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International

Sept morts dans deux avalanches en Savoie

AFP/Salle de presse

Sept personnes sont mortes dans deux avalanches survenues en Savoie samedi, selon la préfecture qui avait mis en garde contre l’instabilité du manteau neigeux vendredi en raison d’un redoux des températures.

La première coulée mortelle s’est déclenchée en fin de matinée sur la commune de Valloire dans le secteur du col du Galibier situé à 2.642 mètres d’altitude. Quatre personnes, âgées de 42 à 76 ans et originaires des environs de Grenoble, ont perdu la vie.

Deux groupes de randonneurs, composés de trois et deux personnes, ont été emportés et une seule d’entre elles a survécu, retrouvée en bonne santé par les secours.

Six militaires du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), deux hélicoptères et deux chiens d’avalanche avaient été engagés pour rechercher les victimes.

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La seconde avalanche s’est produite vers 14H00 dans le secteur du Mont Pourri qui culmine à 3.779 mètres dans le massif de la Vanoise, de l’autre côté du département. Trois personnes sont décédées, selon la préfecture.

Les autorités avaient mis en garde vendredi contre un risque d’avalanches « particulièrement élevé » ce week-end, alors que les températures se sont radoucies après d’importantes chutes de neige sur les massifs ces derniers jours.

« Avec une météo comme celle d’aujourd’hui, c’est tentant de sortir en montagne mais c’est aussi extrêmement piégeux », a souligné le maire de Valloire Jean-Pierre Rougeaux, joint au téléphone par l’AFP.

Cinq personnes avaient déjà perdu la vie lundi dans deux avalanches en Isère et dans les Hautes-Alpes, ce qui porte le bilan à 12 morts en une semaine dans les Alpes.

Depuis le début de la saison 2020/2021, avant les avalanches de ce samedi, 28 personnes avaient déjà trouvé la mort dans des conditions similaires, selon l’Association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches (Anena) qui publie chaque année des statistiques d’accidentologie.

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International

Hunter et Ashley Biden perdent leur protection : Trump annule la décision de Biden

Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé ce lundi qu’il mettrait fin immédiatement à la protection du Secret Service accordée aux deux enfants de l’ancien président Joe Biden (2021-2025), Hunter et Ashley Biden.

Trump a fait cette annonce sur son réseau Truth Social, une décision qui s’inscrit dans une série de suppressions similaires, notamment celle de la protection de l’immunologue Anthony Fauci, qui a dirigé la réponse des États-Unis à la pandémie de Covid-19, et celle de l’ancien chef d’état-major Mark Milley.

« Hunter Biden a bénéficié de la protection du Secret Service pendant une période prolongée, entièrement financée par les contribuables américains », a critiqué Trump.

Selon lui, Hunter Biden disposait de 18 agents de sécurité lors de son séjour en Afrique du Sud, tandis que Ashley Biden en avait 13. En règle générale, seuls les anciens présidents et leurs conjoints bénéficient d’une protection à vie du Secret Service, tandis que la protection des autres membres de la famille prend fin lorsque le président quitte ses fonctions.

Cependant, en janvier dernier, Biden avait prolongé la protection de ses enfants pour six mois supplémentaires, jusqu’en juillet, juste avant de céder le pouvoir à Trump.

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Hunter Biden, condamné l’année dernière pour des délits fiscaux et de possession d’armes, est au centre d’une intense pression et de menaces de la part de Trump et de ses partisans.

Avant de quitter la présidence, Biden lui avait accordé une grâce présidentielle, revenant ainsi sur sa promesse de ne pas interférer dans les affaires judiciaires de son fils.

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International

La politique migratoire de Trump en crise après le refus d’exécuter des ordres judiciaires

Les expulsions et la politique migratoire du gouvernement de Donald Trump se retrouvent au centre d’une tempête judiciaire, entraînant une confrontation entre la Maison-Blanche et la justice américaine. L’administration Trump a refusé de se conformer à au moins deux ordonnances judiciaires, y compris celle d’un juge fédéral qui a tenté, sans succès, de stopper deux vols de déportation vers le Salvador transportant des présumés criminels appartenant aux gangs Tren de Aragua et MS-13, tous deux classés comme organisations terroristes par le gouvernement américain.

Outre ce conflit avec un juge du district de Columbia, le gouvernement Trump a également expulsé une professeure libanaise de l’Université Brown, Rasha Alawieh, malgré une ordonnance judiciaire ayant temporairement bloqué son expulsion. Alawieh, qui résidait légalement aux États-Unis, s’était rendue à Beyrouth pour assister aux funérailles de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, selon le Département de la Sécurité Intérieure.

Son cas rappelle celui de Mahmoud Khalil, un étudiant de l’Université Columbia titulaire d’une carte de résidence permanente (« green card ») et marié à une citoyenne américaine. L’administration Trump cherche à l’expulser en raison de son implication dans des manifestations pro-palestiniennes sur le campus de Columbia contre la guerre à Gaza.

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International

Machado et González appellent à distinguer criminels et migrants vénézuéliens en exil

Les dirigeants de l’opposition vénézuélienne, María Corina Machado et Edmundo González, ont exprimé lundi leur soutien à l’offensive du Chili et des États-Unis contre le dangereux gang du Tren de Aragua. Toutefois, ils ont appelé les autorités à ne pas pénaliser les Vénézuéliens honnêtes et travailleurs qui cherchent refuge dans ces pays.

« Nous exhortons les autorités compétentes de chaque pays à faire preuve d’une extrême prudence dans l’administration de la justice, en distinguant clairement les criminels employés par le régime de Maduro pour commettre des délits à l’étranger de la grande majorité des migrants innocents. Il est essentiel d’éviter une criminalisation injuste des migrants vénézuéliens », ont déclaré Machado et González dans un communiqué conjoint.

Les deux leaders ont également demandé aux gouvernements du Chili et des États-Unis d’assurer une protection aux migrants vénézuéliens, soulignant que la grande majorité d’entre eux sont des citoyens honnêtes et travailleurs qui ont été contraints de quitter leur pays en raison du régime criminel et narcotrafiquant au pouvoir au Venezuela.

Edmundo González et María Corina Machado sont devenus les principales figures de l’opposition vénézuélienne dans les mois précédant l’élection présidentielle de l’année dernière, un scrutin que la grande majorité des Vénézuéliens et un grand nombre de pays, y compris les États-Unis, estiment que Nicolás Maduro a réellement perdu avant d’annoncer frauduleusement sa victoire.

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