International
Argentine: Cristina Kirchner, actrice et victime de la crispation politique
AFP || par Philippe BERNES-LASSERRE
Adulée comme une “mère” politique à la fibre sociale, ou honnie comme une populiste corrompue, Cristina Kirchner reste, sept ans après avoir quitté la présidence argentine, une figure incontournable et influente d’une politique polarisée, crispée, qui l’a vue jeudi échapper à un attentat.
Depuis 11 jours, la vice-présidente vit sous la menace de 12 ans de prison et d’une inéligibilité à vie, requis lors d’un procès pour corruption, dans une affaire de marchés publics dans son fief de Santa Cruz (sud), pendant ses présidences (2007-2015). Des pertes pour l’Etat évaluées à 5,2 milliards de pesos (38 millions de dollars) selon l’accusation.
Pour autant depuis 11 jours, c’est à s’y méprendre la péroniste de centre-gauche qui a l’intitiative, ressoudant sur son sort un bloc gouvernemental pourtant divisé sur l’économie, laissant la presse de tous bords suspendue à ses faits et gestes, et semant la zizanie dans l’opposition sur la stratégie idoine, à un an d’une présidentielle.
Avec défi, aplomb, elle s’est posée en victime d’”un procès politique” par une justice selon elle instrumentalisée par l’opposition de droite. Qui, comme elle l’a clamé à ses partisans venus la chanter à son domicile, veut “exterminer” le péronisme” dont ils “haïssent l’amour et la joie”.
Veuve du président Nestor Kirchner (2003-2007) qui a laissé chez nombre d’Argentins la gratitude d’une normalité retrouvée après le traumatisme de la “grande crise” de 2001, Cristina a longtemps cultivé le souvenir de son mari, décédé en 2010 et dans le sillage duquel elle a été élue en 2007, puis réélue en 2011.
– Diabolisée, diabolisante –
Tous deux s’étaient connus en fac de droit. Puis devenus avocats, ont vécu et travaillé ensemble. Dans la province de Santa Cruz en Patagonie, leur fief électoral, puis dans la capitale, après l’élection de Nestor à la présidence.
Leur projet était d’alterner à la tête de l’Argentine. “Nous pensions qu’il était nécessaire d’assurer dans le temps un processus politique vertueux de transformation du pays”, écrivait-elle dans son livre “Sincèrement”.
Au pouvoir, Mme Kirchner a imposé un contrôle des changes et des restrictions aux importations, s’est brouillée avec les puissants producteurs agricoles, a mené une politique sociale généreuse, et était proche de Lula au Brésil et d’Hugo Chavez au Venezuela.
Ses mandats ont vu aussi s’approuver le mariage homosexuel, une loi sur l’autodétermination de genre, une écoute accrue à la cause des femmes, faisant de l’Argentine une pionnière en Amérique latine.
Tour a tour combative, émouvante, cabotine, sarcastique, “CFK”, qui ne dédaigne pas les tailleurs de renom, est aussi une oratrice avérée qui éclipse régulièrement à l’applaudimètre “son” président, Alberto Fernandez. Et reste pour nombre d’Argentins, de milieux populaires mais pas seulement, associée à un volontarisme social, une forme de “quoi qu’il en coûte”.
Mais pour ses adversaires, dont son grand rival le libéral Mauricio Macri, qui lui succéda la présidence (2015-2019), “CFK” est l’incarnation d’un clientélisme redistributif pathologique, qui maintient l’Argentine dans un marasme économique. Et n’est pas la dernière à diaboliser ses opposants.
M. Macri, qui a promptement et sans réserve condamné l’attentat jeudi, estimait il y cinq jours encore, après des heurts entre police et partians de Cristina, qu’elle est “seule responsable des débordements et du trouble à l’ordre publique (…) bafouant les institutions, se croyant au-dessus des lois, se plaçant en victime pour provoquer le chaos”.
– “Cristina incontournable” –
Ces dernières années, Cristina Kirchner a été mise en cause dans une dizaine de dossiers distincts, entre pots-de-vins, blanchiment de fonds ou entrave à la justice. Elle a bénéficié de non-lieux, mais cinq procédures restent en cours.
Et pour spectaculaire et fusionnelle que soit sa relation avec un noyau dur de fidèles, son étoile a pâli. Si elle peut revendiquer au mieux un quart de l’électorat, le rejet qu’elle suscite est bien plus large, conviennent maints analystes.
“Elle ne peut gagner une élection nationale (…) elle le sait et tout le péronisme le sait”, analysait pour l’AFP Raul Aragon. Mais dans une élection primaire, Cristina “pèse ces 25%”, et dans son camp, “aucun ticket (présidentiel en 2023) ne pourra se faire sans l’accord de Cristina”. Comme en 2019.
“Cristina incontournable”, résumait cette semaine Infobae, site d’information argentin habituellement critique du gouvernement. Un constat que l’attentat de jeudi n’est pas près d’altérer.
International
Climate-driven rains trigger one of Indonesia’s deadliest flood emergencies in years
A torrential monsoon season, compounded by two unusual tropical cyclones, has triggered intense rainfall in several regions since last week, including southern Thailand, northern Malaysia, and large parts of Indonesia.
Climate change has recently intensified rainfall patterns, as a warmer atmosphere is able to hold more moisture. In Indonesia, desperation is growing among those affected by the disaster due to the slow pace of rescue operations and the distribution of humanitarian aid.
Relief agencies warned that the scale of the emergency is nearly unprecedented, even for a country accustomed to frequent natural disasters.
Across the island of Sumatra, the death toll was revised downward to 770 fatalities and at least 463 people still missing as of Wednesday night. Earlier, the national disaster management agency had reported 804 deaths.
Gathering accurate information on the ground remains difficult, as many regions are still cut off due to flood damage, widespread power outages, communication failures, or a combination of all three.
International
Russian authorities ban Roblox citing child safety and moral concerns
Russia has blocked access to the U.S.-owned game creation platform Roblox, accusing it of distributing extremist materials and what authorities described as “LGBT propaganda,” state media reported on Wednesday.
The country has repeatedly threatened to ban certain foreign digital platforms, a move that human rights organizations view as part of broader efforts by authorities to tighten control over internet use.
In a statement released through Russian news agencies, the federal communications watchdog Roskomnadzor accused Roblox of hosting “inappropriate content that can negatively affect the spiritual and moral development of children.”
“The game exposes minors to sexual harassment, tricks them into sharing intimate photos, and encourages them to commit acts of depravity and violence,” the regulator claimed.
Last week, the same agency also threatened to ban WhatsApp, the country’s second most widely used messaging app, accusing it of failing to prevent criminal activity.
Roblox, which is owned by the U.S.-based Roblox Corporation, did not immediately respond to a request for comment.
According to company data for 2024, the platform has around 100 million daily users worldwide, nearly 40% of whom are under the age of 13.
Other countries, including Qatar, Iraq and Turkey, have also restricted or banned Roblox, mainly over concerns about the safety of underage users. In the United States, the states of Texas and Louisiana have filed lawsuits against the platform on similar grounds.
International
El Chapo’s son Joaquín Guzmán López pleads guilty to U.S. drug trafficking charges
Joaquín Guzmán López, one of the sons of notorious Mexican drug lord Joaquín “El Chapo” Guzmán, pleaded guilty on Monday to drug trafficking charges in a U.S. court, months after his brother Ovidio reached a similar plea agreement, according to local media reports.
The defendant appeared before a federal court in Chicago early Monday afternoon and changed his previous plea in the case, the Chicago Tribune reported. U.S. authorities accuse him of forming, together with his three brothers, the cartel faction known as “Los Chapitos.”
The group is believed to have continued the operations of El Chapo, who has been serving a life sentence in the United States since 2019.
Guzmán López, 39, was arrested after landing in Texas in a small aircraft alongside cartel co-founder Ismael “El Mayo” Zambada.
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