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International

Colombie: enquête sur le chef des renseignements militaires pour agression sexuelle

AFP

L’autorité de la fonction publique en Colombie a ouvert une enquête contre le chef des services de renseignement militaire de ce pays, soupçonné d’agression sexuelle contre une femme officier il y a quatre ans, a-t-on appris de sources concordantes.

Dans un communiqué diffusé jeudi, le bureau du contrôleur de la fonction publique a annoncé avoir ouvert une enquête contre le général Mario Gonzalez « pour conduite sexuelle abusive présumée sur une lieutenante » qui a aujourd’hui quitté l’armée.

Les faits auraient été commis en novembre 2017, quand l’officier supérieur était colonel.

La victime, Jeymi Munoz, accuse M. Gonzalez de l’avoir convoquée dans son bureau et touché de manière abusive après une cérémonie de remise de diplômes dans une école de renseignement.

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« Il m’a brutalement tirée (vers lui), a essayé de regarder sous ma robe (…), puis il l’a dézippée dans mon dos et a commencé à me toucher et à m’embrasser de force », a déclaré Mme Munoz dans un entretien avec la radio locale W.

Elle accuse par ailleurs le parquet d’avoir suspendu une première enquête sur cette affaire en novembre 2019 avant que le Parlement n’approuve la promotion de M. Gonzalez au rang de général.

« L’affaire est toujours restée sans suite et cette année (2021), en août, j’ai appris qu’elle avait été classée », a-t-elle dénoncé.

Mme Munoz a par ailleurs affirmé qu’un procureur a tenté de l’intimider pour qu’elle retire sa plainte, mettant en avant le « grand pouvoir » de son agresseur présumé et de son entourage.

Selon la radio W, le général Gonzalez a nié ces allégations, dénonçant « un coup monté par la lieutenante » parce qu’il lui avait refusé un changement d’affectation.

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L’armée comme le général incriminé ne se sont pas exprimés publiquement sur le sujet.

Le général Gonzalez est à la tête des services de renseignement de l’armée depuis janvier 2020, un poste auquel il a été affecté après un scandale lié à des écoutes illégales présumées de politiciens, de juges et de journalistes par ces mêmes services.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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