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International

Colombie: l’armée enquête sur la mort possible d’un chef de la guérilla de l’ELN

AFP

Le gouvernement colombien enquête pour confirmer la mort dans un récent bombardement de l’armée de l’un des principaux commandants de l’Armée de libération nationale (ELN), dernière guérilla encore active en Colombie, a-t-on appris lundi de source officielle.

Ogli Angel Padilla Romero, alias « Fabian », a été la cible avec plusieurs de ses hommes la semaine dernière d’un bombardement dans le département du Choco (nord-ouest), sur la côte pacifique du pays, l’un des bastions de la guérilla guévariste, a annoncé le chef de la police, Jorge Vargas, au cours d’une conférence de presse.

Il « se trouvait dans cette zone où nous avons trouvé des corps humains qui vont être identifiés », a expliqué le général Vargas.

Six personnes au total ont été tuées et trois autres blessées au cours de cette opération. L’un des adjoints de « Fabian », répondant au surnom de « Carlitos », figurerait également parmi les victimes, selon le chef de la police, qui s’exprimait au côté du ministre de la Défense, Diego Morano.

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« Fabian » dirige le « Front de guerre occidental » de l’ELN, guérilla très active par ailleurs près de la frontière avec le Venezuela, sur un autre front qu’elle désigne comme son « Front de guerre oriental ».

Sa mort constituerait le coup le plus sévère porté à l’ELN depuis la mort, en octobre 2020, du commandant Uriel, l’un des dirigeants emblématiques de cette guérilla. Uriel, de son vrai nom Andres Vanegas, avait été tué, à 41 ans, lors d’une opération de l’armée dans cette même région du Choco.

Fabian, comme Uriel, incarne la nouvelle génération au sein de l’ELN, une organisation née en 1964 et dirigée par des guérilleros âgés aujourd’hui en moyenne de plus de soixante ans.

L’ELN reste la dernière guérilla, constituée comme telle, encore active dans le pays, depuis la signature de l’accord de paix historique avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) en 2016.

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MARN1

Amérique centrale

Le Darién n’est plus un passage migratoire, affirme le Panama

L'OIM demande instamment que l'on s'attaque à la migration sans précédent en Amérique centrale

La forêt inhospitalière du Darién, située à la frontière entre la Colombie et le Panama, n’est plus un couloir de passage pour les migrants cherchant à atteindre les États-Unis, a déclaré ce jeudi le président panaméen José Raúl Mulino.

Le flux migratoire à travers cette jungle a chuté de manière drastique en raison de la peur des expulsions massivesordonnées par le gouvernement du républicain Donald Trump, après avoir été empruntée ces trois dernières années par un million de personnes en route vers les États-Unis.

« Nous avons mis fin à une opération qui a commencé en 2016 », année où la migration dans le Darién a considérablement augmenté, a déclaré Mulino lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, en mars, nous sommes à 112 migrants ayant traversé le Darién, c’est une diminution très importante », a-t-il ajouté.

Le gouvernement panaméen et les agences des Nations Unies avaient installé des postes d’assistance pour les migrants dans cette forêt de 266 km de long et 575 000 hectares, où transitaient principalement des Vénézuéliens, y compris de nombreux enfants et personnes âgées.

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International

Le Pérou classe le Tren de Aragua comme organisation terroriste

Le Congrès du Pérou a déclaré ce mercredi le groupe criminel Tren de Aragua comme une organisation terroriste. Ce groupe, né au Venezuela, s’est lentement étendu vers le nord et le sud du continent ces dernières années.

Les congressistes ont souligné que sa structure hiérarchique, ses méthodes violentes et ses objectifs déstabilisateurs contre l’ordre constitutionnel péruvien sont les raisons qui ont conduit à cette déclaration. La motion a été approuvée par 77 voix pour, 10 contre et 3 abstentions.

Le Pérou est l’un des pays de la région les plus touchés par la présence du Tren de Aragua.

Alejandro Muñante, congressiste du parti Renovación Popular, a précisé à CNN que la motion adoptée est « déclarative », mais qu’elle sert à sensibiliser sur la menace que représente cette organisation.

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International

Les États-Unis et le Venezuela concluent un accord pour la reprise des vols de déportation

Le gouvernement des États-Unis a annoncé ce jeudi que les autorités vénézuéliennes ont accepté de reprendre les vols de déportation, après que Caracas les avait suspendus en réponse aux restrictions imposées par l’administration de Donald Trump sur les activités de la société pétrolière Chevron.

« Je suis heureux d’annoncer que le Venezuela a accepté de reprendre les vols pour prendre en charge ses citoyens ayant violé les lois sur l’immigration et entré illégalement aux États-Unis », a déclaré sur les réseaux sociaux l’émissaire américain pour les missions spéciales, Richard Grenell.

Plus tard, le président de l’Assemblée nationale et responsable des dialogues de paix du Venezuela, Jorge Rodríguez, a publié un communiqué affirmant que Caracas a conclu un accord avec Grenell pour rapatrier les Vénézuéliens présents aux États-Unis.

Selon Rodríguez, cette mesure garantit les droits humains des migrants vénézuéliens et favorise la réunification des familles affectées par les conséquences des sanctions imposées contre le Venezuela, qui ont entraîné l’exode de nombreux citoyens à la recherche d’alternatives.

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