Connect with us

International

Cuba: l’opposant Guillermo Fariñas libéré après une brève détention

AFP

Le dissident cubain Guillermo Fariñas a été libéré après une détention de quelques heures qui visait à l’empêcher de participer à toute manifestation, deux mois après les révoltes historiques du 11 juillet, a-t-il indiqué vendredi à l’AFP.

Les policiers « m’ont dit qu’ils avaient des informations selon lesquelles un groupe de citoyens mécontents se dirigeait vers chez moi et qu’ils étaient donc venus me chercher car ils ne permettraient aucune provocation comme lors du 11 juillet », a déclaré par téléphone M. Fariñas, prix Sakharov de la liberté de l’esprit du Parlement européen 2010, depuis la ville de Santa Clara (centre).

Le 11 juillet, des milliers de Cubains avaient manifesté dans une cinquantaine de villes aux cris de « Liberté » et « Nous avons faim », une mobilisation historique qui s’est soldée par un mort, des dizaines de blessés et des centaines d’arrestations.

Guillermo Fariñas, psychologue et journaliste indépendant de 59 ans qui a observé 23 grèves de la faim au cours des années 2000 pour protester contre le gouvernement, a été arrêté mercredi matin devant chez lui et libéré le soir même, a-t-il expliqué à l’AFP.

Advertisement
20250301_vacunacion_vph-728x90
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Selon lui, ce jour-là, il avait prévu de rejoindre d’autres membres du Forum antitotalitaire uni (Fantu), qu’il préside, pour assister avec eux à la messe dans une église de Santa Clara.

Après son arrestation, il a été examiné par une médecin au commissariat, puis à nouveau à l’hôpital militaire de la ville, a-t-il raconté. « Ils m’ont traité de façon très professionnelle », a-t-il assuré.

Fariñas fait également partie de l’Union patriotique de Cuba (Unpacu), l’organisation d’opposition la plus active à Cuba, dirigée par José Daniel Ferrer, actuellement en prison.

Le gouvernement cubain, qui nie l’existence de prisonniers politiques à Cuba (estimés à une centaine par l’opposition), considère comme illégale l’opposition, qu’il accuse d’être financée par Washington.

Advertisement
20250301_vacunacion_vph-728x90
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20250301_vacunacion_vph-300x250
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Le Darién n’est plus un passage migratoire, affirme le Panama

L'OIM demande instamment que l'on s'attaque à la migration sans précédent en Amérique centrale

La forêt inhospitalière du Darién, située à la frontière entre la Colombie et le Panama, n’est plus un couloir de passage pour les migrants cherchant à atteindre les États-Unis, a déclaré ce jeudi le président panaméen José Raúl Mulino.

Le flux migratoire à travers cette jungle a chuté de manière drastique en raison de la peur des expulsions massivesordonnées par le gouvernement du républicain Donald Trump, après avoir été empruntée ces trois dernières années par un million de personnes en route vers les États-Unis.

« Nous avons mis fin à une opération qui a commencé en 2016 », année où la migration dans le Darién a considérablement augmenté, a déclaré Mulino lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, en mars, nous sommes à 112 migrants ayant traversé le Darién, c’est une diminution très importante », a-t-il ajouté.

Le gouvernement panaméen et les agences des Nations Unies avaient installé des postes d’assistance pour les migrants dans cette forêt de 266 km de long et 575 000 hectares, où transitaient principalement des Vénézuéliens, y compris de nombreux enfants et personnes âgées.

Continue Reading

International

Le Pérou classe le Tren de Aragua comme organisation terroriste

Le Congrès du Pérou a déclaré ce mercredi le groupe criminel Tren de Aragua comme une organisation terroriste. Ce groupe, né au Venezuela, s’est lentement étendu vers le nord et le sud du continent ces dernières années.

Les congressistes ont souligné que sa structure hiérarchique, ses méthodes violentes et ses objectifs déstabilisateurs contre l’ordre constitutionnel péruvien sont les raisons qui ont conduit à cette déclaration. La motion a été approuvée par 77 voix pour, 10 contre et 3 abstentions.

Le Pérou est l’un des pays de la région les plus touchés par la présence du Tren de Aragua.

Alejandro Muñante, congressiste du parti Renovación Popular, a précisé à CNN que la motion adoptée est « déclarative », mais qu’elle sert à sensibiliser sur la menace que représente cette organisation.

Continue Reading

International

Les États-Unis et le Venezuela concluent un accord pour la reprise des vols de déportation

Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce jeudi que les autorités vénézuéliennes ont accepté de reprendre les vols de déportation, après que Caracas les avait suspendus en réponse aux restrictions imposées par l’administration de Donald Trump sur les activités de la société pétrolière Chevron.

« Je suis heureux d’annoncer que le Venezuela a accepté de reprendre les vols pour prendre en charge ses citoyens ayant violé les lois sur l’immigration et entré illégalement aux États-Unis », a déclaré sur les réseaux sociaux l’émissaire américain pour les missions spéciales, Richard Grenell.

Plus tard, le président de l’Assemblée nationale et responsable des dialogues de paix du Venezuela, Jorge Rodríguez, a publié un communiqué affirmant que Caracas a conclu un accord avec Grenell pour rapatrier les Vénézuéliens présents aux États-Unis.

Selon Rodríguez, cette mesure garantit les droits humains des migrants vénézuéliens et favorise la réunification des familles affectées par les conséquences des sanctions imposées contre le Venezuela, qui ont entraîné l’exode de nombreux citoyens à la recherche d’alternatives.

Continue Reading

Trending

News Central