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International

Les Etats-Unis inquiets d’un renforcement de l’arsenal nucléaire chinois

AFP

Genève, Suisse | AFP | jeudi 08/07/2021 – 09:19 UTC-6 | 437 mots

Les Etats-Unis ont fait part jeudi de leur grande préoccupation à la suite d’informations sur un important renforcement par la Chine de son arsenal nucléaire, appelant Pékin à un dialogue en vue d’éviter une nouvelle course aux armements. 

« Il est de l’intérêt de tout le monde que les puissances nucléaires discutent directement entre elles de la réduction des dangers nucléaires et (de la façon) d’éviter les mauvais calculs », a déclaré aux journalistes Robert Wood, l’ambassadeur américain à la Conférence de Genève sur le désarmement.

Il réagissait à des informations de presse parues la semaine dernière selon lesquelles la Chine est en train de construire plus de cent nouveaux silos pour des missiles balistiques intercontinentaux.

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Le Washington Post, citant une analyse effectuée par le Centre James Martin pour les études sur la non-prolifération – dont le siège est en Californie – d’images satellites, a écrit que 119 silos étaient en construction dans un désert près de Yumen, une ville du nord-ouest de la Chine.

C’est « très préoccupant », a commenté M. Wood.

« Tant que la Chine ne s’assiéra pas avec les Etats-Unis de manière bilatérale, le risque d’une course aux armements dévastatrice continuera à augmenter et ce n’est de l’intérêt de personne », a-t-il poursuivi.

Ce pays, a ajouté le diplomate américain, prétend être « une puissance nucléaire responsable » et que son « très, très petit (arsenal) n’a qu’un but défensif » : « mais quand vous voyez beaucoup de ce que la Chine fait, cela est en contradiction avec ce qu’elle dit ».

Robert Wood a évoqué une série de nouveaux systèmes d’armements que la Chine chercherait à développer, y compris des missiles capables d’atteindre les Etats-Unis, qui ont le « grand potentiel de modifier l’entière dynamique de la stabilité stratégique mondiale ».

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Pour lui, l’un des principaux problèmes est le manque de transparence dans ce domaine de la Chine, qui ne donne aucun détail sur son arsenal nucléaire.

Dans sa première évaluation rendue publique l’année dernière de la capacité nucléaire de ce pays, le Pentagone estimait qu’il avait plus de 200 têtes nucléaires et qu’il semblait vouloir en doubler le nombre dans la prochaine décennie.

« Nous disons que le programme d’armements nucléaires (chinois) est en mesure de doubler son stock ces dix prochaines années mais cela pourrait être plus que ça », a à cet égard dit M. Wood.

« Si elle ne s’assied pas à la table (des négociations), il est difficile de dire ce que la Chine fait réellement », a-t-il souligné.

Il n’en demeure pas moins que le nombre estimé des têtes nucléaires détenues par les Chinois est de très loin inférieur aux plus de 11.000 dont les Etats-Unis et la Russie disposent ensemble.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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