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International

Mort de George Floyd: la sélection des jurés se corse encore un peu plus

AFP/Salle de presse

Deux jurés initialement retenus dans le procès du meurtre de George Floyd ont été remerciés mercredi après avoir admis que l’annonce d’une compensation financière faramineuse entre la mairie de Minneapolis et la famille de l’Afro-Américain risquait d’affecter leur impartialité.

La grande ville du nord des Etats-Unis a accepté de verser 27 millions de dollars de dédommagement aux proches de George Floyd, filmé le 25 mai agonisant sous le genou du policier blanc Derek Chauvin, afin de mettre un terme à une plainte au civil pour « mort injustifiée ».

Cet accord, au montant inédit, a été annoncé vendredi, au cinquième jour du procès de cet agent de 44 ans et alors que sept jurés avaient déjà été sélectionnés.

L’avocat de Derek Chauvin, Eric Nelson, a regretté ce calendrier « suspect », susceptible « d’influencer de manière incroyable les jurés », et a demandé de reporter le procès ou de le dépayser. Le juge Peter Cahill se prononcera vendredi sur ses requêtes.

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Mais dès jeudi, le magistrat a ré-interrogé les sept jurés qui avaient déjà été sélectionnés pour savoir ce qu’ils pensaient de cet accord.

L’un d’eux, un jeune homme hispanique, a reconnu que la nouvelle l’avait « beaucoup » affecté. « Clairement, la ville de Minneapolis a des opinions tranchées », a-t-il dit. « Cela me conforte » dans mes a priori contre Derek Chauvin, a-t-il reconnu.

« J’ai été choqué, ça envoie le message que la ville de Minneapolis sent qu’il s’est passé quelque chose de mal », a déclaré un autre jeune homme, blanc cette fois.

Ce rebondissement illustre l’extrême difficulté de sélectionner des jurés impartiaux dans cette affaire ultra-médiatisée qui a ouvert un débat sans précédent sur les violences policières et le racisme aux Etats-Unis.

Cette phase délicate doit se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine prochaine et le procès entrer dans le vif le 29 mars pour un verdict fin avril.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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