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International

Des incendies continuent de faire rage en Bolivie

AFP

Des pompiers volontaires tentaient toujours jeudi matin de lutter avec de maigres moyens et des tuyaux d’arrosage contre des feux de forêt qui ravagent le département de Santa Cruz, dans l’est de la Bolivie près de la frontière avec le Brésil.

« C’est un désastre », déclare au milieu des fumées et des cendres Daniel Velasquez, le sous-gouverneur de la province de Ñuflo de Chaves dans ce département.

Une soixantaine de personnes s’acharnent contre le feu, de nuit seulement pour parer les risques liés aux températures diurnes élevées, s’aventurant dans les buissons pour éteindre les flammes et étouffer les braises.

Les incendies sont devenus monnaie courante, surtout de juillet à septembre, notamment dans cette province située dans la région de la Chiquitanía, entre l’Amazonie et le Chaco.

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La plupart des feux sont « provoqués » volontairement, a affirmé le vice-ministre de la Défense civile Juan Carlos Calvimontes.

Selon un rapport publié mi-août par la Fondation Amis de la Nature (FAN), une ONG qui s’est servie d’images satellites, les feux de forêt en Bolivie ont dévasté près de 749.000 hectares de janvier à juillet et les dégâts se poursuivent.

Les départements de Santa Cruz et de Beni (nord-est) « concentrent 94% des zones brûlées », avec respectivement 137.000 et 564.000 hectares brûlés jusqu’en juillet, selon le rapport de la Fondation, qui suit chaque année la destruction des forêts et des pâturages.

Le bureau du gouverneur de Santa Cruz avait fait savoir il y a une semaine que la superficie touchée atteignait 200.000 hectares. L’alerte rouge a été déclarée jeudi dernier dans la zone.

Selon le rapport de la FAN, sur le total des zones brûlées de janvier à juillet, 89% correspondent à des zones non forestières (pâturages, buissons et prairies), 8% à des utilisations agricoles et 3% à des zones forestières. 

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Les feux de forêt en Bolivie sont facilités par la déforestation visant à étendre la frontière de l’agriculture et de l’élevage. 

La FAN a estimé que les flammes ont détruit plus de 2,3 millions d’hectares de forêts et de prairies en 2020. 

En 2019, de gigantesques incendies à travers l’Amazonie bolivienne avaient dévasté 6,4 millions d’hectares, selon l’ONG.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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