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International

Coronavirus: l’Indonésie interdit la grande migration marquant la fin du ramadan

AFP/Salle de presse

Les autorités indonésiennes ont annoncé vendredi l’interdiction de la grande migration qui marque traditionnellement la fin du ramadan, de crainte qu’elle ne favorise la propagation du coronavirus dans l’archipel d’Asie du Sud-Est.

A l’occasion de cet exode connu sous le nom de « Mudik », des millions d’Indonésiens se précipitent chaque année dans les gares, les aéroports et sur les routes du pays, qui compte la plus grande population musulmane au monde. 

« Il n’y aura pas de Mudik en 2021 », a annoncé Muhadjir Effendy le ministre de la Culture dans un communiqué, invoquant un risque de contamination par le coronavirus au moment où le pays est engagé dans une vaste campagne de vaccination.

Certaines exceptions pourront être faites pour ceux qui peuvent justifier d’ »un déplacement urgent », a-t-il précisé.

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Les Indonésiens rejoignent d’habitude leur famille ou leur ville natale pour fêter l’Aïd el-Fitr, la principale fête musulmane marquant la fin du mois de jeûne du ramadan, qui se terminera à la mi-mai cette année.

L’Indonésie, l’un des pays d’Asie les plus touchés par la pandémie, a annoncé son ambition de vacciner plus de 181 millions d’habitants en un an sur une population de près de 270 millions.

L’an dernier, craignant une accélération de l’épidémie de coronavirus qui se répandait dans l’archipel malgré deux mois de confinement partiel, l’Indonésie avait déjà interdit cet exode.

Mais de nombreux Indonésiens s’étaient tournés vers des passeurs et des fabricants de faux certificats pour voyager malgré l’interdiction

L’Indonésie a enregistré plus de 1,5 million de cas de Covid-19 et plus de 40.000 morts, selon les statistiques officielles.

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Mais le faible taux de test fait craindre un bilan plus lourd que les chiffres officiels.

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International

Le gouvernement mexicain lance une application pour alerter en cas d’arrestation imminente aux États-Unis

Le gouvernement du Mexique prépare une application avec un « bouton d’alerte » pour les migrants confrontés à une arrestation imminente aux États-Unis, après les menaces de Donald Trump d’effectuer des déportations massives dès qu’il assumera la présidence.

« Si vous êtes face à une arrestation imminente, vous appuyez sur un bouton d’alerte qui envoie un signal au consulat le plus proche », a expliqué en conférence de presse le ministre des Affaires étrangères mexicain, Juan Ramón de la Fuente.

L’application envoie également un signal aux membres de la famille de la personne et au ministère des Affaires étrangères du Mexique, a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que l’application mobile sera disponible à partir de janvier. « Cela nous permettrait de rester alertes au moment où quelqu’un perçoit un risque imminent d’arrestation », a-t-il détaillé.

Le ministre a également mentionné que le Mexique discute avec les gouvernements d’autres pays de la région d’où partent les migrants vers les États-Unis, comme le Guatemala et le Honduras, « pour voir quels sont leurs propres schémas de protection ».

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International

Le gouvernement du Honduras rejette la « Liste Engel » des fonctionnaires corrompus publiée par les États-Unis

Le président du Honduras arrive à New York, aux États-Unis

Le gouvernement du Honduras, dirigé par la présidente Xiomara Castro, a rejeté et ignoré la liste des fonctionnaires corrompus d’Amérique centrale des États-Unis – connue sous le nom de « Liste Engel » – dans laquelle figurent des fonctionnaires et anciens membres du pouvoir du pays. Selon le ministre des Affaires étrangères hondurien, cette liste ne présente « aucune preuve spécifique » et contient un « composant politique ».

Ce vendredi 27 décembre, le gouvernement hondurien a rejeté la liste des corrompus publiée par les États-Unis, qui inclut deux fonctionnaires ayant occupé des postes de pouvoir dans le pays d’Amérique centrale.

La soi-disant « Liste Engel » accuse de corruption la magistrate Sonia Marlina Dubón et l’ex-ministre de la Présidence, Ebal Díaz.

Pour cette raison, Eduardo Enrique Reina, ministre des Affaires étrangères du Honduras, a déclaré aujourd’hui : « Nous réaffirmons notre position. Nous rejetons les mesures et listes unilatérales publiées par les États, car elles sont basées sur des processus subjectifs qui sont inconnus, sans preuves spécifiques présentées et qui ont également un composant politique. »

 

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International

L’opposition vénézuélienne revendique la victoire de González Urrutia, malgré la proclamation de Maduro

Le principal bloc d’opposition du Venezuela, la Plateforme Unitaire Démocratique (PUD), a réaffirmé ce vendredi, à quelques heures du cinquième mois des élections présidentielles de juillet, que la « grande majorité » des citoyens ont voté pour Edmundo González Urrutia, bien que le président Nicolás Maduro ait été proclamé vainqueur par l’autorité électorale.

« Le 28 juillet, la grande majorité des Vénézuéliens avons élu Edmundo González Urrutia président du Venezuela », a écrit la coalition anti-chaviste sur le réseau social X.

Ainsi, la PUD a exprimé qu’il s’agissait d’un droit de défendre la « souveraineté exprimée par le vote », dans le but de « parvenir à une transition pacifique » au Venezuela, gouverné par le chavisme depuis 1999.

La PUD revendique la victoire de son candidat sur la base de 83,5 % des procès-verbaux qu’elle affirme avoir recueillis grâce à des témoins et des membres de bureaux de vote durant la journée électorale, des documents que le gouvernement considère comme faux.

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