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International

Cuba: la dissidente Berta Soler libérée après une courte détention

AFP

La dirigeante du mouvement dissident cubain des Dames en blanc, Berta Soler, a été libérée jeudi soir, après avoir été arrêtée le matin alors qu’elle entamait des démarches concernant un dissident emprisonné, José Daniel Ferrer, a-t-elle expliqué à l’AFP.

« L’unique objectif de cette détention a été d’empêcher que nous présentions devant le parquet général de la République une demande de preuve de vie de José Daniel Ferrer, dont la famille ne sait ni où il est ni comment il va depuis 75 jours », a-t-elle déclaré par téléphone.

L’opposante de 58 ans avait été arrêtée jeudi matin à La Havane, ainsi que son époux, l’ex-prisonnier politique Angel Moya, alors qu’ils se dirigeaient vers le palais de justice. Ils ont été conduits au commissariat où le document où figurait leur requête officielle leur a été confisqué.

Tous deux ont été libérés vers 20H00.

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Ferrer, 51 ans, dirigeant de l’Union patriotique de Cuba (Unpacu), l’organisation la plus active de l’opposition, a été arrêté le 11 juillet à Santiago de Cuba (est), lors des manifestations historiques anti-gouvernement qui ont mobilisé des milliers de Cubains à travers l’île.

A cette occasion, le tribunal avait révoqué la mesure de liberté conditionnelle dont il bénéficiait depuis février 2021, après avoir purgé une partie de sa peine de quatre ans et demi de prison pour coups et blessures contre un autre opposant.

Ferrer et Moya, 57 ans, font partie des 75 opposants arrêtés lors du Printemps noir de 2003, condamnés à de lourdes peines de prison et libérés en 2011, ainsi que 130 autres prisonniers politiques, au terme de négociations entre le gouvernement et l’Eglise catholique.

La majorité des prisonniers alors libérés avaient émigré vers l’Espagne avec leurs familles, mais 12 d’entre eux, dont Ferrer et Moya, ont décidé de rester à Cuba.

Les mères, épouses et filles de ces détenus avaient formé à l’époque le groupe des Dames en blanc, mouvement exigeant la libération de tous les prisonniers politiques sur l’île. Il a reçu en 2005 le prix Sakharov de la liberté de pensée du Parlement européen.

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Le gouvernement cubain, qui nie l’existence de prisonniers politiques à Cuba (estimés à une centaine par l’opposition), considère comme illégale l’opposition, qu’il accuse d’être financée par Washington.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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