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International

Brésil: début d’une semaine de mobilisation d’indigènes à Brasilia

AFP

Un millier d’indigènes du Brésil ont entamé lundi une semaine de mobilisation en plein coeur de Brasilia contre la politique du président Jair Bolsonaro et avant un jugement de la Cour suprême crucial pour leurs territoires.

La Coordination des peuples indigènes du Brésil (Apib) avait installé dès dimanche près du Parlement un campement de « Lutte pour la vie » où doivent se dérouler jusqu’à la fin de la semaine des « manifestations contre la politique anti-indigène » de Bolsonaro, a expliqué l’Apib dans un communiqué.

Lundi matin, les manifestants se sont retrouvés dans le calme, avec des chants et danses traditionnels, et une faible présence policière, a constaté une journaliste de l’AFP.

En juin dernier, des manifestations d’indigènes pour les mêmes motifs à Brasilia avaient entraîné des heurts entre une centaines d’autochtones et la police. Trois indigènes avaient été blessés, de même que trois policiers, ces derniers par des flèches.

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Les indigènes comptent protester jusqu’à dimanche contre divers projets de loi soumis au Parlement qui, selon eux, menacent grandement leurs droits et leurs terres ancestrales.

Au coeur des inquiétudes, le Projet de loi 490 (PL-490), qui doit aller devant le Congrès. La question la plus polémique en est la « thèse temporelle » (« tesis del marco temporal ») qui ne reconnaît comme ancestrales que les terres qui étaient occupées par les indigènes quand a été promulguée la Constitution de 1988. Mais de nombreux indigènes ont été déplacés sous le régime militaire (1964-85).

Mercredi, les indigènes ont prévu de marcher jusqu’à la Cour suprême, qui devra décider si la « thèse temporelle » s’applique à une réserve de l’Etat de Santa Catarina (sud). Ce jugement est crucial car il affectera des dizaines de territoires objets de litige depuis des années. 

Jair Bolsonaro soutient par ailleurs un projet de loi qui ouvrirait les terres indigènes — déjà touchées gravement par la déforestation et la prospection minière illégale — à l’exploitation des ressources naturelles, minières notamment.

Ces terres sont situées majoritairement dans neuf Etats du Brésil d’Amazonie, et essentielles pour la préservation de l’environnement.

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Deux autres propositions de loi sont décriées comme étant des « PL des invasions » par les indigènes et défenseurs de l’environnement. L’une prône la régularisation des occupations illégales de terres par des orpailleurs, bûcherons ou éleveurs.

Les indigènes représentent 0,5% des 212 millions de Brésiliens et leurs terres s’étendent sur 13% du territoire de l’immense pays.

En janvier dernier, le cacique Raoni Matuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, avait déjà demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter pour « crimes contre l’humanité » contre Jair Bolsonaro, accusé de « persécuter » les peuples autochtones en détruisant leur habitat et bafouant leurs droits fondamentaux.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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