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International

L’interprète qui avait secouru Biden en 2008 a fui l’Afghanistan

AFP

Un interprète afghan qui avait participé à une mission de sauvetage de Joe Biden lorsque son hélicoptère s’était posé en urgence en Afghanistan en 2008 a réussi à fuir le pays après s’être caché des talibans pendant plusieurs semaines, a confirmé lundi le département d’Etat américain.

Aman Khalili a traversé la frontière avec le Pakistan avec sa famille avant d’être évacué par avion vers Doha, au Qatar, où des milliers de civils afghans attendent d’obtenir un visa d’immigration vers les Etats-Unis, a précisé à l’AFP un porte-parole.

Selon le Wall Street Journal, l’interprète, sa femme et ses cinq enfants ont été aidés dans leur fuite par des volontaires américano-afghans et des anciens combattants américains. 

En poste sur la base aérienne de Bagram, il faisait partie d’une unité venue secourir trois sénateurs, Joe Biden, John Kerry et Chuck Hagel, en visite en Afghanistan en février 2008. 

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Pris dans une tempête de neige, leur hélicoptère avait dû atterrir d’urgence dans une vallée à une trentaine de kilomètres de la base.

Une fois les trois élus en sécurité, l’interprète avait monté la garde pendant trente heures autour des appareils en attendant une fenêtre météo favorable pour redécoller. 

Après le retour au pouvoir des talibans à la mi-août, la famille avait rallié l’aéroport de Kaboul quand les Etats-Unis avaient organisé un vaste pont aérien pour évacuer les citoyens américains et les Afghans ayant collaboré avec les autorités américaines. Mais les militaires avaient refusé de laisser sa famille entrer dans l’enceinte sécurisée.

Il avait demandé l’aide du président Joe Biden dans une lettre publiée le 31 août par le Wall Street Journal.

« Bonjour M. le président: sauvez-moi et ma famille. Ne m’oubliez pas ici », suppliait-il, affirmant craindre pour sa vie.

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La porte-parole de la Maison Banche Jen Psaki avait assuré que les Etats-Unis allaient l’aider. « Merci de vous être battu à nos côtés ces 20 dernières années », avait-elle dit. « Nous vous ferons partir ».

A la fin du pont aérien, qui a évacué plus de 120.000 personnes, Aman Khalili et sa famille se sont cachés dans un endroit sûr à Kaboul. Après avoir tenté de prendre un avion dans le nord de l’Afghanistan, ils ont passé clandestinement la frontière pakistanaise le 5 octobre, selon le Wall Street Journal.

Le quotidien précise que le département d’Etat a déclenché une procédure d’urgence pour que la famille obtienne un visa d’immigration spécial pour s’installer aux Etats-Unis.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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