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International

Rodrigo Duterte arrive aux Pays-Bas pour être détenu par la CPI après son extradition

L’ex-président philippin Rodrigo Duterte est arrivé ce mercredi au centre de détention de la Cour pénale internationale (CPI) aux Pays-Bas, après avoir été extradé par les Philippines. Il est accusé de crimes contre l’humanité présumés commis pendant sa « campagne contre les drogues » entre 2011 et 2019.

À l’entrée du centre de détention, environ 250 personnes se sont rassemblées, beaucoup en larmes, pour exprimer leur soutien à l’ex-dirigeant. Elles brandissaient des drapeaux philippins et des pancartes avec des messages tels que « We love you, Tatay Digong » (Nous t’aimons, Papá Digong, un surnom affectueux pour Duterte) et scandaient des slogans pour sa libération.

L’ex-président, qui est entré au centre de détention vers 19 h 40, est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour des crimes contre l’humanité présumés commis aux Philippines durant la fameuse « campagne contre les drogues ».

Dans une première réaction, le procureur de la CPI, Karim Khan, a défendu dans un communiqué l’indépendance et l’impartialité de ses enquêtes, saluant l’arrestation comme « une avancée majeure dans la recherche de responsabilité » aux Philippines.

L’avion qui a transporté l’ex-président depuis les Philippines jusqu’aux Pays-Bas a atterri à l’aéroport néerlandais vers 16 h 55 (heure locale), après une escale prolongée à Dubaï, où Duterte a subi un contrôle médical de routine et où les documents nécessaires pour les passagers du vol ont été traités.

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Au centre de détention de la CPI, Duterte passera une première entrevue pour évaluer ses besoins, sa situation médicale et les questions légales protocolaires, et il pourra s’entretenir avec son équipe juridique. Ensuite, la CPI programmera une audience de comparution initiale pour confirmer l’identité du suspect et lui rappeler ses droits.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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Amérique centrale

Tensions après l’arrestation d’un Guatémaltèque en attente d’asile aux États-Unis

Une famille est engagée dans une confrontation tendue avec le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) après que des agents ont brisé la vitre d’une voiture et arrêté un homme que la famille affirme être un demandeur d’asile.

L’incident, survenu lundi, soulève de sérieuses questions sur les procédures et les pratiques de ciblage de l’agence.

Juan Francisco Méndez se rendait apparemment à un rendez-vous chez le dentiste lorsque des agents de l’ICE ont intercepté son véhicule. L’avocate de la famille, Ondine Gálvez-Sniffin, a expliqué que les agents ont utilisé un marteau pour briser la vitre de la voiture avant d’arrêter Méndez et son épouse. Selon Gálvez-Sniffin, les agents ont d’abord affirmé qu’ils recherchaient une autre personne, mais ont tout de même procédé à l’arrestation de Méndez malgré ce qui semble être une erreur d’identité.

La famille et ses représentants légaux exigent désormais des réponses de l’ICE concernant les tactiques agressives employées lors de l’arrestation ainsi que la justification de la détention de Méndez, d’autant plus que sa demande d’asile est en cours d’examen.

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International

Le gouvernement colombien met fin au cessez-le-feu avec les dissidences des FARC, un revers pour la « Paz Total » de Petro

Le gouvernement de la Colombie a informé un secteur des dissidences de l’ex-guérilla des FARC qu’il ne prorogerait pas le cessez-le-feu en vigueur depuis octobre 2023 et jusqu’à ce mardi, dans un nouvel échec de la politique de « Paz Total » du président Gustavo Petro.

L’annonce a été faite par le Bureau du Haut Commissariat à la Paix, dans une lettre envoyée aux délégués de l’autoproclamé État-Major des blocs Magdalena Medio commandé par Gentil Duarte, le commandant Jorge Suárez Briceño et le Front Raúl Reyes des dissidences de l’ex-guérilla des FARC, selon une copie du document obtenue par CNN par une source proche du processus de paix en Colombie.

Dans la lettre, il est précisé que les parties, conformément aux protocoles convenus en novembre 2023, disposent de 72 heures pour se rendre dans des zones offrant des conditions de sécurité et de protection avant que ne commencent les mesures militaires pour reprendre le contrôle des territoires où sont présents ces groupes armés en dehors de la loi.

Le gouvernement et les délégués de ces dissidences sous la direction d’Alexander Díaz, alias « Calarcá », et d’Andrey Avendaño, se sont rencontrés ce lundi dans la municipalité de La Macarena, dans le département du Meta, au sud de la Colombie, où les guérilleros dissidents ont demandé une prolongation du cessez-le-feu.

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