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International

Brésil: la première dame critiquée pour s’être fait vacciner aux Etats-Unis

AFP

Michelle Bolsonaro, l’épouse du président brésilien Jair Bolsonaro, s’est fait injecter un vaccin anti-Covid cette semaine à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, et a été accusée de saper ainsi la crédibilité de la campagne de vaccination au Brésil.

« Recevoir le vaccin est une décision personnelle. Mon épouse, par exemple, a décidé de se faire vacciner aux Etats-Unis. Moi, non », a dit le chef d’Etat d’extrême droite dans un entretien publié vendredi par la revue Veja.

M. Bolsonaro, qui assure qu’il serait le « dernier » Brésilien à se faire vacciner, était à New York lundi et mardi, et y a fait le discours d’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, comme le veut la tradition.

Certains politiques et infectiologues, interrogés par le média en ligne G1, ont critiqué la décision de la première dame en estimant qu’elle a « méprisé » la campagne de vaccination menée par le système public brésilien.

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« D’abord, il faut la féliciter de s’être fait vacciner. Le vaccin sauve, elle a bien fait, 10 sur 10 », a dit le sénateur Omar Aziz. D’un autre côté, « 0 sur 10 parce que le vaccin injecté aux Etats-Unis est le même qu’au Brésil. Alors elle aurait pu se faire vacciner ici; montrer aux Brésiliens qu’elle se vaccine pourrait donner un bon exemple. Là oui on aurait vu un vrai patriotisme, pas un patriotisme de pacotille ».

L’épidémiologiste Pedro Hallal a dit à G1 que cette injection effectuée à l’étranger « montre le mépris du SUS (système public de santé) et de tous les Brésiliens. Ça démontre un manque de confiance ».

A la suite du tollé, le gouvernement a expliqué dans un communiqué que Mme Bolsonaro avait fait un test PCR pour rentrer au Brésil, et c’est alors qu’un médecin lui a demandé si elle voulait « profiter de l’occasion pour se faire vacciner », et « comme elle comptait déjà recevoir un immunisant, elle a décidé d’accepter ».

« La première dame réitère son admiration et son respect pour le système de santé brésilien, en particulier les professionnels du secteur qui se consacrent inlassablement à prendre soin de la santé de la population », avance aussi le communiqué.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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