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International

Covid-19 au Brésil: la moyenne de décès quotidiens repasse sous les 1.000

AFP

Le Brésil a enregistré samedi une moyenne de morts quotidiennes sur sept jours inférieure à 1.000 pour la première fois depuis plus de sept mois, grâce à l’avancée de la vaccination.

Le dernier bilan du ministère de la Santé fait état de 556.370 décès et plus de 19.917.855 cas confirmés pour ce pays de 212 millions d’habitants, le deuxième au monde le plus endeuillé par la pandémie après les Etats-Unis.

Avec 910 nouveaux décès enregistrés lors des dernières 24 heures, le Brésil a compté en moyenne 989 décès quotidiens sur les sept derniers jours.

Ce chiffre n’avait pas été inférieur à 1.000 depuis le 20 janvier (981), au début d’une deuxième vague particulièrement meurtrière.

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Le nombre de décès et de contaminations au Brésil est en baisse depuis plusieurs semaines, mais les épidémiologistes craignent une nouvelle flambée de cas à cause du variant Delta, qui circule déjà dans plusieurs Etats du pays. 

Après un début tardif et chaotique à cause du manque de doses disponibles, la vaccination a enfin atteint son rythme de croisière, avec plus d’un million d’injections par jour depuis le mois de juin.

Au total, plus de 100 millions de personnes ont reçu au moins une dose et 40 millions ont été totalement immunisées. 

En début de semaine, la vaccination a toutefois été suspendue plusieurs jours durant dans certaines grandes villes en raison de retards de livraisons de nouvelles doses. 

Jeudi, le maire de Rio de Janeiro a annoncé un plan d’assouplissement progressif des restrictions, avec notamment l’autorisation du public dans les stades de football avec une jauge de 50% dès septembre, uniquement pour des supporters vaccinés, et la levée de l’obligation du port du masque en extérieur en novembre.

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Une commission d’enquête du Sénat se penche depuis trois mois sur la façon dont le gouvernement président Jair Bolsonaro a géré la crise sanitaire.

Un gestion jugée chaotique par les spécialistes, avec notamment des retards et des soupçons de corruption dans l’achat de vaccins.

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MARN1

International

ONU Femmes dénonce l’échec des systèmes de protection face à la montée des féminicides

L’Organisation des Nations Unies a alerté sur l’augmentation « étonnante » des cas de violence de genre enregistrés dans le monde entier en 2023, avec une augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente.

« Les statistiques sont alarmantes : presque une femme ou une fille sur trois dans le monde souffrira de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie », a déploré ONU Femmes dans un communiqué publié ce vendredi, en tant que « rappel de la violence généralisée à laquelle font face les femmes et les filles » à l’échelle mondiale.

L’agence de l’ONU a précisé qu’en 2023, « cette violence a intensifié le nombre de féminicides –meurtres ciblant des femmes– atteignant au moins 51 100 femmes, et que plus de la moitié ont été commis par des partenaires intimes ou des membres de la famille ». Cependant, elle a ajouté, « les femmes ne sont pas non plus en sécurité en dehors de leur foyer ».

Dans ce contexte, ONU Femmes a critiqué « le fait que les systèmes et structures conçus pour protéger les femmes et les filles échouent » et que l’augmentation des féminicides enregistrée est « la preuve la plus évidente de cela ».

Pour cette raison, l’organisation a insisté sur la nécessité pour les gouvernements de promulguer « des lois pour garantir la responsabilité des auteurs de violences de genre, notamment à travers des Plans d’Action Nationaux », ainsi que sur le caractère « essentiel » du financement « d’organisations défendant les droits des femmes pour soutenir les survivantes et leur fournir les ressources nécessaires à leur rétablissement ».

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Amérique centrale

Le Costa Rica dément les accusations sur l’aide humanitaire salvadorienne

Le ministre de la Gouvernance, de la Police et de la Sécurité publique du Costa Rica, Mario Zamora Cordero, a démenti les accusations des législateurs de l’opposition concernant l’aide humanitaire envoyée par le Salvador au pays.

« Je démens catégoriquement cela, et je base ma réponse sur les faits eux-mêmes. Nous pouvons voir que l’équipement comprend des fournitures médicales, de la nourriture pour notre population, et essentiellement des ressources pour les pompiers. L’unité venant de l’armée salvadorienne est composée de plongeurs pour les sauvetages sous-marins », a déclaré le responsable costaricien aux médias locaux.

Zamora Cordero a expliqué que l’unité militaire salvadorienne ne portait aucune arme à feu, écartant ainsi toute opération militaire. « C’est une opération en faveur du peuple costaricien, réalisée en un temps record de 12 heures », a-t-il ajouté.

« Malheureusement, il y a des gens qui essaient de s’opposer à tout ce qui génère des bénéfices pour le peuple et tout ce que fait le gouvernement. Je tiens à être très clair, il s’agit d’une opération humanitaire », a-t-il souligné.

Le Salvador a envoyé une aide humanitaire au Costa Rica après les dégâts causés par l’ouragan Rafael.

 

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International

Sanctions américaines : plus de 350 membres de la police du Nicaragua visés

Les États-Unis ont imposé des sanctions jeudi à plus de 350 membres de la police nicaraguayenne, a annoncé le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller.

« Suite aux efforts des Nations Unies et de l’OEA pour promouvoir la responsabilité en matière de violations des droits de l’homme, les États-Unis ont pris des mesures pour imposer des restrictions de visa à plus de 350 membres de la police nationale du Nicaragua », a déclaré Miller sur X (anciennement Twitter).

Le porte-parole a expliqué que la décision avait été prise en raison du « soutien inébranlable des États-Unis à la liberté, à la justice et à la dignité du peuple nicaraguayen », mais n’a pas révélé les noms ni les grades des personnes sanctionnées.

Ces sanctions américaines s’ajoutent à celles précédemment imposées contre des centaines de fonctionnaires nicaraguayens.

Le gouvernement du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, a lancé une répression contre les opposants et les dissidents après les manifestations antigouvernementales de 2018.

Les manifestations, qui ont fait plus de 300 morts selon l’ONU, sont considérées par Ortega et Murillo comme une tentative de coup d’État soutenu par les États-Unis.

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