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Amérique centrale

Nicaragua : la police investit des médias d’opposition et appréhende des journalistes

AFP/Salle de presse

La police nicaraguayenne a investi jeudi les locaux de deux médias sur internet d’opposition au gouvernement du président Daniel Ortega et a appréhendé brièvement plusieurs journalistes, dont le reporter vidéo de l’AFP, qui couvraient l’intervention policière, ont constaté les journalistes de l’AFP sur place.

« Nos bureaux sont cernés par des policiers anti-émeutes. Nous demandons le respect de l’intégrité physique de nos collègues. Nous exigeons le départ de la police », a averti sur les réseaux sociaux le directeur de Confidencial Carlos Fernando Chamorro, fils de Violeta Chamorro qui avait défait Daniel Ortega lors de l’élection présidentielle de 1990.

Carlos Fernando Chamorro est également le frère de Cristiana Chamorro, qui a annoncé son intention de présenter sa candidature à la présidence pour les élections du 7 novembre lors desquelles Daniel Ortega devrait briguer un quatrième mandat consécutif. Cristiana Chamorro est cependant depuis jeudi sous l’accusation de blanchiment d’argent, ce qui pourrait l’écarter de la course à la présidence.

Durant l’intervention contre les locaux à Managua de Confidencial, qui abritent également le média internet Esta Semana, les policiers ont dispersé avec brutalité les journalistes qui couvraient l’événement.

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Au cri de « on les fait prisonniers ! », les policiers ont poursuivi notamment les journalistes des agences de presse AFP et EFE.

Le photographe de l’AFP Inti Ocon a pu leur échapper avec d’autres journalistes mais le reporter vidéo de l’AFP Luis Sequeira a été interpellé. Il a été libéré après une vingtaine de minutes, mais les policiers avaient entretemps effacé de son portable toutes les vidéos de l’intervention policière contre les médias internet.

Cristiana Chamorro a exprimé son « énergique condamnation de la deuxième intervention (policière) illégale de la dictature contre Esta Semana y Confidencial ».

Les autorités avaient investi en 2018 les locaux de Confidencial, dans un autre immeuble et saisi tout son matériel.

Le gouvernement avait justifié à l’époque la saisie des locaux de Confidencial et d’autres médias en les accusant de porter atteinte à la paix et aux droits de l’homme des Nicaraguayens par leur couverture des manifestations qui demandaient le départ de Daniel Ortega. Les émeutes avaient été réprimées dans le sang, avec un bilan de plus de 300 morts.

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Carlos Fernando Chamorro a repris ses activités à la fin de l’année 2019 dans de nouveaux locaux, ceux-là mêmes qui ont été investis par la police jeudi.

« Ils ne nous feront pas taire », a lancé sur Twitter le journaliste à l’adresse des autorités nicaraguayennes. « Il peuvent voler d’autres caméras de télévision, d’autres équipements, ils peuvent occuper les lieux (…) mais nous allons continuer à informer, ils ne ferons pas taire nos journalistes », a conclu Carlos Fernando Chamorro.

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Amérique centrale

Le Guatemala prêt à recevoir 18 vols hebdomadaires de citoyens expulsés des États-Unis

Le ministère des Relations extérieures du Guatemala est en communication « permanente » avec la Maison-Blanche et se dit prêt à gérer environ 18 vols hebdomadaires de citoyens guatémaltèques expulsés des États-Unis, a déclaré ce samedi matin un haut fonctionnaire du pays d’Amérique centrale à CNN.

Santiago Palomo, secrétaire du Bureau du Président du Guatemala, a confirmé que 264 citoyens guatémaltèques ont été expulsés des États-Unis vers leur pays à bord de vols militaires américains.

Le retour de ces citoyens guatémaltèques survient alors que l’administration Trump a avancé à grande vitesse cette semaine pour mettre en œuvre l’agenda anti-immigration du président, posant ainsi les bases pour expulser rapidement les migrants présents sur le territoire américain.

« Nos autorités aux États-Unis, dirigées par l’ambassadeur Hugo Beteta, ont été en contact cette semaine avec des hauts responsables de l’administration de Donald Trump », a déclaré Palomo. « La communication a été très fluide. Nous avons reçu des informations assez détaillées sur les vols que nous attendions vendredi. »

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Amérique centrale

Bernardo Arévalo souligne les progrès contre la corruption lors de son premier rapport présidentiel

e président du Guatemala, Bernardo Arévalo de León, a souligné ce mardi, devant le Congrès, les progrès réalisés dans la lutte contre la corruption et le narcotrafic comme des piliers de sa première année à la tête du gouvernement guatémaltèque.

« Nous sommes en pleine transformation, mais l’engagement doit se concentrer sur l’éradication de la corruption qui nous a opprimés pendant si longtemps », a déclaré le président lors de la présentation de son premier rapport de gouvernement.

Arévalo de León a demandé aux députés de « travailler ensemble pour un changement structurel » dans le pays et a remercié le président de l’Organe législatif, Nery Ramos, pour le travail conjoint mené en faveur de l’adoption de différentes lois et l’alliance construite tout au long de 2024.

Le président guatémaltèque a mis en avant, comme un succès de son administration, les dénonciations de dizaines de structures de corruption enracinées dans les institutions de l’État, notamment des réseaux de fraude impliquant des hommes d’affaires et d’anciens fonctionnaires.

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Amérique centrale

Le procès de Romeo Vásquez : des manifestants exigent justice pour Isis Obed Murillo

Des dizaines de partisans du parti officieliste Liberté et Rétablissement (Libre) se sont rassemblés ce vendredi devant le tribunal à Tegucigalpa où comparaissent l’ex-chef de l’État-major général des Forces armées du Honduras, Romeo Vásquez, et deux autres militaires accusés de meurtre, pour exiger justice pour les « martyrs » du coup d’État de 2009 contre le président de l’époque, Manuel Zelaya.

« Nous avons besoin que justice soit rendue pour chaque martyr, pour la vie d’Isis Obed, parce que lui et tous les martyrs ont été assassinés, ils ne sont pas morts parce qu’ils voulaient mourir, ils sont morts parce qu’on a voulu les tuer », a déclaré aux journalistes Silvia Mencías, la mère d’Isis Obed Murrillo.

Vásquez, l’ex-sous-chef de l’institution militaire Venancio Cervantes et l’ex-commandant du Commandement des opérations spéciales Carlos Roberto Puerto, sont accusés par le ministère public (le procureur général) de « meurtres et de blessures graves » contre les citoyens Isis Obed Murillo et Alex Roberto Zavala, partisans de Zelaya, le mari et conseiller de la présidente du Honduras, Xiomara Castro.

Murillo est décédé le 5 juillet 2009 d’une balle dans la tête alors qu’il participait à une manifestation, ce jour-là, lorsque Manuel Zelaya a tenté de revenir dans le pays par voie aérienne, ce que les forces armées ont empêché en bloquant la piste de l’aéroport international de Toncontín à la capitale hondurienne.

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