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International

Manifestation à Londres en soutien aux indigènes du Brésil

AFP

Aux cris de « Dehors Bolsonaro! », des centaines de personnes ont manifesté mercredi devant l’ambassade du Brésil à Londres, à l’appel de plusieurs ONG dont le mouvement écologiste Extinction Rebellion, en solidarité avec les milliers d’indigènes mobilisés dans ce pays contre la politique du président brésilien.

Sur les pancartes s’affichaient des slogans comme « Arrêtez le génocide au Brésil maintenant! », « Lutte pour la vie » ou « Non à la thèse temporelle », en référence à un projet de loi du gouvernement brésilien qui menace, selon les indigènes, mobilisés toute la semaine au Brésil, leurs terres ancestrales. 

Un des points les plus polémiques du texte est la « thèse temporelle » qui ne reconnaît comme ancestrales que les terres qui étaient occupées par les indigènes quand a été promulguée la Constitution, en 1988. 

La Cour suprême brésilienne commence à siéger mercredi pour décider si cette « thèse temporelle » s’applique à une réserve de l’Etat de Sant Catarina (Sud), une décision qui affectera des dizaines de territoires objets de litiges depuis des années. 

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« Nous sommes ici en solidarité avec le mouvement indigène au Brésil », a expliqué à l’AFP Sarah Shenker, 35 ans, une militante du groupe Survival International. 

« La thèse temporelle est une proposition de génocide poussée par le gouvernement et l’industrie agroalimentaire pour déposséder les indigènes de leurs terres », a-t-elle dénoncé. Ces derniers « sont les meilleurs gardiens de la nature, ils protègent 80% de la biodiversité du monde et ils ne survivront pas sans leurs terres », a-t-elle ajouté. 

Pour Graham Gordon, 47 ans, membre du groupe catholique CAFOD, « c’est aussi un problème climatique. L’Amazonie est détruite pour produire des aliments que nous consommons en Occident ». 

Le groupe écologiste Extinction Rebellion (XR) a donné lundi à Londres le coup d’envoi de deux semaines de manifestations et d’actions afin d’appeler les gouvernements à agir « d’urgence » contre le changement climatique. 

Ce réseau d’activistes, formé au Royaume-Uni en 2018, utilise régulièrement la désobéissance civile pour mettre en lumière l’inaction des gouvernements face au changement climatique.

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International

ONU Femmes dénonce l’échec des systèmes de protection face à la montée des féminicides

L’Organisation des Nations Unies a alerté sur l’augmentation « étonnante » des cas de violence de genre enregistrés dans le monde entier en 2023, avec une augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente.

« Les statistiques sont alarmantes : presque une femme ou une fille sur trois dans le monde souffrira de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie », a déploré ONU Femmes dans un communiqué publié ce vendredi, en tant que « rappel de la violence généralisée à laquelle font face les femmes et les filles » à l’échelle mondiale.

L’agence de l’ONU a précisé qu’en 2023, « cette violence a intensifié le nombre de féminicides –meurtres ciblant des femmes– atteignant au moins 51 100 femmes, et que plus de la moitié ont été commis par des partenaires intimes ou des membres de la famille ». Cependant, elle a ajouté, « les femmes ne sont pas non plus en sécurité en dehors de leur foyer ».

Dans ce contexte, ONU Femmes a critiqué « le fait que les systèmes et structures conçus pour protéger les femmes et les filles échouent » et que l’augmentation des féminicides enregistrée est « la preuve la plus évidente de cela ».

Pour cette raison, l’organisation a insisté sur la nécessité pour les gouvernements de promulguer « des lois pour garantir la responsabilité des auteurs de violences de genre, notamment à travers des Plans d’Action Nationaux », ainsi que sur le caractère « essentiel » du financement « d’organisations défendant les droits des femmes pour soutenir les survivantes et leur fournir les ressources nécessaires à leur rétablissement ».

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Amérique centrale

Le Costa Rica dément les accusations sur l’aide humanitaire salvadorienne

Le ministre de la Gouvernance, de la Police et de la Sécurité publique du Costa Rica, Mario Zamora Cordero, a démenti les accusations des législateurs de l’opposition concernant l’aide humanitaire envoyée par le Salvador au pays.

« Je démens catégoriquement cela, et je base ma réponse sur les faits eux-mêmes. Nous pouvons voir que l’équipement comprend des fournitures médicales, de la nourriture pour notre population, et essentiellement des ressources pour les pompiers. L’unité venant de l’armée salvadorienne est composée de plongeurs pour les sauvetages sous-marins », a déclaré le responsable costaricien aux médias locaux.

Zamora Cordero a expliqué que l’unité militaire salvadorienne ne portait aucune arme à feu, écartant ainsi toute opération militaire. « C’est une opération en faveur du peuple costaricien, réalisée en un temps record de 12 heures », a-t-il ajouté.

« Malheureusement, il y a des gens qui essaient de s’opposer à tout ce qui génère des bénéfices pour le peuple et tout ce que fait le gouvernement. Je tiens à être très clair, il s’agit d’une opération humanitaire », a-t-il souligné.

Le Salvador a envoyé une aide humanitaire au Costa Rica après les dégâts causés par l’ouragan Rafael.

 

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International

Sanctions américaines : plus de 350 membres de la police du Nicaragua visés

Les États-Unis ont imposé des sanctions jeudi à plus de 350 membres de la police nicaraguayenne, a annoncé le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller.

« Suite aux efforts des Nations Unies et de l’OEA pour promouvoir la responsabilité en matière de violations des droits de l’homme, les États-Unis ont pris des mesures pour imposer des restrictions de visa à plus de 350 membres de la police nationale du Nicaragua », a déclaré Miller sur X (anciennement Twitter).

Le porte-parole a expliqué que la décision avait été prise en raison du « soutien inébranlable des États-Unis à la liberté, à la justice et à la dignité du peuple nicaraguayen », mais n’a pas révélé les noms ni les grades des personnes sanctionnées.

Ces sanctions américaines s’ajoutent à celles précédemment imposées contre des centaines de fonctionnaires nicaraguayens.

Le gouvernement du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, a lancé une répression contre les opposants et les dissidents après les manifestations antigouvernementales de 2018.

Les manifestations, qui ont fait plus de 300 morts selon l’ONU, sont considérées par Ortega et Murillo comme une tentative de coup d’État soutenu par les États-Unis.

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