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International

Pérou: Castillo et Fujimori au 2nd tour de la présidentielle (résultats quasi définitifs)

AFP/Salle de presse

Le second tour de l’élection présidentielle au Pérou opposera le 6 juin Pedro Castillo, le candidat de la gauche radicale, et Keiko Fujimori, la représentante la droite populiste, selon des résultats quasi définitifs rendus publics mardi.

Les résultats officiels ne seront prononcés que début mai par le Jury national des élections (JNE) après l’épuisement de tous les recours, mais les deux candidats en tête ne peuvent plus être rattrapés après le dépouillement de plus de 96% des bulletins de vote.

Pedro Castillo, un instituteur de 51 ans a obtenu 19,09% des suffrages, tandis que la candidate de la droite populiste comptabilise 13,36% des voix.

L’homme d’affaires d’extrême droite Rafael Lopez Aliaga (11,68%) et l’économiste libéral Hernando de Soto (11,64%) ne peuvent plus rattraper la fille de l’ancien président Alberto Fujimori (1990-2000). 

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Dix-huit candidats étaient en lice pour le premier tour de la présidentielle dimanche.

La course en tête de Pedro Castillo, un novice en politique, est une surprise. L’instituteur était sorti de l’anonymat en 2017 à la faveur d’un vaste mouvement de grève des enseignants dont il avait pris la tête.

Keiko Fujimori, 45 ans, a réussi à faire oublier les accusations de corruption pesant sur elle. Le parquet a récemment requis trente ans de prison à son encontre dans le cadre de l’enquête sur le scandale Odebrecht, du nom d’un géant brésilien du BTP, qui a reconnu avoir versé des pots-de-vin à de nombreux dirigeants politiques latino-américains.

A l’image du scrutin présidentiel, les partis Peru libre de Pedro Castillo (17%) et Fuerza popular de Keiko Fujimori (12%) arrivent en tête des élections législatives qui se tenaient aussi dimanche après le dépouillement de 90% des bulletins. Sept autres partis comptent plus de 5% des voix.

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International

Le gouvernement mexicain lance une application pour alerter en cas d’arrestation imminente aux États-Unis

Le gouvernement du Mexique prépare une application avec un « bouton d’alerte » pour les migrants confrontés à une arrestation imminente aux États-Unis, après les menaces de Donald Trump d’effectuer des déportations massives dès qu’il assumera la présidence.

« Si vous êtes face à une arrestation imminente, vous appuyez sur un bouton d’alerte qui envoie un signal au consulat le plus proche », a expliqué en conférence de presse le ministre des Affaires étrangères mexicain, Juan Ramón de la Fuente.

L’application envoie également un signal aux membres de la famille de la personne et au ministère des Affaires étrangères du Mexique, a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que l’application mobile sera disponible à partir de janvier. « Cela nous permettrait de rester alertes au moment où quelqu’un perçoit un risque imminent d’arrestation », a-t-il détaillé.

Le ministre a également mentionné que le Mexique discute avec les gouvernements d’autres pays de la région d’où partent les migrants vers les États-Unis, comme le Guatemala et le Honduras, « pour voir quels sont leurs propres schémas de protection ».

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International

Le gouvernement du Honduras rejette la « Liste Engel » des fonctionnaires corrompus publiée par les États-Unis

Le président du Honduras arrive à New York, aux États-Unis

Le gouvernement du Honduras, dirigé par la présidente Xiomara Castro, a rejeté et ignoré la liste des fonctionnaires corrompus d’Amérique centrale des États-Unis – connue sous le nom de « Liste Engel » – dans laquelle figurent des fonctionnaires et anciens membres du pouvoir du pays. Selon le ministre des Affaires étrangères hondurien, cette liste ne présente « aucune preuve spécifique » et contient un « composant politique ».

Ce vendredi 27 décembre, le gouvernement hondurien a rejeté la liste des corrompus publiée par les États-Unis, qui inclut deux fonctionnaires ayant occupé des postes de pouvoir dans le pays d’Amérique centrale.

La soi-disant « Liste Engel » accuse de corruption la magistrate Sonia Marlina Dubón et l’ex-ministre de la Présidence, Ebal Díaz.

Pour cette raison, Eduardo Enrique Reina, ministre des Affaires étrangères du Honduras, a déclaré aujourd’hui : « Nous réaffirmons notre position. Nous rejetons les mesures et listes unilatérales publiées par les États, car elles sont basées sur des processus subjectifs qui sont inconnus, sans preuves spécifiques présentées et qui ont également un composant politique. »

 

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International

L’opposition vénézuélienne revendique la victoire de González Urrutia, malgré la proclamation de Maduro

Le principal bloc d’opposition du Venezuela, la Plateforme Unitaire Démocratique (PUD), a réaffirmé ce vendredi, à quelques heures du cinquième mois des élections présidentielles de juillet, que la « grande majorité » des citoyens ont voté pour Edmundo González Urrutia, bien que le président Nicolás Maduro ait été proclamé vainqueur par l’autorité électorale.

« Le 28 juillet, la grande majorité des Vénézuéliens avons élu Edmundo González Urrutia président du Venezuela », a écrit la coalition anti-chaviste sur le réseau social X.

Ainsi, la PUD a exprimé qu’il s’agissait d’un droit de défendre la « souveraineté exprimée par le vote », dans le but de « parvenir à une transition pacifique » au Venezuela, gouverné par le chavisme depuis 1999.

La PUD revendique la victoire de son candidat sur la base de 83,5 % des procès-verbaux qu’elle affirme avoir recueillis grâce à des témoins et des membres de bureaux de vote durant la journée électorale, des documents que le gouvernement considère comme faux.

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