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International

Les démocrates présentent le cadre pour le colossal plan Biden de dépenses sociales

AFP/Salle de presse

Les sénateurs démocrates ont présenté lundi le cadre législatif censé leur permettre d’adopter à l’automne le plan de dépenses sociales « le plus conséquent » aux Etats-Unis depuis les années 1930, évalué à 3.500 milliards de dollars au départ de négociations parlementaires qui s’annoncent âpres.

Le Congrès avance ainsi vers un nouveau volet de l’ambitieuse vision de Joe Biden pour son mandat, après le plan sur les infrastructures de 1.200 milliards de dollars qui devrait, fort d’un rare soutien de républicains, être approuvé au Sénat mardi matin avant d’affronter un vote à la Chambre des représentants.

Le montant prévu du plan de dépenses sociales a de quoi donner le vertige: 3.500 milliards de dollars sur dix ans, soit presque le PIB de l’Allemagne en 2020 (3.800 milliards de dollars).

Cette résolution budgétaire permettra au Sénat d’avancer vers le « projet de loi le plus conséquent en faveur des travailleurs, des personnes âgées, des malades et des pauvres depuis FDR (le président Franklin Delano Roosevelt) et le New Deal des années 1930 », a insisté le sénateur indépendant Bernie Sanders, président de la commission budgétaire. 

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« Il placera en outre les Etats-Unis dans une position de leadership mondial pour lutter contre le changement climatique et faire de notre planète un lieu sain et habitable pour les futures générations », a-t-il écrit. 

Universités publiques payées pendant deux ans, mesures pour répondre aux objectifs climat de Joe Biden, nouveaux investissements dans les infrastructures, statut de résident pour des « millions de travailleurs migrants »… Concrètement, la résolution publiée lundi présente seulement les grandes lignes de ce plan titanesque, et donne aux sénateurs jusqu’au 15 septembre pour soumettre leurs propositions finales.

Ce mécanisme parlementaire dit de « réconciliation » permettra aux démocrates d’adopter, probablement à l’automne, le texte final à la majorité simple au Sénat avec leurs seules voix, sans compter sur les républicains qui y sont farouchement opposés. 

Tous les sénateurs démocrates sont prêts à donner leur feu vert à son cadre législatif: la résolution budgétaire sera soumise à un vote probablement dès cette semaine. Des modérés ont cependant émis de fortes réserves sur le montant total envisagé, ce qui augure de négociations ardues sur le texte final, d’ici le 15 septembre. 

Point crucial: cette résolution n’inclut pas la hausse du plafond de la dette des Etats-Unis. De quoi présager d’une autre grande bataille au Congrès pour éviter le défaut de paiement, puisque les démocrates auront besoin de républicains pour le relever mais que les chefs de l’opposition s’y sont pour l’instant dits opposés. 

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Amérique centrale

Le Darién n’est plus un passage migratoire, affirme le Panama

L'OIM demande instamment que l'on s'attaque à la migration sans précédent en Amérique centrale

La forêt inhospitalière du Darién, située à la frontière entre la Colombie et le Panama, n’est plus un couloir de passage pour les migrants cherchant à atteindre les États-Unis, a déclaré ce jeudi le président panaméen José Raúl Mulino.

Le flux migratoire à travers cette jungle a chuté de manière drastique en raison de la peur des expulsions massivesordonnées par le gouvernement du républicain Donald Trump, après avoir été empruntée ces trois dernières années par un million de personnes en route vers les États-Unis.

« Nous avons mis fin à une opération qui a commencé en 2016 », année où la migration dans le Darién a considérablement augmenté, a déclaré Mulino lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, en mars, nous sommes à 112 migrants ayant traversé le Darién, c’est une diminution très importante », a-t-il ajouté.

Le gouvernement panaméen et les agences des Nations Unies avaient installé des postes d’assistance pour les migrants dans cette forêt de 266 km de long et 575 000 hectares, où transitaient principalement des Vénézuéliens, y compris de nombreux enfants et personnes âgées.

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International

Le Pérou classe le Tren de Aragua comme organisation terroriste

Le Congrès du Pérou a déclaré ce mercredi le groupe criminel Tren de Aragua comme une organisation terroriste. Ce groupe, né au Venezuela, s’est lentement étendu vers le nord et le sud du continent ces dernières années.

Les congressistes ont souligné que sa structure hiérarchique, ses méthodes violentes et ses objectifs déstabilisateurs contre l’ordre constitutionnel péruvien sont les raisons qui ont conduit à cette déclaration. La motion a été approuvée par 77 voix pour, 10 contre et 3 abstentions.

Le Pérou est l’un des pays de la région les plus touchés par la présence du Tren de Aragua.

Alejandro Muñante, congressiste du parti Renovación Popular, a précisé à CNN que la motion adoptée est « déclarative », mais qu’elle sert à sensibiliser sur la menace que représente cette organisation.

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International

Les États-Unis et le Venezuela concluent un accord pour la reprise des vols de déportation

Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce jeudi que les autorités vénézuéliennes ont accepté de reprendre les vols de déportation, après que Caracas les avait suspendus en réponse aux restrictions imposées par l’administration de Donald Trump sur les activités de la société pétrolière Chevron.

« Je suis heureux d’annoncer que le Venezuela a accepté de reprendre les vols pour prendre en charge ses citoyens ayant violé les lois sur l’immigration et entré illégalement aux États-Unis », a déclaré sur les réseaux sociaux l’émissaire américain pour les missions spéciales, Richard Grenell.

Plus tard, le président de l’Assemblée nationale et responsable des dialogues de paix du Venezuela, Jorge Rodríguez, a publié un communiqué affirmant que Caracas a conclu un accord avec Grenell pour rapatrier les Vénézuéliens présents aux États-Unis.

Selon Rodríguez, cette mesure garantit les droits humains des migrants vénézuéliens et favorise la réunification des familles affectées par les conséquences des sanctions imposées contre le Venezuela, qui ont entraîné l’exode de nombreux citoyens à la recherche d’alternatives.

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