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International

Colombie: suspension des pourparlers entre manifestants et gouvernement

AFP/Salle de presse

Le front le plus visible du mouvement de contestation en Colombie a suspendu dimanche les pourparlers avec le gouvernement, sans qu’aucun accord n’ait été trouvé pour tenter de sortir de la violente crise qui a fait plus de 60 morts depuis fin avril dans le pays. 

Le Comité national de grève, initiateur de la mobilisation, « a décidé de suspendre unilatéralement les discussions avec le gouvernement », a annoncé dans un communiqué la délégation qui représente le gouvernement du président conservateur Ivan Duque. 

Le Comité, qui ne représente pas l’ensemble des secteurs de la contestation, a confirmé cette décision, accusant le gouvernement de « retarder délibérément la négociation ». 

L’annonce de cette suspension intervient au moment où la Commission intermaméricaine des droits de l’homme (CIDH) s’apprête à débuter sa mission dans le pays sur la situation des droits humains depuis le début du soulèvement social. 

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Les pourparlers entre le gouvernement et le Comité avaient débuté le 7 mai, mais sans aucune avancée significative. 

Avant toute ouverture de négociations sur les revendications des protestataires, un accord préalable devait être trouvé. 

Pour cela, le gouvernement réclamait la levée des blocages routiers accompagnant les manifestations, et le Comité des « garanties pour manifester » en toute sécurité ainsi que la condamnation par le chef de l’Etat des brutalités policières.  

Dimanche matin, Ivan Duque a annoncé une réforme de la police, en particulier sur la question du respect des droits humains. 

Le négociateur en chef du gouvernement, Emilio Archila, a proposé des « garanties pour des manifestations pacifiques ». 

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« Une preuve supplémentaire de cela sont les accords adoptés par le président Ivan Duque aujourd’hui pour la transformation de la police », a-t-il ajouté sur Twitter. 

Au moins 61 personnes ont trouvé la mort depuis le début de la contestation, dont deux policiers, et au moins 2.300 ont été blessées, selon les autorités et la Défense du peuple, une entité qui veille au respect des droits humains. 

Selon le parquet, 20 de ces décès sont en lien avec les manifestations.

Le Comité a dénoncé pour sa part un « usage disproportionné de la force publique qui a produit 77 homicides » et a appelé à de nouvelles mobilisations mercredi.

La Colombie est en proie depuis le 28 avril à un vaste mouvement de colère populaire, d’abord contre un projet de réforme fiscale, finalement retiré, puis contre la politique du gouvernement. 

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Les manifestants réclament un Etat plus solidaire pour répondre aux conséquences sociales de la pandémie de coronavirus. 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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