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Amérique centrale

Un opposant nicaraguayen grièvement blessé par balle au Costa Rica

AFP

Le responsable d’un groupe d’opposition réunissant des exilés nicaraguayens a été grièvement blessé par balle au Costa Rica, ont annoncé dimanche des membres de sa famille et des militants.

Joao Maldonado, 34 ans, l’un des fondateurs de l’Unité des exilés nicaraguayens (UEN), avait fui son pays pour s’installer au Costa Rica en juillet 2018 après la violente répression du mouvement de contestation d’avril précédent.

Des centaines d’opposants avaient alors été emprisonnés et des milliers de Nicaraguayens avaient fui leur pays, dirigé par le président de gauche Daniel Ortega, 75 ans, un ex-leader de la révolution sandiniste (1979) au pouvoir de 1979 à 1990 puis depuis 2007.

L’épouse de Joao Maldonado a expliqué lors d’une réunion virtuelle de l’UEN sur Facebook avoir pu voir son mari dimanche après-midi. « Il est dans un état stable, mais critique », a-t-elle dit, précisant qu’il était sous sédation.

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Les faits se sont produits samedi dans la localité d’Escazu, en périphérie de San José, alors que l’opposant circulait en voiture avec son patron pour son travail, ont raconté des proches. Deux hommes à moto se sont approchés, l’un est descendu, a sorti une arme et s’est mis à tirer sur Joao Maldonado, ont expliqué des amis proches lors de la réunion virtuelle.

« C’est incroyable de voir la fureur avec laquelle (l’agresseur) a tiré sur lui », a raconté Antonio Escalante, membre de l’UEN et qui se trouvait dans la voiture avec Maldonado. « L’attaque était dirigée contre lui, c’est certain ».

Un autre membre de l’UEN, Marlon Medina, a rapporté que « quatre balles ont touché Joao, deux dans le bras gauche, une au thorax et, si je me souviens bien, une au côté ». Maldonado a pu conduire jusqu’à l’hôpital le plus proche pour être soigné.

Les autorités ont lancé des recherches pour retrouver les deux agresseurs dont le mobile n’est pas clair, a indiqué à la presse l’organisme chargé des enquêtes judiciaires.

« Nous ne nous résignerons pas à la peur et l’inaction », a déclaré l’UEN dans un communiqué, « nous continuerons à travailler pour la justice et la démocratisation du Nicaragua ».

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Cette attaque intervient alors que la répression politique s’intensifie au Nicaragua voisin, où plus de 34 figures de l’opposition ont été arrêtées depuis juin, dont sept candidats potentiels à l’élection présidentielle du 7 novembre où M. Ortega briguera un quatrième mandat.

En résidence surveillée depuis le 2 juin, Cristiana Chamorro, l’adversaire considérée comme la plus menaçante pour M. Ortega, a été accusée de blanchiment d’argent via la fondation qui porte le nom de sa mère, l’ancienne présidente Violeta Chamorro. L’ONG, qui a fermé en février, était un centre de formation des journalistes et de défense de la liberté de la presse, dirigé pendant 20 ans par Cristiana Chamorro.

En août, la présidente du parti d’opposition Citoyens pour la Liberté (CxL, droite), Carmella Rogers, connue sous l’identité de Kitty Monterrey, a annoncé avoir fui le Nicaragua pour le Costa Rica afin d’éviter la détention.

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Amérique centrale

Le Nicaragua accuse le Panama de bloquer sa nomination au SICA

Le gouvernement nicaraguayen a accusé lundi le Panama de bloquer, en collaboration avec le Costa Rica, le Guatemala et la République dominicaine, la nomination de l’ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Denis Moncada, au poste de secrétaire général du Système d’intégration centraméricain (SICA), une fonction vacante depuis novembre 2023.

Dans un communiqué où le Nicaragua a également annoncé qu’il n’accueillerait pas l’ancien président panaméen Ricardo Martinelli (2009-2014)—qui cherche asile à l’ambassade du Nicaragua au Panama depuis février 2024après avoir été condamné pour corruption—le gouvernement sandiste a aussi accusé le Panama de le diffamer.

« Le gouvernement du Panama, sous la présidence de José Raúl Mulino Quintero, a systématiquement ignoré, diffamé et agi contre le gouvernement du Nicaragua à travers des déclarations offensantes injustifiées. De plus, il a bloqué, en collaboration avec d’autres pays, le droit légitime du Nicaragua à occuper le poste de secrétaire général du SICA », a déclaré le gouvernement nicaraguayen dans un communiqué lu par la vice-présidente Rosario Murillo.

Le gouvernement dirigé par Daniel Ortega et Rosario Murillo a exhorté les autorités panaméennes, son président et son ministère des Affaires étrangères à « agir en conséquence et à favoriser des relations basées sur le respect, la compréhension et la fraternité entre nos nations, car nos peuples savent véritablement être frères. »

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Amérique centrale

Gustavo Petro annonce une commission pour analyser les restes de Colombiens en Panamá

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a annoncé ce samedi la création d’une commission mixte avec le Panamáafin d’analyser les restes de Colombiens décédés dans le cadre de la Guerre civile des Mille Jours en 1895.

L’annonce a été faite lors d’une visite officielle dans la province de Bocas del Toro, où Petro était accompagné du ministre des Affaires étrangères panaméen, Javier Martínez-Acha, ainsi que du maire et du gouverneur de la ville, Wilbur Martínez et Eddie Ibarra, respectivement.

« Nous avons créé ou renforcé une commission mixte composée d’historiens, d’acteurs culturels, de chercheurs et de scientifiques pour analyser les restes retrouvés dans une fosse commune, où reposent des hommes qui étaient venus avec Catarino Garza », a déclaré Petro dans un communiqué officiel de la présidence colombienne.

Sur le réseau social X, le président colombien a rappelé qu’en mars 1895, « 20 hommes se sont réunis à Bocas del Toro, territoire colombien à l’époque, pour organiser un grand congrès clandestin caribéen et latino-américain » en soutien au général Rafael Uribe, qui s’était soulevé contre le gouvernement conservateur et la Constitution antidémocratique de 1886.

À ce congrès révolutionnaire, ont participé des hommes venus du Nicaragua, de la Jamaïque, du Costa Rica et du Mexique, dont le général Catarino Garza, qui avait également combattu pour défendre le Texas contre l’annexion américaine, a souligné Petro.

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À l’époque, Bocas del Toro faisait partie de la République de Colombie, tout comme la côte de la Mosquitia, aujourd’hui territoire du Nicaragua, en face des îles de San Andrés et Providencia, a rappelé le président colombien.

« C’est la première fois qu’un président colombien visite cette région, et je le fais avec des sentiments partagés », a confié Petro.

Lors de son passage, il a déposé une gerbe devant un monument dédié à Simón Bolívar, situé sur une avenue centrale de Bocas del Toro.

Vendredi, dans le cadre de sa visite officielle au Panamá, Petro a également convenu avec son homologue Raúl Mulinod’accélérer le projet d’interconnexion électrique entre les deux pays.

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Amérique centrale

Le Salvador renforce sa guerre contre les gangs en récupérant des milliers de maisons

Le gouvernement du Salvador a récupéré plus de 11 000 maisons occupées par des gangs présumés dans le cadre de la guerre contre ces groupes criminels, décrétée il y a trois ans par le président Nayib Bukele, a annoncé le ministère du Logement ce vendredi 28 mars 2025.

Le 27 mars 2022, en réponse aux 87 homicides enregistrés le week-end précédent, Bukele a instauré un régime d’exception pour combattre les gangs qui contrôlaient alors 80 % du territoire.

« Nous avons récupéré plus de 11 000 logements à l’échelle nationale », indique le ministère dans un rapport.

La police et l’armée ont été déployées dans les quartiers contrôlés par les gangs, ce qui a facilité la récupération des maisons occupées par des membres présumés des gangs ou abandonnées par leurs propriétaires.

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