International
Covid: des collèges et lycées à nouveau fermés en Guyane

AFP
En Guyane, les collèges, lycées et les classes supérieures, fermeront du 4 au 14 octobre inclus, là où le variant Delta circule activement, excepté pour les élèves passant des examens, a annoncé jeudi la préfecture dans un communiqué.
Dans les huit communes de Guyane où le taux d’incidence atteint les 600 à 700 cas pour 100.000 habitants, tous les élèves du secondaire et du supérieur, sauf ceux préparant des examens, devront suivre les cours en distanciel sur cette période, selon la préfecture de Guyane.
Néanmoins, les classes maternelles et primaires ne fermeront pas.
Ces « mesures différenciées de freinage » du variant Delta interviennent alors que « les hospitalisations » (139) pour Covid-19 « étaient en nette hausse » la semaine dernière selon le point épidémiologique de Santé publique France paru vendredi.
« Les moins de 18 ans représentent 30% des cas confirmés, en nette augmentation, ce qui occasionne une série d’admissions hospitalières en pédiatrie », note aussi Santé publique France.
Près de 32% (31,7) des Guyanais de plus de 12 ans sont complètement vaccinés, selon les chiffres officiels.
Par communiqué, l’ancien président de l’Assemblée de Guyane, Rodolphe Alexandre a appelé jeudi massivement les Guyanais et Guyanaises à un « sursaut » et à aller se faire vacciner pour un « retour à la vie normale ».
Dans les « zones rouges », comme à Cayenne, Kourou, ou Saint-Laurent du Maroni, les salles de sport, restaurants, cafés, restent portes closes. Le confinement le dimanche est maintenu ainsi que le couvre-feu tous les jours de la semaine dès 19H00.
Dans les quatorze communes plus rurales de la région, classées « zones vertes », où le virus circule moins activement, aucune classe ne fermera.
Dans ces communes « vertes », les restaurants, cafés, salles de sport restent ouverts. Les déplacements sans attestation jusqu’à 21H00 sont maintenus.
Jeudi, l’agence régionale de santé (ARS) de Guyane comptabilisait 267 décès survenus à l’hôpital depuis mars 2020, dont 14 la semaine dernière.
L’académie de Guyane compte plus de 85.000 élèves pour 300.000 habitants.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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