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Amérique centrale

Le Nicaragua aura accès à 50 millions de dollars approuvés par BCIE pour l’achat de vaccins contre le covid-19

La Banque Centraméricaine d’Intégration Economique (BCIE) a annoncé qu’elle accorderait 400 millions de dollars à huit pays du Système d’Intégration Economique (SICA) afin qu’ils puissent acquérir le vaccin contre le coronavirus. Ces fonds font partie du Programme d’Appui et de Préparation aux Situations d’Urgence pour Covid-19 et la Relance Economique, dans le cadre duquel chaque pays se verra attribuer 50 millions de dollars.

Le Nicaragua pourra accéder à ces fonds, un prêt qui vise à fournir des ressources financières immédiatement au secteur de la santé publique des pays du SICA. En plus de servir à obtenir le vaccin pour protéger la population contre le virus.

Au Nicaragua, il reste à voir quel vaccin est acheté avec ces fonds, cependant le régime de Daniel Ortega a manifesté à plusieurs reprises son intérêt pour le vaccin russe Spoutnik V. Ce vaccin devrait être produit à l’Institut Mechnikov au Nicaragua.

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Amérique centrale

Plus de 37 000 Honduriens déportés en 2024, une baisse de 30,1 % par rapport à 2023

Au moins 37 419 Honduriens, dont beaucoup de mineurs non accompagnés, ont été renvoyés dans leur pays en 2024, ce qui représente une diminution de 30,1 % par rapport à 2023, selon les chiffres de l’Institut national de la migration (INM) du Honduras publiés ce vendredi.

Entre le 1er janvier et le 12 décembre 2024, 16 142 Honduriens de moins ont été renvoyés au Honduras par rapport aux 53 561 rapatriés pendant la même période en 2023, selon un rapport de l’INM.

Les autorités américaines ont expulsé 20 765 Honduriens cette année, dont 5 701 étaient des enfants et des adolescents, certains non accompagnés, a précisé l’INM.

Selon les autorités de Tegucigalpa, plus d’un million de Honduriens, qu’ils soient résidents légaux ou sans papiers, vivent aux États-Unis, et 280 000 Honduriens sont inscrits sur la liste de déportation.

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Amérique centrale

Le Honduras envisage de réactiver le traité d’extradition avec les États-Unis en 2026

Le président du Honduras arrive à New York, aux États-Unis

Le gouvernement du Honduras n’écarte pas la possibilité de réactiver en 2026 le traité bilatéral d’extradition avec les États-Unis, un accord que Tegucigalpa a décidé de mettre fin en août dernier, mais qui reste en vigueur jusqu’au 28 février 2025, a déclaré ce mercredi la ministre hondurienne de la Défense, Rixi Moncada.

« Si la volonté existe, les États-Unis savent qu’ils doivent envoyer les lettres nécessaires pour envisager et analyser la continuité du traité (d’extradition) à partir de 2026. En 2025, cette relation sera suspendue », a souligné Moncada lors de déclarations faites aux journalistes.

Le gouvernement hondurien a notifié le 28 août à l’ambassade des États-Unis à Tegucigalpa sa décision de « mettre fin » au traité d’extradition entre les deux pays, dans un contexte de tensions diplomatiques avec l’ambassadrice américaine, Laura Dogu. L’ambassadrice des États-Unis avait critiqué le 28 août une réunion entre des autorités de la Défense du Honduras et le ministre de la Défense vénézuélien sanctionné, Vladimir Padrino López, dans le cadre d’un événement sportif militaire.

Quelques heures plus tard, la présidente du Honduras, Xiomara Castro, a décidé de rompre le traité d’extradition avec les États-Unis, en invoquant les « ingérences » de la diplomate américaine.

« Nous ne permettrons jamais qu’une ingérence étrangère cherche à affecter une institution ou une personne, surtout pendant une période électorale. Nous protégerons cela comme un cristal, car nous avons déjà vécu cette expérience », a souligné Moncada.

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Elle a également affirmé que le gouvernement hondurien « n’est pas opposé au traité d’extradition, mais à son instrumentalisation à des fins politiques ».

« Notre lutte contre la criminalité transnationale et le trafic de drogue est authentique, qu’elle provienne d’où elle provienne et quelle que soit la personne impliquée. La présidente Xiomara Castro l’a bien précisé », a ajouté la ministre de la Défense.

Le Honduras continuera à « lutter contre le crime organisé et contre les narcotrafiquants responsables de la situation, car l’État est devenu un État criminel et narcotrafiquant, depuis que son dirigeant, sous les yeux de la population, permettait des actions liées au narcotrafic, impliquant des politiciens et des entrepreneurs », a insisté Moncada.

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Amérique centrale

La traversée du Darién chute de 41 % en 2024 grâce aux nouvelles mesures migratoires

Un total de 300.549 migrants, dont la grande majorité sont des Vénézuéliens, ont traversé en 2024 la dangereuse jungle du Darién, à la frontière entre le Panama et la Colombie, soit une diminution de 41 % par rapport à l’année précédente, où des chiffres records avaient été enregistrés, selon les données fournies par le gouvernement panaméen. Ce déclin du nombre de migrants est attribué aux mesures sévères mises en place pour faire face à la crise migratoire.

« Le paquet de mesures, les actions du Service national des frontières, les mesures administratives, ainsi que des conditions climatiques plus favorables et un changement de politique, tout cela contribue à la réduction du flux migratoire », a déclaré à l’AFP Roger Tejada, directeur du Service national de migration.

Le gouvernement panaméen a présenté mardi un rapport sur ses six premiers mois de gestion depuis l’entrée en fonction du gouvernement de José Raúl Mulino le 1er juillet, avec des politiques migratoires plus strictes pour stopper la crise migratoire sans précédent dans la région du Darién, une jungle traversée chaque jour par des centaines de migrants en route de l’Amérique du Sud vers les États-Unis.

Les 300.549 migrants signalés jusqu’à ce mois de décembre représentent une diminution de plus de 210.000 personnes (41 %) par rapport à la même période en 2023, lorsque le nombre de traversées du Darién avait atteint un niveau record avec plus de 520.000 migrants.

Parmi les voyageurs ayant traversé ce passage frontalier cette année, 209.070 sont des Vénézuéliens (70 %, représentant ainsi la majorité), 17.456 Colombiens (6 %), 16.466 Équatoriens (5 %), 12.366 Chinois (4 %), 11.932 Haïtiens (4 %) et 33.259 migrants d’autres pays (11 %), selon les données officielles.

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