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International

Au Brésil, des prostituées demandent à être vaccinées en priorité

AFP/Salle de presse

Des prostituées de Belo Horizonte, ville du sud-est du Brésil, ont entamé une grève symbolique, avec des manifestations pour demander à être incluses dans les groupes devant être vaccinés en priorité contre le Covid-19.

« Nous sommes en première ligne, nous faisons tourner l’économie et nous prenons des risques. Il faut qu’on se fasse vacciner », a déclaré en début de semaine à l’AFP Cida Vieira, présidente de l’Association des prostituées de Minas Gerais (Aspromig). 

Selon elle, plus de 2.000 prostituées ont adhéré au mouvement, dans cet Etat dont Belo Horizonte est la capitale.

Leurs conditions de travail se sont fortement dégradées à cause de la fermeture des hôtels où elles avaient l’habitude de recevoir leurs clients, expliquent-elles.

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« On devrait faire partie des groupes prioritaires (pour la vaccination) parce qu’on est en contact avec tous types de personnes, au péril de notre vie », renchérit Lucimara Costa, qui a manifesté lundi aux côtés de Cida Vieira dans une des rues du centre-ville de Belo Horizonte, où les commerces considérés comme non essentiels ont été fermés sur ordre de la mairie.

Les enseignants et les policiers ont été inclus récemment dans les groupes prioritaires pour les vaccinations par certains Etats du Brésil, au même titre que le personnel soignant, les personnes âgées ou les indigènes.

Comme tout le Brésil, l’Etat de Minas Gerais a été atteint par la deuxième vague de contaminations du coronavirus, même si le taux de mortalité est un des plus bas du pays, 121 pour 100.000, contre 158 pour la moyenne nationale.

Au Brésil, un pays de 212 millions d’habitants, près de 337.000 vies ont été fauchées par le virus.

Au total, 25.713 personnes sont mortes de Covid-19 dans cet Etat du sud-est du pays, le deuxième en termes de population, après celui de Sao Paulo.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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