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International

L’attaque contre l’hélicoptère de Duque planifiée depuis le Venezuela, accuse Bogota

AFP

Bogota a accusé jeudi des dissidents de l’ex-guérilla des Farc et un ancien militaire colombien d’avoir fomenté depuis le Venezuela l’attaque il y un mois contre l’hélicoptère dans lequel voyageait le président colombien Ivan Duque. 

« Il est clair que cet attentat contre le président (…) a été fomenté depuis le Venezuela », a déclaré à la presse le ministre de la Défense, Diego Molano, annonçant l’arrestation de trois suspects.

Le 25 juin, l’hélicoptère à bord duquel voyageait Ivan Duque avait été la cible de tirs près de la frontière vénézuélienne, alors que l’appareil s’apprêtait à atterrir à Cucuta (est). Il n’y avait pas eu de blessés. 

Selon le procureur général, Francisco Barbosa, un des suspects est « un capitaine retraité de l’armée » qui a « préparé et exécuté le plan » d’attaque contre le chef de l’Etat. 

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Selon les premiers éléments de l’enquête, deux fusils AK47 appartenant à l’armée vénézuélienne avaient été retrouvés non loin du lieu de l’attentat. 

Le 15 juin, une attaque dans une caserne de la même région avait fait 44 blessés. 

« Derrière ces deux actes se cache le Front-33 des dissidents des Farc, dont le chef est alias John Mechas », a précisé le procureur général. 

Outre l’ex-militaire et ses complices présumés, sept autres personnes ont été arrêtées pour leur implication présumée dans l’attaque de la caserne.

Les arrestations ont eu lieu dans la zone frontalière où des dissidents de l’ancien guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) se disputent les revenus du trafic de drogue avec des groupes paramilitaires et l’Armée de libération nationale (ELN) la dernière guérilla active dans le pays. 

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M. Duque a accusé à plusieurs reprises le président vénézuélien Nicolas Maduro de donner refuge à des ex-rebelles des Farc et des membres de l’ELN sur le territoire vénézuélien. 

« Le régime de Maduro continue d’héberger des terroristes d’où sont planifiées des attaques contre les institutions colombiennes », a accusé le ministre Molano qui en a appelé à la « communauté internationale ».

Sans relations diplomatiques depuis 2019, la Colombie et le Venezuela partagent une frontière poreuse de 2.200 kilomètres. 

La Colombie, premier exportateur mondial de cocaïne, est confrontée à la pire flambée de violence depuis la signature de l’accord de paix avec les Farc en 2016.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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