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International

Brésil: des manifestants pro-Bolsonaro brisent un cordon policier à Brasilia

AFP

Des partisans du président brésilien Jair Bolsonaro sont passés outre un barrage policier pour s’engouffrer dans le centre de Brasilia dans la nuit de lundi à mardi, ont annoncé les forces de l’ordre à l’aube d’une journée de manifestations massives.

Des centaines de sympathisants du chef de l’Etat d’extrême droite, à bord de camions et autres véhicules, ont « brisé les barrières de contention » et ont pénétré dans l’avenue qui mène au Congrès et à la Cour suprême (STF), qui était fermée à la circulation par mesure de sécurité, a fait savoir la police de la capitale.

Dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux et reprises par des médias locaux, on peut voir une petite caravane de véhicules arrivant sur l’Esplanade des ministères, applaudie par des manifestants à pied qui agitent des drapeaux du Brésil: « On vient d’entrer! La police n’a pas pu réfréner le peuple! Et demain nous allons envahir le STF! », crie l’un d’eux.

La police a assuré qu’elle était toujours sur place « pour rétablir la situation », et selon des images de CNN Brésil, la situation semblait sous contrôle.

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Le gouvernement du District fédéral (Brasilia) a prévu un dispositif de 5.000 policiers pour protéger les bâtiments publics et éviter les troubles ce mardi, jour de la fête nationale. Le président Bolsonaro a demandé à ses partisans de manifester en masse, et des groupes de l’opposition ont également prévu de défiler.

Mal en point dans les sondages, où il est largement distancé par l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva dans les intentions de vote pour l’élection de 2022, Jair Bolsonaro joue son va-tout mardi, et a même prévu d’apparaître publiquement à Brasilia et à Sao Paulo.

La tournure que prendront les mobilisations est incertaine et a monopolisé le débat public au Brésil, avec notamment des alertes pour éviter un événement similaire à l’invasion du Capitole des Etats-Unis en janvier dernier par des partisans du président de l’époque, Donald Trump, un modèle pour Jair Bolsonaro.

Le président brésilien a affirmé ces derniers jours qu’il comptait sur une mobilisation massive pour envoyer un « ultimatum » aux juges de la Cour suprême qui ont ouvert plusieurs enquêtes contre lui et son entourage, entre autres pour diffusion de fausses informations.

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International

ONU Femmes dénonce l’échec des systèmes de protection face à la montée des féminicides

L’Organisation des Nations Unies a alerté sur l’augmentation « étonnante » des cas de violence de genre enregistrés dans le monde entier en 2023, avec une augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente.

« Les statistiques sont alarmantes : presque une femme ou une fille sur trois dans le monde souffrira de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie », a déploré ONU Femmes dans un communiqué publié ce vendredi, en tant que « rappel de la violence généralisée à laquelle font face les femmes et les filles » à l’échelle mondiale.

L’agence de l’ONU a précisé qu’en 2023, « cette violence a intensifié le nombre de féminicides –meurtres ciblant des femmes– atteignant au moins 51 100 femmes, et que plus de la moitié ont été commis par des partenaires intimes ou des membres de la famille ». Cependant, elle a ajouté, « les femmes ne sont pas non plus en sécurité en dehors de leur foyer ».

Dans ce contexte, ONU Femmes a critiqué « le fait que les systèmes et structures conçus pour protéger les femmes et les filles échouent » et que l’augmentation des féminicides enregistrée est « la preuve la plus évidente de cela ».

Pour cette raison, l’organisation a insisté sur la nécessité pour les gouvernements de promulguer « des lois pour garantir la responsabilité des auteurs de violences de genre, notamment à travers des Plans d’Action Nationaux », ainsi que sur le caractère « essentiel » du financement « d’organisations défendant les droits des femmes pour soutenir les survivantes et leur fournir les ressources nécessaires à leur rétablissement ».

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Amérique centrale

Le Costa Rica dément les accusations sur l’aide humanitaire salvadorienne

Le ministre de la Gouvernance, de la Police et de la Sécurité publique du Costa Rica, Mario Zamora Cordero, a démenti les accusations des législateurs de l’opposition concernant l’aide humanitaire envoyée par le Salvador au pays.

« Je démens catégoriquement cela, et je base ma réponse sur les faits eux-mêmes. Nous pouvons voir que l’équipement comprend des fournitures médicales, de la nourriture pour notre population, et essentiellement des ressources pour les pompiers. L’unité venant de l’armée salvadorienne est composée de plongeurs pour les sauvetages sous-marins », a déclaré le responsable costaricien aux médias locaux.

Zamora Cordero a expliqué que l’unité militaire salvadorienne ne portait aucune arme à feu, écartant ainsi toute opération militaire. « C’est une opération en faveur du peuple costaricien, réalisée en un temps record de 12 heures », a-t-il ajouté.

« Malheureusement, il y a des gens qui essaient de s’opposer à tout ce qui génère des bénéfices pour le peuple et tout ce que fait le gouvernement. Je tiens à être très clair, il s’agit d’une opération humanitaire », a-t-il souligné.

Le Salvador a envoyé une aide humanitaire au Costa Rica après les dégâts causés par l’ouragan Rafael.

 

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International

Sanctions américaines : plus de 350 membres de la police du Nicaragua visés

Les États-Unis ont imposé des sanctions jeudi à plus de 350 membres de la police nicaraguayenne, a annoncé le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller.

« Suite aux efforts des Nations Unies et de l’OEA pour promouvoir la responsabilité en matière de violations des droits de l’homme, les États-Unis ont pris des mesures pour imposer des restrictions de visa à plus de 350 membres de la police nationale du Nicaragua », a déclaré Miller sur X (anciennement Twitter).

Le porte-parole a expliqué que la décision avait été prise en raison du « soutien inébranlable des États-Unis à la liberté, à la justice et à la dignité du peuple nicaraguayen », mais n’a pas révélé les noms ni les grades des personnes sanctionnées.

Ces sanctions américaines s’ajoutent à celles précédemment imposées contre des centaines de fonctionnaires nicaraguayens.

Le gouvernement du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, a lancé une répression contre les opposants et les dissidents après les manifestations antigouvernementales de 2018.

Les manifestations, qui ont fait plus de 300 morts selon l’ONU, sont considérées par Ortega et Murillo comme une tentative de coup d’État soutenu par les États-Unis.

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