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International

La Colombie demande au Panama de « faciliter » le passage des migrants les plus vulnérables

AFP

La Colombie a demandé au Panama de « faciliter » le passage des migrants les plus vulnérables à la frontière entre les deux pays, une zone de jungle hostile et montagneuse, a-t-on appris mardi de source officielle.

Le défenseur du peuple (ombudsman) colombien, Carlos Camargo, a appelé le Panama à mettre en place un corridor « facilitant le transit des enfants, des adolescents, des femmes enceintes et allaitantes, afin qu’ils ne mettent pas leur vie en danger », selon ses propos relayés par des médias locaux.

M. Camargo s’exprimait à l’issue d’une réunion avec les autorités de la ville de Necocli (nord-ouest), où près de 20.000 migrants, en grande majorité de nationalité haïtienne, attendent pour traverser par bateau le Golfe d’Uraba, puis entamer à pied la traversée de la jungle du Darien marquant la frontière entre les deux pays.

Ce voyage périlleux, sur des sentiers boueux et escarpés, au milieu d’une jungle hostile rincée par les pluies tropicales, dure quatre à cinq jours, jusqu’à la ville panaméenne de Bajo Chiquito. 

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Il se fait, côté colombien, en échange d’un prix moyen de 300 dollars par personne payés aux passeurs.

Cet itinéraire a connu une hausse spectaculaire des passages de migrants cette année : quelque 67.000 personnes ont effectué la traversée entre janvier et août, contre 6.465 pour l’ensemble de l’année 2020, d’après l’autorité migratoire panaméenne.

Le Panama accepte de laisser entrer quotidiennement sur son territoire jusqu’à 600 migrants illégaux.

La plupart d’entre eux sont des Haïtiens souhaitant se rendre aux Etats-Unis et arrivant du Chili ou du Brésil, où ils ont émigré après le tremblement de terre de 2010 qui a fait quelque 200.000 morts dans leur pays.

A la demande des autorités panaméennes, les compagnies maritimes colombiennes opérant la traversée du Golfe d’Uraba limitent déjà à 650 le nombre des places vendues quotidiennement sur leurs bateaux.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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