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International

Crise migratoire à Ceuta: le Premier ministre espagnol promet « le rétablissement de l’ordre »

AFP/Salle de presse

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a promis mardi de « rétablir l’ordre » à Ceuta, après l’afflux de quelque 6.000 migrants dans l’enclave espagnole depuis le Maroc voisin qu’il a qualifié de « grave crise pour l’Espagne et aussi pour l’Europe »

« Nous allons rétablir l’ordre dans (la) ville et à nos frontières le plus rapidement possible », a déclaré le chef du gouvernement qui a indiqué se rendre mardi sur place, ainsi qu’à Melilla, l’autre enclave espagnole située dans le nord du Maroc.

Pedro Sanchez, qui a annulé un voyage à Paris en raison de la gravité de la situation, avait précédemment assuré que l’Espagne serait « ferme pour garantir la sécurité » à Ceuta et sa venue sur place est un signe, selon lui de « la détermination avec laquelle nous agissons depuis les premiers moments de cette crise ».

Depuis lundi matin, plus de 6.000 migrants sont entrés à la nage ou à pied dans l’enclave espagnole de Ceuta, et les autorités espagnoles ont d’ores et déjà annoncé avoir expulsé 2.700 d’entre eux.

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Dans le même temps, dans la nuit de lundi à mardi, 86 migrants, sur un total de plus de 300, ont pénétré dans l’enclave de Melilla, située à 400 kilomètres à l’est. 

Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, sont régulièrement le théâtre de tentatives d’entrées de migrants, mais la marée humaine de lundi est sans précédent.

Ce nombre « record » d’arrivées, selon la préfecture, s’est produit en pleine crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc.

Alors que Rabat est un allié clef de Madrid dans la lutte contre l’immigration clandestine, les relations diplomatiques entre les deux pays se sont envenimées depuis l’accueil, fin avril, par l’Espagne du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, pour y être soigné du Covid-19. Une décision qui avait déclenché la colère de Rabat.

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International

Hunter et Ashley Biden perdent leur protection : Trump annule la décision de Biden

Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé ce lundi qu’il mettrait fin immédiatement à la protection du Secret Service accordée aux deux enfants de l’ancien président Joe Biden (2021-2025), Hunter et Ashley Biden.

Trump a fait cette annonce sur son réseau Truth Social, une décision qui s’inscrit dans une série de suppressions similaires, notamment celle de la protection de l’immunologue Anthony Fauci, qui a dirigé la réponse des États-Unis à la pandémie de Covid-19, et celle de l’ancien chef d’état-major Mark Milley.

« Hunter Biden a bénéficié de la protection du Secret Service pendant une période prolongée, entièrement financée par les contribuables américains », a critiqué Trump.

Selon lui, Hunter Biden disposait de 18 agents de sécurité lors de son séjour en Afrique du Sud, tandis que Ashley Biden en avait 13. En règle générale, seuls les anciens présidents et leurs conjoints bénéficient d’une protection à vie du Secret Service, tandis que la protection des autres membres de la famille prend fin lorsque le président quitte ses fonctions.

Cependant, en janvier dernier, Biden avait prolongé la protection de ses enfants pour six mois supplémentaires, jusqu’en juillet, juste avant de céder le pouvoir à Trump.

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Hunter Biden, condamné l’année dernière pour des délits fiscaux et de possession d’armes, est au centre d’une intense pression et de menaces de la part de Trump et de ses partisans.

Avant de quitter la présidence, Biden lui avait accordé une grâce présidentielle, revenant ainsi sur sa promesse de ne pas interférer dans les affaires judiciaires de son fils.

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International

La politique migratoire de Trump en crise après le refus d’exécuter des ordres judiciaires

Les expulsions et la politique migratoire du gouvernement de Donald Trump se retrouvent au centre d’une tempête judiciaire, entraînant une confrontation entre la Maison-Blanche et la justice américaine. L’administration Trump a refusé de se conformer à au moins deux ordonnances judiciaires, y compris celle d’un juge fédéral qui a tenté, sans succès, de stopper deux vols de déportation vers le Salvador transportant des présumés criminels appartenant aux gangs Tren de Aragua et MS-13, tous deux classés comme organisations terroristes par le gouvernement américain.

Outre ce conflit avec un juge du district de Columbia, le gouvernement Trump a également expulsé une professeure libanaise de l’Université Brown, Rasha Alawieh, malgré une ordonnance judiciaire ayant temporairement bloqué son expulsion. Alawieh, qui résidait légalement aux États-Unis, s’était rendue à Beyrouth pour assister aux funérailles de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, selon le Département de la Sécurité Intérieure.

Son cas rappelle celui de Mahmoud Khalil, un étudiant de l’Université Columbia titulaire d’une carte de résidence permanente (« green card ») et marié à une citoyenne américaine. L’administration Trump cherche à l’expulser en raison de son implication dans des manifestations pro-palestiniennes sur le campus de Columbia contre la guerre à Gaza.

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International

Machado et González appellent à distinguer criminels et migrants vénézuéliens en exil

Les dirigeants de l’opposition vénézuélienne, María Corina Machado et Edmundo González, ont exprimé lundi leur soutien à l’offensive du Chili et des États-Unis contre le dangereux gang du Tren de Aragua. Toutefois, ils ont appelé les autorités à ne pas pénaliser les Vénézuéliens honnêtes et travailleurs qui cherchent refuge dans ces pays.

« Nous exhortons les autorités compétentes de chaque pays à faire preuve d’une extrême prudence dans l’administration de la justice, en distinguant clairement les criminels employés par le régime de Maduro pour commettre des délits à l’étranger de la grande majorité des migrants innocents. Il est essentiel d’éviter une criminalisation injuste des migrants vénézuéliens », ont déclaré Machado et González dans un communiqué conjoint.

Les deux leaders ont également demandé aux gouvernements du Chili et des États-Unis d’assurer une protection aux migrants vénézuéliens, soulignant que la grande majorité d’entre eux sont des citoyens honnêtes et travailleurs qui ont été contraints de quitter leur pays en raison du régime criminel et narcotrafiquant au pouvoir au Venezuela.

Edmundo González et María Corina Machado sont devenus les principales figures de l’opposition vénézuélienne dans les mois précédant l’élection présidentielle de l’année dernière, un scrutin que la grande majorité des Vénézuéliens et un grand nombre de pays, y compris les États-Unis, estiment que Nicolás Maduro a réellement perdu avant d’annoncer frauduleusement sa victoire.

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