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International

Biden annonce un projet d’accord sur les émissions de méthane avant la COP26

AFP

A quelques semaines de la COP26, le président Biden a dévoilé vendredi un projet d’accord avec l’Union européenne sur la réduction des émissions de méthane, exhortant le monde à afficher « ses plus grandes ambitions » pour combattre le réchauffement climatique.

« Nous travaillons avec l’Union européenne et d’autres partenaires (…) sur une promesse mondiale de réduction des émissions de méthane d’au moins 30% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2020 », a annoncé le président américain lors d’un sommet virtuel avec la présidente de la Commission européenne, le chef de l’ONU et les dirigeants de plusieurs grandes économies de la planète.

Cela « permettra non seulement de réduire la vitesse du réchauffement de la planète, mais générera également d’autres bénéfices très importants, notamment en matière de santé publique », a-t-il déclaré, qualifiant cet objectif d’ »ambitieux, mais réaliste ». 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui participait à la réunion, s’est engagé à ce que le Royaume-Uni soit un des premiers signataires de cet accord.

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Joe Biden a assuré que les Etats-Unis prenaient aussi d’autres mesures concrètes pour respecter leurs engagements de l’Accord de Paris, comme la promesse de réduire de 50-52% les émissions des gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport au niveau de 2005.

Mais il a déploré les phénomènes météorologiques extrêmes auxquels le monde doit déjà faire face en dépit de ces engagements, prenant pour exemple les récentes inondations et les incendies dévastateurs de cet été aux Etats-Unis.

Cela constitue une « alerte rouge pour l’humanité » et souligne « la nécessité pour nous tous d’agir immédiatement », a plaidé le président Biden.

« Nous devons venir à Glasgow avec nos plus grandes ambitions. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, le temps presse », a-t-il insisté.

Le mois dernier, le dernier rapport des scientifiques du Giec mettait en garde contre un risque d’atteindre le seuil de 1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé, menaçant l’humanité de nouveaux désastres sans précédent.

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Le locataire de la Maison Blanche a convoqué ce sommet virtuel — avec les absences notables du président chinois Xi Jinping et des leaders brésiliens et indiens —  afin de préparer au mieux la COP26 prévue en novembre.

Mais « sans des engagements concrets de la part de chaque pays dans cette pièce, l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C nous échappera, ce qui serait un désastre », a alerté M. Biden.

Une quarantaine de dirigeants se réuniront aussi lors d’un sommet à huis clos le 20 septembre à la veille de l’ouverture officielle des débats de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, soucieux de doper la mobilisation des Etats avant Glasgow.

« Notre objectif cette année est de renforcer les ambitions en se préparant à Glasgow », a-t-il assuré, « mais Glasgow n’est pas notre destination finale ».

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MARN1

Amérique centrale

Le Darién n’est plus un passage migratoire, affirme le Panama

L'OIM demande instamment que l'on s'attaque à la migration sans précédent en Amérique centrale

La forêt inhospitalière du Darién, située à la frontière entre la Colombie et le Panama, n’est plus un couloir de passage pour les migrants cherchant à atteindre les États-Unis, a déclaré ce jeudi le président panaméen José Raúl Mulino.

Le flux migratoire à travers cette jungle a chuté de manière drastique en raison de la peur des expulsions massivesordonnées par le gouvernement du républicain Donald Trump, après avoir été empruntée ces trois dernières années par un million de personnes en route vers les États-Unis.

« Nous avons mis fin à une opération qui a commencé en 2016 », année où la migration dans le Darién a considérablement augmenté, a déclaré Mulino lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, en mars, nous sommes à 112 migrants ayant traversé le Darién, c’est une diminution très importante », a-t-il ajouté.

Le gouvernement panaméen et les agences des Nations Unies avaient installé des postes d’assistance pour les migrants dans cette forêt de 266 km de long et 575 000 hectares, où transitaient principalement des Vénézuéliens, y compris de nombreux enfants et personnes âgées.

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International

Le Pérou classe le Tren de Aragua comme organisation terroriste

Le Congrès du Pérou a déclaré ce mercredi le groupe criminel Tren de Aragua comme une organisation terroriste. Ce groupe, né au Venezuela, s’est lentement étendu vers le nord et le sud du continent ces dernières années.

Les congressistes ont souligné que sa structure hiérarchique, ses méthodes violentes et ses objectifs déstabilisateurs contre l’ordre constitutionnel péruvien sont les raisons qui ont conduit à cette déclaration. La motion a été approuvée par 77 voix pour, 10 contre et 3 abstentions.

Le Pérou est l’un des pays de la région les plus touchés par la présence du Tren de Aragua.

Alejandro Muñante, congressiste du parti Renovación Popular, a précisé à CNN que la motion adoptée est « déclarative », mais qu’elle sert à sensibiliser sur la menace que représente cette organisation.

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International

Les États-Unis et le Venezuela concluent un accord pour la reprise des vols de déportation

Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce jeudi que les autorités vénézuéliennes ont accepté de reprendre les vols de déportation, après que Caracas les avait suspendus en réponse aux restrictions imposées par l’administration de Donald Trump sur les activités de la société pétrolière Chevron.

« Je suis heureux d’annoncer que le Venezuela a accepté de reprendre les vols pour prendre en charge ses citoyens ayant violé les lois sur l’immigration et entré illégalement aux États-Unis », a déclaré sur les réseaux sociaux l’émissaire américain pour les missions spéciales, Richard Grenell.

Plus tard, le président de l’Assemblée nationale et responsable des dialogues de paix du Venezuela, Jorge Rodríguez, a publié un communiqué affirmant que Caracas a conclu un accord avec Grenell pour rapatrier les Vénézuéliens présents aux États-Unis.

Selon Rodríguez, cette mesure garantit les droits humains des migrants vénézuéliens et favorise la réunification des familles affectées par les conséquences des sanctions imposées contre le Venezuela, qui ont entraîné l’exode de nombreux citoyens à la recherche d’alternatives.

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