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International

Brésil: pour HRW, Bolsonaro « menace la démocratie »

AFP

L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a affirmé mercredi que le président brésilien Jair Bolsonaro représentait une « menace pour les piliers de la démocratie », après ses attaques récentes contre la Cour suprême et le système électoral.

Le dirigeant d’extrême droite « a tenté d’intimider la Cour suprême et menacé de faire annuler les élections de 2022 (…), tout en violant la liberté d’expression de ceux qui critiquent » son gouvernement, a déploré l’ONG dans un communiqué.

« Ses discours récents font partie d’un ensemble d’actes et de propos qui semblent destinées à saper les droits fondamentaux, les institutions démocratiques et l’Etat de droit au Brésil », a ajouté HRW.

La crise institutionnelle entre Jair Bolsonaro et la Cour suprême, qui a ouvert plusieurs enquêtes contre le chef de l’Etat et son entourage, a atteint son paroxysme le 7 septembre, jour de la fête nationale du Brésil.

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Haranguant des dizaines de milliers de partisans qu’il avait appelés dans les rues, le président a annoncé qu’il ne respecterait aucune décision prise par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, que le système de vote électronique était une « farce » et que « seul Dieu » pourrait lui faire quitter le pouvoir.

« Le président Bolsonaro, ardent défenseur de la dictature militaire au Brésil (1964-1985), est de plus en plus virulent contre le système démocratique et la séparation des pouvoirs », a observé José Miguel Vivanco, directeur d’HRW pour l’Amérique Latine, cité dans le communiqué. 

Jeudi, le chef de l’Etat a fait marche arrière, assurant dans une déclaration écrite que ses propos « parfois énergiques » avaient été prononcés « dans le feu de l’action ». Malgré ça, « il n’a pas retiré ses accusations infondées contre le système électoral », a souligné M. Vivanco.

La cote de popularité de Jair Bolsonaro est au plus bas, avec seulement 24% d’opinions favorables, et les sondages le donnent largement perdant face à l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva au scrutin d’octobre 2022.

Le président d’extrême droite est très critiqué pour sa gestion de la pandémie, qui a fait plus de 587.000 morts au Brésil, pays également miné par le chômage et l’inflation.

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Cela fait plusieurs mois qu’il dénonce des « fraudes » dans le vote électronique sans jamais en apporter la preuve.

Après l’invasion du Capitole à Washington en janvier, le président brésilien avait averti que le Brésil aurait « un problème encore pire qu’aux Etats-Unis » s’il continuait à utiliser ce système de vote électronique en 2022, mettant en doute la tenue du scrutin.

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MARN1

Amérique centrale

Le Darién n’est plus un passage migratoire, affirme le Panama

L'OIM demande instamment que l'on s'attaque à la migration sans précédent en Amérique centrale

La forêt inhospitalière du Darién, située à la frontière entre la Colombie et le Panama, n’est plus un couloir de passage pour les migrants cherchant à atteindre les États-Unis, a déclaré ce jeudi le président panaméen José Raúl Mulino.

Le flux migratoire à travers cette jungle a chuté de manière drastique en raison de la peur des expulsions massivesordonnées par le gouvernement du républicain Donald Trump, après avoir été empruntée ces trois dernières années par un million de personnes en route vers les États-Unis.

« Nous avons mis fin à une opération qui a commencé en 2016 », année où la migration dans le Darién a considérablement augmenté, a déclaré Mulino lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, en mars, nous sommes à 112 migrants ayant traversé le Darién, c’est une diminution très importante », a-t-il ajouté.

Le gouvernement panaméen et les agences des Nations Unies avaient installé des postes d’assistance pour les migrants dans cette forêt de 266 km de long et 575 000 hectares, où transitaient principalement des Vénézuéliens, y compris de nombreux enfants et personnes âgées.

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International

Le Pérou classe le Tren de Aragua comme organisation terroriste

Le Congrès du Pérou a déclaré ce mercredi le groupe criminel Tren de Aragua comme une organisation terroriste. Ce groupe, né au Venezuela, s’est lentement étendu vers le nord et le sud du continent ces dernières années.

Les congressistes ont souligné que sa structure hiérarchique, ses méthodes violentes et ses objectifs déstabilisateurs contre l’ordre constitutionnel péruvien sont les raisons qui ont conduit à cette déclaration. La motion a été approuvée par 77 voix pour, 10 contre et 3 abstentions.

Le Pérou est l’un des pays de la région les plus touchés par la présence du Tren de Aragua.

Alejandro Muñante, congressiste du parti Renovación Popular, a précisé à CNN que la motion adoptée est « déclarative », mais qu’elle sert à sensibiliser sur la menace que représente cette organisation.

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International

Les États-Unis et le Venezuela concluent un accord pour la reprise des vols de déportation

Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce jeudi que les autorités vénézuéliennes ont accepté de reprendre les vols de déportation, après que Caracas les avait suspendus en réponse aux restrictions imposées par l’administration de Donald Trump sur les activités de la société pétrolière Chevron.

« Je suis heureux d’annoncer que le Venezuela a accepté de reprendre les vols pour prendre en charge ses citoyens ayant violé les lois sur l’immigration et entré illégalement aux États-Unis », a déclaré sur les réseaux sociaux l’émissaire américain pour les missions spéciales, Richard Grenell.

Plus tard, le président de l’Assemblée nationale et responsable des dialogues de paix du Venezuela, Jorge Rodríguez, a publié un communiqué affirmant que Caracas a conclu un accord avec Grenell pour rapatrier les Vénézuéliens présents aux États-Unis.

Selon Rodríguez, cette mesure garantit les droits humains des migrants vénézuéliens et favorise la réunification des familles affectées par les conséquences des sanctions imposées contre le Venezuela, qui ont entraîné l’exode de nombreux citoyens à la recherche d’alternatives.

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