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International

Colombie: démission de la ministre des Affaires étrangères

AFP/Salle de presse

La ministre colombienne des Affaires étrangères, Claudia Blum, a présenté sa démission alors que le gouvernement du président Ivan Duque fait face aux critiques et condamnations internationales pour la répression des manifestations qui agitent le pays depuis deux semaines.

Dans une lettre datée du 11 mai mais rendue publique jeudi, Mme Blum n’a pas précisé les raisons de son départ.

C’est le second ministre qui rend son tablier depuis le début de la crise, le 28 avril.

Le ministre des Finances Alberto Carrasquilla, à l’origine du projet de loi d’augmentation de la TVA et d’élargissement de la base de l’impôt sur le revenu qui a mis le feu aux poudres, a démissionné le 3 mai.

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Le projet de réforme fiscale a depuis été retiré mais les manifestations se sont poursuivies, se transformant en une protestation antigouvernementale plus large dans un pays en proie à une violence permanente et à des difficultés économiques aggravées par l’épidémie de coronavirus.

La quatrième économie d’Amérique latine pâtit d’une chute de 6,8% de son Produit intérieur brut (PIB) en 2020, d’un chômage de 16,8% et d’une pauvreté à 42,5%, alors que près de la moitié de la population active vit d’emplois informels.

« Je suis sûre que (…) le pays continuera sur la voie d’une croissance durable, vers le redressement social et économique des effets de la pandémie, et dans la consolidation du consensus qui fait l’unité et la force de notre nation », a écrit Mme Blum dans sa lettre.

En poste depuis novembre 2019, elle quitte le ministère régalien à un moment sensible pour l’image extérieure du pays.

Les Nations unies, les Etats-Unis, l’Union européenne et les organisations de défense des droits humains ont dénoncé les graves excès commis par la police lors des manifestations qui ont fait au moins 42 morts et plus de 1.500 blessés civils et agents des forces de l’ordre, selon les chiffres officiels.

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Bien que la plupart des manifestations soient pacifiques et festives, certaines ont été entachées par de violents affrontements et des destructions de commerces, de bus et de postes de police, que le gouvernement a qualifiées de « vandalisme alimenté par des groupes armés illégaux ».

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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