Connect with us

International

Panama et Colombie vont faciliter le passage des migrants vers les Etats-Unis

AFP

Le Panama et la Colombie ont annoncé vendredi qu’ils faciliteraient le transit à travers leurs territoires des migrants qui tentent de rejoindre les Etats-Unis, afin de résoudre la crise liée à l’afflux de clandestins prêts à traverser l’inhospitalière jungle panaméenne.

L’accord, grâce auquel des quotas de migrants en transit seront établis dès la semaine prochaine, a été conclu vendredi après une rencontre entre la ministre des Affaires étrangères colombienne, Marta Lucia Ramirez, et son homologue panaméenne Erika Mouynes. 

Une autre délégation panaméenne se rendra lundi en Colombie « pour déterminer ce quota de migrants » qui pourront « être reçus de manière sûre et ordonnée » au Panama, a déclaré Erika Mouynes. 

Les deux pays travaillent notamment à des solutions de transport pour leur éviter d’avoir à traverser la jungle du Darien. « Nous ne voulons pas que ces migrants courent le risque de se noyer ou de passer par le Darien, où nous savons qu’ils courent de nombreux risques », a déclaré  Marta Lucia Ramirez. 

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

La Colombie et le Panama cherchent à fédérer autour de cette initiative de quota d’autres pays, dont les États-Unis. « C’est un processus qui implique de nombreux pays », a souligné Erika Mouynes.

Depuis plusieurs semaines, des milliers de migrants, dont des mineurs et des femmes enceintes, venant souvent d’Haïti, attendent dans le port colombien de Necocli des bateaux censés les emmener à la frontière avec le Panama, pour traverser la jungle du Darien. 

Ce couloir de jungle entre la Colombie et le Panama est devenu une étape obligatoire pour les clandestins qui, depuis l’Amérique du Sud, tentent d’atteindre le Mexique, les États-Unis et le Canada.

Ce flux migratoire s’était tari en 2020 en raison de la crise sanitaire et de la fermeture des frontières.

Mais depuis leur réouverture, après les nombreux confinements et la grave crise économique qui a poussé de nombreuses personnes vers la pauvreté, les deux pays voient défiler un flot incessant de candidats à l’exode.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

Continue Reading

International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

Continue Reading

International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

Continue Reading

Trending

News Central