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International

Brésil: Bolsonaro jette encore le doute sur la fiabilité de la présidentielle

AFP

Le président Jair Bolsonaro a de nouveau remis en cause mercredi la fiabilité du résultat de la prochaine présidentielle au Brésil, ne désarmant pas malgré l’échec cuisant que lui a infligé mardi la Chambre des députés sur cette question.

Les députés n’ont en effet approuvé que par 229 voix une proposition de révision constitutionnelle du vote par urnes électroniques, que le président d’extrême droite ne cesse de contester. Or il en fallait 308. La proposition a été rejetée par 218 députés.

Bolsonaro comptait sur le soutien du président de la Chambre Arthur Lira, un allié, mais ce dernier a déclaré « enterrée » la proposition de révision constitutionnelle après la défaite cinglante du gouvernement.

Le chef de l’Etat ne l’a pas entendu de cette oreille. »Ca a été serré, 229 pour et 218 contre », a assuré Jair Bolsonaro devant des sympathisants à l’extérieur de sa résidence officielle. 

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« C’est le signe que la moitié (des députés) ne croient pas à 100% dans l’intégrité du travail du Tribunal supérieur électoral » (TSE), a-t-il ajouté.

« Ils ne pensent pas que le résultat final sera fiable », a-t-il dit en référence à la présidentielle de la fin 2022 à laquelle il souhaite se représenter, quand les sondages lui prédisent une défaite.

Bolsonaro a affirmé que les députés qui ont voté contre et la soixantaine qui se sont absentés pour ne pas prendre part au vote ont été « l’objet de chantage ».

Le chef de l’Etat a multiplié ces dernières semaines les allégations de fraude électorale avec le système de vote électronique en vigueur depuis 1996. Il est parti en guerre contre la Cour suprême et le TSE, qui ont ouvert des enquêtes contre lui en raison de ses attaques discréditant le processus électoral.

Sans réclamer la remise en cause du système électronique, Bolsonaro exige l’impression sur papier d’une preuve de vote afin de permettre un recomptage des bulletins en cas de contestation.

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Il soutient par ailleurs qu’il aurait été élu dès le 1er tour à la présidentielle d’octobre 2018 s’il n’y avait pas eu de fraudes — des allégations dénuées de tout fondement pour le TSE et de nombreux spécialistes.

« Bolsonaro va continuer d’enfoncer le clou », estime Sylvio Costa, de Congresso em Foco, un site qui suit l’activité du Parlement. « C’est ce qu’il sait faire: produire de l’agitation, du tumulte, mobiliser » ses troupes.

Mardi, Jair Bolsonaro avait assisté à un défilé militaire inédit à Brasilia, qui a été critiqué par beaucoup comme une tentative de démonstration de force et d’intimidation du Parlement avant le vote sur une révision constitutionnelle.

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MARN1

Amérique centrale

Le Darién n’est plus un passage migratoire, affirme le Panama

L'OIM demande instamment que l'on s'attaque à la migration sans précédent en Amérique centrale

La forêt inhospitalière du Darién, située à la frontière entre la Colombie et le Panama, n’est plus un couloir de passage pour les migrants cherchant à atteindre les États-Unis, a déclaré ce jeudi le président panaméen José Raúl Mulino.

Le flux migratoire à travers cette jungle a chuté de manière drastique en raison de la peur des expulsions massivesordonnées par le gouvernement du républicain Donald Trump, après avoir été empruntée ces trois dernières années par un million de personnes en route vers les États-Unis.

« Nous avons mis fin à une opération qui a commencé en 2016 », année où la migration dans le Darién a considérablement augmenté, a déclaré Mulino lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, en mars, nous sommes à 112 migrants ayant traversé le Darién, c’est une diminution très importante », a-t-il ajouté.

Le gouvernement panaméen et les agences des Nations Unies avaient installé des postes d’assistance pour les migrants dans cette forêt de 266 km de long et 575 000 hectares, où transitaient principalement des Vénézuéliens, y compris de nombreux enfants et personnes âgées.

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International

Le Pérou classe le Tren de Aragua comme organisation terroriste

Le Congrès du Pérou a déclaré ce mercredi le groupe criminel Tren de Aragua comme une organisation terroriste. Ce groupe, né au Venezuela, s’est lentement étendu vers le nord et le sud du continent ces dernières années.

Les congressistes ont souligné que sa structure hiérarchique, ses méthodes violentes et ses objectifs déstabilisateurs contre l’ordre constitutionnel péruvien sont les raisons qui ont conduit à cette déclaration. La motion a été approuvée par 77 voix pour, 10 contre et 3 abstentions.

Le Pérou est l’un des pays de la région les plus touchés par la présence du Tren de Aragua.

Alejandro Muñante, congressiste du parti Renovación Popular, a précisé à CNN que la motion adoptée est « déclarative », mais qu’elle sert à sensibiliser sur la menace que représente cette organisation.

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International

Les États-Unis et le Venezuela concluent un accord pour la reprise des vols de déportation

Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce jeudi que les autorités vénézuéliennes ont accepté de reprendre les vols de déportation, après que Caracas les avait suspendus en réponse aux restrictions imposées par l’administration de Donald Trump sur les activités de la société pétrolière Chevron.

« Je suis heureux d’annoncer que le Venezuela a accepté de reprendre les vols pour prendre en charge ses citoyens ayant violé les lois sur l’immigration et entré illégalement aux États-Unis », a déclaré sur les réseaux sociaux l’émissaire américain pour les missions spéciales, Richard Grenell.

Plus tard, le président de l’Assemblée nationale et responsable des dialogues de paix du Venezuela, Jorge Rodríguez, a publié un communiqué affirmant que Caracas a conclu un accord avec Grenell pour rapatrier les Vénézuéliens présents aux États-Unis.

Selon Rodríguez, cette mesure garantit les droits humains des migrants vénézuéliens et favorise la réunification des familles affectées par les conséquences des sanctions imposées contre le Venezuela, qui ont entraîné l’exode de nombreux citoyens à la recherche d’alternatives.

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