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International

Pérou: examen de l’acte d’accusation contre l’ex-candidate Keiko Fujimori

AFP

La justice péruvienne a ouvert mardi une audience préliminaire pour examiner l’acte d’accusation contre l’ancienne candidate à la présidence Keiko Fujimori, poursuivie notamment pour crime organisé et blanchiment dans une affaire de financement de campagne électorale.

L’ex-candidate de la droite populiste, qui fut battue de 40.000 voix lors du scrutin en juillet, ce qui l’a privée d’immunité, est poursuivie dans une affaire de pots-de-vin présumés reçus de la société de BTP brésilienne Odebrecht pour ses campagnes électorales de 2011 et 2016, où elle avait déjà échoué à se faire élire au second tour.

Le juge Victor Zuniga a ouvert vers 10H00 heure locale (15H00 GMT) l’audience de « contrôle de l’accusation », prélude au procès pénal contre Mme Fujimori et 39 autres coaccusés, dont son mari, l’Américain Mark Vito Villanella.

Début mars, trente années de réclusion ont été requises contre la dirigeante de Fuerza popular, le parti crée par son père, l’ex-président Alberto Fujimori (1990-2000), 82 ans, qui purge une peine de 25 ans de prison pour corruption et crimes contre l’humanité.

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Le procureur José Domingo Pérez a notamment obtenu fin 2019 l’aveu d’un ancien cadre d’Odebrecht, Luiz Eduardo da Rocha Soares, portant sur un dessous-de-table d’un million de dollars pour payer la campagne de Fuerza popular en 2011.

Au terme de 28 mois d’enquête, 41 personnes ont été inculpées pour des délits présumés de « crime organisé, blanchiment d’argent, entrave à la justice, fausse déclaration ».

Keiko Fujimori, 46 ans, mère de deux adolescentes, n’était pas tenue de participer à cette audience virtuelle et était représentée par son avocate Giulliana Loza.

Cette phase préliminaire, qui peut durer des jours, des semaines voire des mois, doit décider d’accepter tout ou partie de l’acte d’accusation préparé par le bureau du procureur.

Keiko Fujimori a passé 16 mois en détention préventive et a été libérée début 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 et placée en liberté surveillée. Elle ne peut quitter Lima sans autorisation judiciaire et n’est pas non plus autorisée à rencontrer ou à parler aux témoins de l’affaire.

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Les autres coaccusés sont d’anciens collaborateurs et membres de la direction de Fuerza popular.

Le scandale Odebrecht a éclaboussé de nombreux partis politiques en Amérique du sud, d’anciens patrons de la société brésilienne ont reconnu devant la justice avoir distribué illégalement des millions de dollars de pots-de- vin en échange notamment d’attributions de marchés publics.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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