International
Bolsonaro pourrait quitter l’hôpital dès dimanche

AFP
L’état de santé du président brésilien Jair Bolsonaro, hospitalisé depuis mercredi à Sao Paulo pour une occlusion intestinale, s’améliore et il pourrait sortir de l’hôpital dimanche, a indiqué samedi le médecin qui le soigne.
« La prévision est que demain (dimanche) il doit sortir », a affirmé à la presse le Dr Antonio Macedo, le chirurgien à la tête de l’équipe de médecins qui a soigné le président brésilien à l’hôpital privé Vila Nova Star à Sao Paulo.
« Aujourd’hui (samedi), il a eu une diète à base de crème sans fermentation. S’il la digère bien, alors l’équipe médicale pourra décider de sa sortie dans les prochains jours », a indiqué le bulletin de santé de M. Bolsonaro, 66 ans.
« Je vais bien grâce à Dieu », a déclaré Jair Bolsonaro dans une vidéoconférence, disant avoir hâte de « retourner au travail ».
Depuis qu’il a été poignardé à l’intestin en septembre 2018, en pleine campagne pour l’élection présidentielle, M. Bolsonaro a subi six opérations chirurgicales, dont cinq au système digestif.
Il a été admis en urgence dans la nuit de mardi à mercredi à l’hôpital des Forces armées à Brasilia en raison de violentes douleurs abdominales et d’une crise de hoquet persistant depuis plus de dix jours.
Le dirigeant d’extrême droite a alors été placé dans une unité de soins intensifs et « intubé par précaution », avait indiqué à la radio un de ses fils, le sénateur Flavio Bolsonaro.
Une fois le diagnostic d’occlusion intestinale posé, le président brésilien a été transféré à l’hôpital privé Vila Nova Star à Sao Paulo.
Cette nouvelle hospitalisation intervient dans un contexte de crise politique et d’érosion de la popularité du président brésilien, face à des allégations de corruption dans les contrats négociés par son gouvernement pour faire face à la pandémie, qui a déjà fait près de 540.000 morts dans le pays.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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