Amérique centrale
Au Honduras, le secteur privé va acheter des vaccins anti-Covid

AFP/Salle de presse
Les entreprises privées honduriennes ont annoncé jeudi qu’elles allaient acheter, avec l’accord du gouvernement, des vaccins contre le Covid-19 afin de contribuer à la relance de l’économie du pays.
« Devant l’absence d’action du secteur public, nous devions réagir en tant que Honduriens, nous devions apporter une solution au pays », a déclaré à l’AFP le président du Conseil hondurien de l’entreprise privée (Cohep), Juan Sikaffy.
Dans un accord signé la semaine dernière, le gouvernement, qui n’a pu jusqu’à présent acquérir que quelques dizaines de milliers de doses de vaccin, a autorisé les entrepreneurs à acheter des vaccins aux fabricants sur le marché international, afin qu’ils soient injectés à leurs employés et à leurs familles par l’intermédiaire du système de santé hondurien.
« Nous allons nous engager, rechercher les médicaments, négocier les lots, négocier les prix, et après une analyse technique et scientifique, nous allons acheter ces vaccins », a expliqué M. Sikaffy.
« Nous allons supporter les coûts des vaccins et de leur transport vers le Honduras. Une fois qu’ils seront au Honduras, nous les donnerons » au ministère de la Santé, a déclaré le dirigeant patronal. Le ministère constituera des brigades qui seront chargées de faire en sorte que les doses « soient injectées aux personnes employées par les entreprises qui les auront achetées », a-t-il dit.
Le Honduras, qui compte près de 10 millions d’habitants, n’a reçu à ce jour que 53.000 doses, dont 5.000 données par Israël et 48.000 fournies par le mécanisme Covax géré notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le gouvernement a annoncé en mars l’achat à la Russie de 4,2 millions de doses du vaccin Spoutnik V, dont un premier lot de 6.000 doses est attendu ce vendredi au Honduras.
Depuis l’arrivée de l’épidémie, le Honduras a enregistré plus de 198.000 cas de Covid-19 dont près de 5.000 décès.
Amérique centrale
Le Nicaragua accuse le Panama de bloquer sa nomination au SICA

Le gouvernement nicaraguayen a accusé lundi le Panama de bloquer, en collaboration avec le Costa Rica, le Guatemala et la République dominicaine, la nomination de l’ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Denis Moncada, au poste de secrétaire général du Système d’intégration centraméricain (SICA), une fonction vacante depuis novembre 2023.
Dans un communiqué où le Nicaragua a également annoncé qu’il n’accueillerait pas l’ancien président panaméen Ricardo Martinelli (2009-2014)—qui cherche asile à l’ambassade du Nicaragua au Panama depuis février 2024après avoir été condamné pour corruption—le gouvernement sandiste a aussi accusé le Panama de le diffamer.
« Le gouvernement du Panama, sous la présidence de José Raúl Mulino Quintero, a systématiquement ignoré, diffamé et agi contre le gouvernement du Nicaragua à travers des déclarations offensantes injustifiées. De plus, il a bloqué, en collaboration avec d’autres pays, le droit légitime du Nicaragua à occuper le poste de secrétaire général du SICA », a déclaré le gouvernement nicaraguayen dans un communiqué lu par la vice-présidente Rosario Murillo.
Le gouvernement dirigé par Daniel Ortega et Rosario Murillo a exhorté les autorités panaméennes, son président et son ministère des Affaires étrangères à « agir en conséquence et à favoriser des relations basées sur le respect, la compréhension et la fraternité entre nos nations, car nos peuples savent véritablement être frères. »
Amérique centrale
Gustavo Petro annonce une commission pour analyser les restes de Colombiens en Panamá

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a annoncé ce samedi la création d’une commission mixte avec le Panamáafin d’analyser les restes de Colombiens décédés dans le cadre de la Guerre civile des Mille Jours en 1895.
L’annonce a été faite lors d’une visite officielle dans la province de Bocas del Toro, où Petro était accompagné du ministre des Affaires étrangères panaméen, Javier Martínez-Acha, ainsi que du maire et du gouverneur de la ville, Wilbur Martínez et Eddie Ibarra, respectivement.
« Nous avons créé ou renforcé une commission mixte composée d’historiens, d’acteurs culturels, de chercheurs et de scientifiques pour analyser les restes retrouvés dans une fosse commune, où reposent des hommes qui étaient venus avec Catarino Garza », a déclaré Petro dans un communiqué officiel de la présidence colombienne.
Sur le réseau social X, le président colombien a rappelé qu’en mars 1895, « 20 hommes se sont réunis à Bocas del Toro, territoire colombien à l’époque, pour organiser un grand congrès clandestin caribéen et latino-américain » en soutien au général Rafael Uribe, qui s’était soulevé contre le gouvernement conservateur et la Constitution antidémocratique de 1886.
À ce congrès révolutionnaire, ont participé des hommes venus du Nicaragua, de la Jamaïque, du Costa Rica et du Mexique, dont le général Catarino Garza, qui avait également combattu pour défendre le Texas contre l’annexion américaine, a souligné Petro.
À l’époque, Bocas del Toro faisait partie de la République de Colombie, tout comme la côte de la Mosquitia, aujourd’hui territoire du Nicaragua, en face des îles de San Andrés et Providencia, a rappelé le président colombien.
« C’est la première fois qu’un président colombien visite cette région, et je le fais avec des sentiments partagés », a confié Petro.
Lors de son passage, il a déposé une gerbe devant un monument dédié à Simón Bolívar, situé sur une avenue centrale de Bocas del Toro.
Vendredi, dans le cadre de sa visite officielle au Panamá, Petro a également convenu avec son homologue Raúl Mulinod’accélérer le projet d’interconnexion électrique entre les deux pays.
Amérique centrale
Le Salvador renforce sa guerre contre les gangs en récupérant des milliers de maisons

Le gouvernement du Salvador a récupéré plus de 11 000 maisons occupées par des gangs présumés dans le cadre de la guerre contre ces groupes criminels, décrétée il y a trois ans par le président Nayib Bukele, a annoncé le ministère du Logement ce vendredi 28 mars 2025.
Le 27 mars 2022, en réponse aux 87 homicides enregistrés le week-end précédent, Bukele a instauré un régime d’exception pour combattre les gangs qui contrôlaient alors 80 % du territoire.
« Nous avons récupéré plus de 11 000 logements à l’échelle nationale », indique le ministère dans un rapport.
La police et l’armée ont été déployées dans les quartiers contrôlés par les gangs, ce qui a facilité la récupération des maisons occupées par des membres présumés des gangs ou abandonnées par leurs propriétaires.
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