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International

Attaque de drones contre une prison en Equateur

AFP

Une prison du sud-ouest de l’Equateur a été la cible d’une attaque de drones, dernier épisode de la « guerre » que se livrent les « cartels internationaux » dans les prisons du pays, ont annoncé lundi les autorités équatoriennes.

Le pénitencier de la province de Guayas « a été attaqué par des drones depuis l’extérieur (de l’établissement). Il y a eu trois explosions qui ont causé des dommages aux toits du centre » mais n’ont fait aucune victime, a indiqué l’administration pénitentiaire (SNAI) sur Twitter.

« Nous sommes au coeur d’une guerre entre CARTELS INTERNATIONAUX », a souligné le SNAI, parlant d’une attaque « grave ».

« Nous supposons que (les attaques) visaient l’aile (de sécurité) maximale où sont détenus deux chefs » de gangs liés au trafic de drogue, a expliqué le directeur du SNAI, Fausto Cobo, interrogé par une télévision locale.

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« Il s’agirait d’un règlement de comptes entre ces gangs et les cartels », a ajouté M. Cobo.

Les prisons équatoriennes sont depuis des mois le théâtre de violences récurrentes entre bandes rivales pour le contrôle du trafic de drogue, selon les autorités.

En février, des émeutes simultanées dans quatre grandes prisons du pays ont fait 79 morts, dont certains ont été décapités. Selon l’ombudsman équatorien, 103 meurtres ont été commis dans les prisons du pays en 2020. Entre janvier et août 2021, ces violences dans les prisons du pays ont d’ores-et-déjà fait 121 morts, selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH).

Les prisons équatoriennes sont surpeuplées et hébergent 39.000 détenus pour 30.000 places.

Après une nouvelle émeute en juillet qui a fait 27 morts parmi les détenus, le gouvernement a remplacé les autorités en charge des 65 prisons du pays et a déclaré l’urgence dans le système carcéral. Il a également annoncé une augmentation du nombre de places dans les prisons, dans le cadre d’un plan visant à restructurer le système pénitentiaire « précaire » et « chaotique ».

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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