans de Prison

Un tribunal argentin a confirmé ce mercredi la condamnation à six ans de prison et l’inéligibilité politique de Cristina Kirchner, leader de l’opposition au gouvernement de Javier Milei, dans une affaire de gestion frauduleuse, une décision qui sera réexaminée par la Cour Suprême. L’ex-présidente a qualifié le processus de « spectacle ».

La Chambre fédérale de cassation pénale a décidé de « condamner Cristina Elizabeth Fernández de Kirchner à une peine de six ans de prison, à une inéligibilité spéciale à vie pour exercer des fonctions publiques, avec les sanctions légales et les frais du procès, en tant qu’auteure responsable du crime de gestion frauduleuse au détriment de l’administration publique », selon une décision diffusée en direct.

Les juges ont rejeté les recours présentés par le procureur et la défense, maintenant ainsi les peines et les acquittements prononcés en décembre 2022.

Kirchner, âgée de 71 ans, avait été condamnée initialement en 2022 à six ans de prison et à une inéligibilité à vie pour des irrégularités dans l’attribution de contrats de travaux publics pendant son mandat présidentiel (2007-2015), une décision qui a maintenant été confirmée par une cour supérieure.

L’ex-présidente a critiqué l’impartialité des juges dans une lettre publiée mardi, les accusant d’être liés à son rival politique Mauricio Macri, qui a occupé la présidence de 2015 à 2019.

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International

Le Pape Appelle à des Programmes de Protection Plus Efficaces au Sein de l’Église

Le Pape a demandé que les programmes de protection contre les abus au sein de l’Église soient « efficaces » et a encouragé en particulier les initiatives des diocèses qui offrent « réconfort et assistance à ceux qui ont souffert ».

Dans un message adressé aux participants de la Conférence sur la sauvegarde de l’Église catholique en Europe, organisée par la Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs, François a souligné la nécessité de mettre en place des réseaux « de personnes et de bonnes pratiques » afin de « partager les connaissances, se soutenir mutuellement et garantir que les programmes de protection soient efficaces et durables ».

L’événement, qui a été inauguré ce mercredi, réunit plus de 100 experts ainsi que des victimes de 25 pays européens, qui débattront de la question jusqu’au 15 novembre. « Votre engagement envers cette cause est un signe de l’effort constant de l’Église pour protéger les plus vulnérables », a souligné François dans un message vidéo diffusé au début des rencontres.

« Le dialogue et les échanges lors de votre conférence offrent des opportunités prometteuses pour une compréhension plus profonde et un engagement renforcé en faveur de la sauvegarde des enfants et des adultes vulnérables au sein de l’Église », a-t-il ajouté.

De son côté, le responsable de cette commission, le cardinal américain Sean O’Malley, a affirmé qu’il était de notre devoir « d’écouter et de répondre à ceux qui ont été lésés ». « Nous devons suivre la procédure légale pour enquêter sur les plaintes et montrer un leadership ferme en prenant les mesures nécessaires pour prévenir au mieux tout cas d’abus », a-t-il précisé.

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International

L’Iran Maintient ses Canaux de Dialogue Indirects avec les États-Unis Après l’Élection de Trump

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abás Araqchi, a déclaré mercredi que les canaux de communication indirects avec Washington restent ouverts, une semaine après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

« Nous avons des différences, parfois fondamentales et cruciales avec les Américains, qui ne peuvent pas être résolues, mais nous devons les gérer (…) afin de réduire les tensions », a affirmé Araqchi.

« Les canaux de communication entre nous et les Américains existent encore », a ajouté le chef de la diplomatie, en marge de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

Les États-Unis et l’Iran ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980, peu après la Révolution islamique qui a renversé la dynastie Pahlavi soutenue par Washington.

Cependant, les deux pays communiquent indirectement par l’intermédiaire de l’ambassade de Suisse à Téhéran et du sultanat d’Oman, qui joue souvent le rôle de médiateur.

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Pendant son premier mandat (2017-2021), Trump a mis en place la politique de la « pression maximale » contre l’Iran et a rétabli les sanctions.

En 2018, les États-Unis se sont retirés d’un accord international visant à réguler les activités nucléaires de l’Iran en échange d’un allègement des sanctions internationales.

 

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