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International

Biden a proposé à Poutine un sommet dans « un pays tiers » dans « les prochains mois »

AFP/Salle de presse

Joe Biden a proposé mardi à son homologue russe Vladimir Poutine d’organiser une rencontre au sommet « dans un pays tiers » dans « les prochains mois » afin de « bâtir une relation stable et prévisible avec la Russie », ont annoncé les services des deux chefs d’Etat.

Dans une nouvelle conversation téléphonique, le président des Etats-Unis a notamment exprimé son « inquiétude au sujet de l’accumulation soudaine de troupes russes en Crimée occupée et à la frontière ukrainienne », appelant « la Russie à faire baisser les tensions », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

« Le président Biden a souligné le soutien inébranlable des Etats-Unis à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine », ont expliqué ses services, alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se trouve à Bruxelles pour évoquer ce dossier avec son homologue ukrainien et avec les alliés européens et de l’Otan.

Le Kremlin, qui n’a pas précisé si le président russe avait accepté la proposition de rencontre de Joe Biden, a confirmé que les deux hommes avaient abordé la question ukrainienne et indiqué qu’ils avaient convenu de « poursuivre le dialogue » pour garantir la sécurité mondiale.

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Le président américain a par ailleurs « dit clairement que les Etats-Unis agiraient de manière ferme en défense de leurs intérêts nationaux en réponse aux actions de la Russie, telles que des cyberattaques ou des ingérences électorales », selon le communiqué de son administration.

« Nous ne cherchons pas à établir un rapport de confiance, mais plutôt de la prévisibilité et de la stabilité », a résumé sa porte-parole, Jen Psaki.

Une telle relation durable permettrait « un dialogue stratégique » sur le contrôle des armements ou les questions de sécurité, « conformément aux intérêts américains », a précisé la Maison Blanche.

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International

Le gouvernement mexicain lance une application pour alerter en cas d’arrestation imminente aux États-Unis

Le gouvernement du Mexique prépare une application avec un « bouton d’alerte » pour les migrants confrontés à une arrestation imminente aux États-Unis, après les menaces de Donald Trump d’effectuer des déportations massives dès qu’il assumera la présidence.

« Si vous êtes face à une arrestation imminente, vous appuyez sur un bouton d’alerte qui envoie un signal au consulat le plus proche », a expliqué en conférence de presse le ministre des Affaires étrangères mexicain, Juan Ramón de la Fuente.

L’application envoie également un signal aux membres de la famille de la personne et au ministère des Affaires étrangères du Mexique, a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que l’application mobile sera disponible à partir de janvier. « Cela nous permettrait de rester alertes au moment où quelqu’un perçoit un risque imminent d’arrestation », a-t-il détaillé.

Le ministre a également mentionné que le Mexique discute avec les gouvernements d’autres pays de la région d’où partent les migrants vers les États-Unis, comme le Guatemala et le Honduras, « pour voir quels sont leurs propres schémas de protection ».

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International

Le gouvernement du Honduras rejette la « Liste Engel » des fonctionnaires corrompus publiée par les États-Unis

Le président du Honduras arrive à New York, aux États-Unis

Le gouvernement du Honduras, dirigé par la présidente Xiomara Castro, a rejeté et ignoré la liste des fonctionnaires corrompus d’Amérique centrale des États-Unis – connue sous le nom de « Liste Engel » – dans laquelle figurent des fonctionnaires et anciens membres du pouvoir du pays. Selon le ministre des Affaires étrangères hondurien, cette liste ne présente « aucune preuve spécifique » et contient un « composant politique ».

Ce vendredi 27 décembre, le gouvernement hondurien a rejeté la liste des corrompus publiée par les États-Unis, qui inclut deux fonctionnaires ayant occupé des postes de pouvoir dans le pays d’Amérique centrale.

La soi-disant « Liste Engel » accuse de corruption la magistrate Sonia Marlina Dubón et l’ex-ministre de la Présidence, Ebal Díaz.

Pour cette raison, Eduardo Enrique Reina, ministre des Affaires étrangères du Honduras, a déclaré aujourd’hui : « Nous réaffirmons notre position. Nous rejetons les mesures et listes unilatérales publiées par les États, car elles sont basées sur des processus subjectifs qui sont inconnus, sans preuves spécifiques présentées et qui ont également un composant politique. »

 

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International

L’opposition vénézuélienne revendique la victoire de González Urrutia, malgré la proclamation de Maduro

Le principal bloc d’opposition du Venezuela, la Plateforme Unitaire Démocratique (PUD), a réaffirmé ce vendredi, à quelques heures du cinquième mois des élections présidentielles de juillet, que la « grande majorité » des citoyens ont voté pour Edmundo González Urrutia, bien que le président Nicolás Maduro ait été proclamé vainqueur par l’autorité électorale.

« Le 28 juillet, la grande majorité des Vénézuéliens avons élu Edmundo González Urrutia président du Venezuela », a écrit la coalition anti-chaviste sur le réseau social X.

Ainsi, la PUD a exprimé qu’il s’agissait d’un droit de défendre la « souveraineté exprimée par le vote », dans le but de « parvenir à une transition pacifique » au Venezuela, gouverné par le chavisme depuis 1999.

La PUD revendique la victoire de son candidat sur la base de 83,5 % des procès-verbaux qu’elle affirme avoir recueillis grâce à des témoins et des membres de bureaux de vote durant la journée électorale, des documents que le gouvernement considère comme faux.

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