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International

Colombie: au moins 10 morts lors des manifestations vendredi à Cali (autorités locales)

AFP/Salle de presse

Au moins dix personnes ont été tuées vendredi dans la ville de Cali lors de manifestations anti-gouvernementales, qui ont démarré il y a un mois en Colombie et ont été durement réprimées par les forces de l’ordre.

« Dix personnes » sont mortes, « c’est le bilan que nous avons ce matin » dans des événements liés « aux manifestations », a déclaré à la radio Caracol le responsable de la sécurité à Cali, Carlos Rojas. Selon la police, huit d’entre elles ont été tuées par balles.

Les violences ont commencé tôt dans la journée, quand la foule a lynché un enquêteur du Parquet de Cali qui avait tiré sur des manifestants qui tentaient de l’empêcher d’emprunter une avenue bloquée, a indiqué le Parquet.

Plus tard, des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des civils tirer au fusil aux côtés de la police. 

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« Dans le Sud de la ville, il y a eu des scènes d’affrontement et presque de guerre urbaine, avec  des morts et de nombreux blessés », a déclaré M. Rojas.

Cali (Sud-Ouest), qui compte quelque 2,2 millions d’habitants, est l’épicentre de violentes manifestations et de blocages de routes qui ont été brutalement réprimés par la police.

Aux abus des forces de l’ordre, condamnés par la communauté internationale, s’ajoutent des attaques de civils contre les manifestants et même contre des médecins et des sauveteurs, selon de nombreuses vidéos.

Il est « inacceptable que des civils transforment pratiquement notre ville en un camp de guerre », a ajouté M. Rojas.

Le président Ivan Duque a ordonné le déploiement de quelque 7.000 militaires dans le département de Cali.

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En un mois de soulèvement populaire, au moins 56 morts ont été enregistrés dans le pays, selon un décompte officiel.

Le bureau du procureur a établi qu’au moins 17 de ces morts ont un lien direct avec les manifestations.

Mais Human Rights Watch assure avoir des « témoignages crédibles » selon lesquels le nombre de morts serait de 63. 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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