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International

Le patron de l’OMS estime que toutes les hypothèses sur l’origine du Covid méritent « plus d’études »

AFP/Salle de presse

Le patron de l’OMS a estimé lundi que toutes les hypothèses avancées dans le rapport sur les origines du Covid-19 méritaient d’être étudiées plus avant, dans une première réaction à ce document dont l’AFP a obtenu une copie.

« Toutes les hypothèses sont sur la table et méritent des études supplémentaires et complètes de ce que j’ai vu pour le moment », a dit Tedros Adhanom Ghebreyesus à Genève lors d’un point de presse conjoint avec le ministre allemand de la Coopération, Gerd Müller.

Il a précisé que le document -qui privilégie l’hypothèse d’une transmission par un animal intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme- et qui juge « très improbable » celle d’une fuite d’un laboratoire, sera publié mardi.

Cette dernière hypothèse -que le virus se soit échappé d’un laboratoire de Wuhan, la métrople chinoise épicentre de l’épidémie- avait été défendue par l’administration Trump et encore dimanche par l’ancien chef de la principale agence fédérale de santé publique aux Etats-Unis dans un entretien à CNN.

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En revanche, les 17 experts internationaux mandatés par l’OMS et leurs 17 collègues chinois, ont jugé que ce scénario était « hautement improbable » alors que celle d’une transmission par un animal intermédiaire est qualifiée de « probable à très probable ».

L’équipe de chercheur évoque aussi comme possible une transmission directe de la chauve-souris à l’homme ainsi que par de la viande surgelée.

Le rapport a été remis dimanche aux Etats membre de l’OMS, dont les experts en santé publique seront informés plus avant mardi, a expliqué le patron de l’OMS.

Le rapport sera ensuite rendu public et suivi d’une conférence de presse des auteurs.

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International

Hunter et Ashley Biden perdent leur protection : Trump annule la décision de Biden

Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé ce lundi qu’il mettrait fin immédiatement à la protection du Secret Service accordée aux deux enfants de l’ancien président Joe Biden (2021-2025), Hunter et Ashley Biden.

Trump a fait cette annonce sur son réseau Truth Social, une décision qui s’inscrit dans une série de suppressions similaires, notamment celle de la protection de l’immunologue Anthony Fauci, qui a dirigé la réponse des États-Unis à la pandémie de Covid-19, et celle de l’ancien chef d’état-major Mark Milley.

« Hunter Biden a bénéficié de la protection du Secret Service pendant une période prolongée, entièrement financée par les contribuables américains », a critiqué Trump.

Selon lui, Hunter Biden disposait de 18 agents de sécurité lors de son séjour en Afrique du Sud, tandis que Ashley Biden en avait 13. En règle générale, seuls les anciens présidents et leurs conjoints bénéficient d’une protection à vie du Secret Service, tandis que la protection des autres membres de la famille prend fin lorsque le président quitte ses fonctions.

Cependant, en janvier dernier, Biden avait prolongé la protection de ses enfants pour six mois supplémentaires, jusqu’en juillet, juste avant de céder le pouvoir à Trump.

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Hunter Biden, condamné l’année dernière pour des délits fiscaux et de possession d’armes, est au centre d’une intense pression et de menaces de la part de Trump et de ses partisans.

Avant de quitter la présidence, Biden lui avait accordé une grâce présidentielle, revenant ainsi sur sa promesse de ne pas interférer dans les affaires judiciaires de son fils.

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International

La politique migratoire de Trump en crise après le refus d’exécuter des ordres judiciaires

Les expulsions et la politique migratoire du gouvernement de Donald Trump se retrouvent au centre d’une tempête judiciaire, entraînant une confrontation entre la Maison-Blanche et la justice américaine. L’administration Trump a refusé de se conformer à au moins deux ordonnances judiciaires, y compris celle d’un juge fédéral qui a tenté, sans succès, de stopper deux vols de déportation vers le Salvador transportant des présumés criminels appartenant aux gangs Tren de Aragua et MS-13, tous deux classés comme organisations terroristes par le gouvernement américain.

Outre ce conflit avec un juge du district de Columbia, le gouvernement Trump a également expulsé une professeure libanaise de l’Université Brown, Rasha Alawieh, malgré une ordonnance judiciaire ayant temporairement bloqué son expulsion. Alawieh, qui résidait légalement aux États-Unis, s’était rendue à Beyrouth pour assister aux funérailles de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, selon le Département de la Sécurité Intérieure.

Son cas rappelle celui de Mahmoud Khalil, un étudiant de l’Université Columbia titulaire d’une carte de résidence permanente (« green card ») et marié à une citoyenne américaine. L’administration Trump cherche à l’expulser en raison de son implication dans des manifestations pro-palestiniennes sur le campus de Columbia contre la guerre à Gaza.

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International

Machado et González appellent à distinguer criminels et migrants vénézuéliens en exil

Les dirigeants de l’opposition vénézuélienne, María Corina Machado et Edmundo González, ont exprimé lundi leur soutien à l’offensive du Chili et des États-Unis contre le dangereux gang du Tren de Aragua. Toutefois, ils ont appelé les autorités à ne pas pénaliser les Vénézuéliens honnêtes et travailleurs qui cherchent refuge dans ces pays.

« Nous exhortons les autorités compétentes de chaque pays à faire preuve d’une extrême prudence dans l’administration de la justice, en distinguant clairement les criminels employés par le régime de Maduro pour commettre des délits à l’étranger de la grande majorité des migrants innocents. Il est essentiel d’éviter une criminalisation injuste des migrants vénézuéliens », ont déclaré Machado et González dans un communiqué conjoint.

Les deux leaders ont également demandé aux gouvernements du Chili et des États-Unis d’assurer une protection aux migrants vénézuéliens, soulignant que la grande majorité d’entre eux sont des citoyens honnêtes et travailleurs qui ont été contraints de quitter leur pays en raison du régime criminel et narcotrafiquant au pouvoir au Venezuela.

Edmundo González et María Corina Machado sont devenus les principales figures de l’opposition vénézuélienne dans les mois précédant l’élection présidentielle de l’année dernière, un scrutin que la grande majorité des Vénézuéliens et un grand nombre de pays, y compris les États-Unis, estiment que Nicolás Maduro a réellement perdu avant d’annoncer frauduleusement sa victoire.

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