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Amérique centrale

Costa Rica: le Parlement ratifie un prêt du FMI de 1,77 milliard de dollars

AFP

Le Parlement du Costa Rica a ratifié lundi un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour l’obtention d’un prêt de 1,77 milliard de dollars destiné à l’assainissement des finances publiques du pays.

« L’accord avec le FMI est un vaccin économique qui nous permettra de donner la stabilité financière au pays et de donner une impulsion à la reprise économique en pleine pandémie », a assuré le président du Costa Rica, Carlos Alvarado.

Selon les autorités, ce prêt versé sur trois ans a un taux d’intérêt annuel de 2,05%, avec une durée de remboursement étalé sur dix ans et un délai de grâce, en cas de difficulté, de quatre ans.

La majorité parlementaire, qui avait déjà donné le 1er juillet un feu vert initial au prêt, avait conditionné sa ratification au départ du nouveau représentant du Costa Rica à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), Otton Solís, qui a choisi de se retirer. Elle lui reprochait notamment de s’être opposé initialement à l’adhésion du pays à l’OCDE. 

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Le FMI avait annoncé le 1er mars l’approbation d’une aide de 1,77 milliard de dollars au Costa Rica avec un déblocage immédiat de 296,5 millions. Ce programme intervient après une aide d’urgence en avril 2020 d’un montant de 521,7 millions.

Le FMI avait alors noté que malgré les grandes avancées du Costa Rica en matière de réformes structurelles et budgétaires, la pandémie de Covid-19 avait sévèrement affecté son économie, « exacerbant les vulnérabilités préexistantes et sapant les résultats escomptés de l’ambitieuse réforme lancée fin 2018 ».

Pour le président de la Banque centrale du Costa Rica, Rodrigo Cubero, le vote des parlementaires constitue « un pas fondamental vers la durabilité budgétaire et la reprise économique ».

« Cette approbation permettra de réduire les coûts de financement auxquels font face le gouvernement, les ménages et les entreprises, et de renforcer les perspectives des acteurs économiques », a-t-il ajouté.

Le ministre des Finances, Elian Villegas, a évoqué pour sa part « un grand pas » dans la consolidation budgétaire et un signal important pour les marchés internationaux.

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En accord avec le gouvernement, le programme a reçu l’appui d’autres institutions internationales comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement (BID).

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Amérique centrale

Le cardinal Brenes écarte l’idée d’un pape centre-américain et mise sur la prière

Le cardinal nicaraguayen et archevêque de Managua, Leopoldo José Brenes Solórzano, a déclaré ce lundi qu’il préférait qu’un nouveau chef de l’Église catholique soit choisi « ailleurs », en remplacement du pape François récemment décédé, et qu’il se sentait « tranquille » au Nicaragua.

Interrogé par des journalistes à Managua sur la possibilité qu’un pape centre-américain soit élu parmi les deux cardinaux de la région qui participeront au conclave dans la chapelle Sixtine, Brenes a répondu :
« Non, mais mieux vaut chercher ailleurs, je suis tranquille ici au Nicaragua, je travaille avec notre peuple, je vis proche des gens et je suis bien installé dans le quartier d’Altagracia ».

Il a ensuite nuancé : « Il y a un dicton qui dit que tous les ‘papables’ qui entrent au conclave en sortent comme cardinaux ».

Brenes a également exhorté les fidèles à « avoir une grande confiance » quant au successeur de François, car « la décision n’est pas exclusivement humaine, il y a tout un climat de prière ».
« Avant le conclave, il y a quelques jours de retraite, de silence entre les cardinaux, et surtout une grande force dans la prière que tout le peuple catholique offrira pour ce moment », a-t-il souligné.

« On ne peut pas dire que ce sera untel ou untel, car l’Esprit Saint nous surprend toujours », a-t-il ajouté.

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Amérique centrale

Le Salvador salue les réformes durables du pape François

Le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chávez a exprimé lundi son souhait de voir les réformes initiées par le pape François au sein de l’Église catholique devenir « irréversibles ».

Nommé cardinal par François en 2017, Rosa Chávez n’est pas éligible pour lui succéder en raison de son âge. Il a rappelé qu’au cours d’une rencontre avec les évêques salvadoriens, le pape leur avait affirmé : « Ces réformes sont irréversibles ».

« C’est ce que nous souhaitons, que ce soit le cas. Que ce qu’il nous a offert avec tant de courage, de clarté et d’espérance devienne réalité », a déclaré le cardinal sur les ondes de la radio locale YSKL.

Durant son pontificat, François a lancé des réformes importantes, notamment dans la gestion économique du Vatican, la lutte contre la pédocriminalité au sein de l’Église et l’écoute des victimes. Il a également permis une plus grande inclusion des femmes dans des postes de responsabilité. Sous son impulsion, l’Église a commencé à adopter un discours plus ouvert envers les personnes homosexuelles et les divorcés remariés.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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