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International

Colombie: toujours plus de déplacés par les violences (ONU)

AFP

La Colombie a enregistré en 2021 le plus grand nombre de déplacés depuis une décennie, du fait des violences et menaces des groupes armés illégaux, a rapporté mercredi le Bureau de l’ONU pour les affaires humanitaires (OCHA) à Bogota.

Entre janvier et août, près de 57.100 personnes ont dû fuir leur domicile dans des déplacements de populations, selon un rapport d’OCHA.

La Colombie vit actuellement la pire résurgence de violence depuis la signature de l’accord de paix historique de 2016 avec la guérilla des forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), censés sortir de la pays de six décennies de guerre civile.

Le nombre de déplacés a déjà « doublé et même triplé » en comparaison des chiffres de 2012, explique ce document, qui fait état de 110 déplacements forcés de masse dans tout le pays, impliquant 12.000 familles.

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« La principale cause de déplacement est la menace directe (45%) contre la population civile par des groupes armés non étatiques », puis les affrontements entre ces groupes (31%).

En plus de ces déplacements de masse, 25.000 personnes ont été déplacées individuellement, ajoute OCHA.

Une myriade de groupes armés, dissidents des FARC qui rejettent l’accord de paix, rebelles de l’Armée de libération nationale (ELN), paramilitaires et narcotrafiquants ont investi les territoires reculés d’où se sont retirés les FARC, et où l’Etat colombien est très peu présent.

Ces groupes armés s’y livrent à la production et au trafic de drogues, de même qu’à l’exploitation illégale de minerais, de l’or en particulier, se faisant souvent concurrence et s’affrontant violemment pour le contrôle de ces ressources.

« Il existe des preuves d’une expansion territoriale des groupes armés non étatiques (…) qui entraîne une augmentation des affrontements et, par conséquent, de l’impact humanitaire sur la population civile », s’inquiète l’agence onusienne.

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« Les principales personnes touchées sont les communautés ethniques des départements de la côte Pacifique et du nord-ouest du pays », points stratégiques pour les groupes armés qui se disputent les revenus du trafic de drogue.

Ils se financent également avec le produit de l’exploitation minière illégale et attaquent communautés locales et leaders sociaux qui protègent l’environnement et les dirigeants communautaires.

Les populations noires (40%) et indigènes (11%) en sont les principales victimes. Seuls 10.158 des déplacés ont pu retourner chez eux.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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