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International

Chili: les momies chinchorro, les plus anciennes du monde, au Patrimoine mondial

AFP

Les énigmatiques momies Chinchorro, découvertes dans le désert côtier du nord du Chili et considérées comme les plus anciennes du monde, ont été inscrites mardi au Patrimoine mondial par l’Unesco.

Le peuple Chinchorro vivait de la pêche, de la chasse et de la cueillette dans la région d’Arica et de Parinacota.

C’est là qu’ont été découvertes au début du XXe siècle, quelque 300 momies fabriquées artificiellement datant de plus de 5.000 ans avant J.-C., soit quelque 2.000 ans de plus que celles d’Égypte.

Le processus de momification consistait à retirer les organes, les viscères et les tissus qui étaient reconstitués à l’aide de bâtons et de poils d’animaux. Une courte crinière de cheveux noirs était cousue au cuir chevelu.

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Les momies pouvaient ensuite être peintes avec de la terre colorée, des pigments, du manganèse et de l’oxyde ferrique.

« Ce sont des corps très élaborés, faits par des spécialistes », souligne l’anthropologue chilien Bernardo Arriaza, directeur du Centre Chinchorro de l’Université de Tarapaca à Arica (UTA).

L’Unesco a distingué trois sites: le musée archéologique de l’Université, et deux sites où ont été trouvés des momies et des vestiges d’habitations.

La raison pour laquelle les Chinchorro momifiaient leurs morts reste une énigme.

En 2005, Bernardo Arriaza a lancé l’hypothèse d’un empoisonnement à l’arsenic dû à l’eau consommée localement, qui aurait provoqué des naissances prématurées, fausses couches et une mortalité infantile élevée.

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La momification serait « une réponse émotionnelle des parents à la douleur de ces pertes, alors ils les peignent, les ornent, et peu à peu, cette technique devient plus élaborée », explique le spécialiste.

La 44e session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco se tient en ligne depuis Fuzhou (Chine) jusqu’à mercredi.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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