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International

Bolivie: manifestations contre le gouvernement, qui crie au « coup d’Etat »

AFP

L’opposition bolivienne a bloqué lundi les rues des principales villes du pays en signe de protestation contre le gouvernement de gauche du président Luis Arce, lequel affirme que ses adversaires cherchent à créer les conditions pour faire un « coup d’Etat ».

Les plus grandes manifestations ont eu lieu à La Paz, Cochamba, Santa Cruz (est), les villes les plus peuplées de Bolivie, ainsi qu’à Tarija (sud). 

La police a dispersé les foules en faisant usage de gaz lacrymogène dans la capitale et à Cochambamba (centre), à un mois du premier anniversaire du début du mandat de Luis Arce.

Ce dernier, 58 ans et dauphin de l’ex-président Evo Morales (2006-2019), affronte les premières protestations contre son gouvernement. Ses détracteurs l’accusent d’encourager les procès politiques et de chercher à faire passer une loi draconienne sur les fortunes. 

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Ce projet de loi, actuellement examiné par le Parlement, suscite la controverse: en cas d’adoption, elle permettrait au gouvernement d’enquêter sur les biens de n’importe quel citoyen sans décision judiciaire, ce qui obligerait notamment avocats et journalistes à divulguer des informations sur leurs sources.  

Le président Arce a de son côté critiqué les mobilisations, assurant qu’elles cherchaient uniquement à déstabiliser son gouvernement.

« La conspiration antidémocratique n’a pas été définitivement vaincue avec les élections de l’année dernière. Elle se lève à nouveau, encourageant les troubles et la désunion entre Boliviens afin de créer les conditions d’un nouveau coup d’État », a-t-il déclaré.

M. Arce, qui a remporté les élections avec 55% des voix début novembre 2020, a appelé les peuples du monde « à être vigilants, car la lutte d’un peuple est la lutte de tous les peuples ». Le parti au pouvoir a affirmé à plusieurs reprises qu’il était victime de tentatives de déstabilisation.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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