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International

Colombie: controverse autour d’une euthanasie annulée au dernier moment

AFP

L’annulation au dernier moment de l’euthanasie programmée d’une femme quinquagénaire suscitait la controverse lundi en Colombie, seul pays d’Amérique latine où cette pratique est autorisée.

Martha Sepulveda, 51 ans, souffre de la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique, ou SLA), une maladie dégénérative incurable. Elle a exprimé le désir de mourir par euthanasie, même si elle n’est pas en phase terminale.

« Je suis peut-être lâche, mais je ne veux plus souffrir, je suis fatiguée », avait expliqué quelques jours auparavant Mme Sepulveda dans un entretien à la TV locale Caracol.

« J’ai l’esprit très tranquille depuis que j’ai reçu l’autorisation d’euthanasie, je ris, je dors mieux », avait déclaré cette catholique pratiquante, aux jambes paralysées par la maladie, qui justifiait son choix en disant: « Dieu ne veut pas me voir souffrir ainsi ».

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« Maman va mourir dimanche matin et elle est heureuse », avait également déclaré son fils au cours de la même interview, au côté de sa mère souriante.

Prévue dimanche dernier dans un hôpital de Medellin (nord-ouest), l’euthanasie a finalement été annulée vendredi sur ordre des autorités sanitaires.

La commission médicale, qui avait autorisé l’euthanasie, est revenue de façon « unanime » sur sa décision, après avoir notamment constaté, se référant à l’entretien télévisé de Mme Sepulveda, son « meilleur état de santé qu’initialement rapporté par la patiente et sa famille », selon une communication relayée par les proches de la malade.

« Nous ne savons pas pourquoi ils ont évalué en août avec certains critères et en octobre avec d’autres (…) », a protesté lundi son avocate, Camila Jaramillo, qui a annoncé une action en justice pour « traitement cruel et dégradant » et violation du droit à mourir dans la dignité.

« Bien que cette situation ramène ma mère à son état antérieur de désespoir et de tristesse, (…) nous sommes prêts à nous battre pour sa dignité, car sa décision n’a en rien changé », a déclaré à la presse son fils, Federico Redondo.   

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L’euthanasie est légale depuis 1997 en Colombie, mais elle est strictement encadrée, et 157 personnes y ont eu recours depuis lors, selon les chiffres officiels.

La Cour constitutionnelle a décidé en juillet de l’étendre aux personnes victimes « d’intenses souffrances physiques ou psychologiques résultant d’un préjudice corporel ou d’une maladie grave et incurable », mais non mortelle. 

Interrogé par l’AFP, le service de presse du ministère de la Santé a justifié la décision concernant Mme Sepulveda en expliquant que « la Cour constitutionnelle n’a pas encore notifié l’arrêt au ministère ».

Ailleurs en Amérique latine, il existe au Mexique une loi qui autorise les patients ou leurs familles à demander que la vie ne soit pas prolongée par des moyens artificiels, tandis qu’en Uruguay, le Parlement débat d’un projet de loi sur l’euthanasie.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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